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Les galopeurs de 4 ans sont à l’honneur ce mercredi 24 juin, puisque c’est le Prix de Compiègne, leur étant réservé sur le mile de la piste ronde de Chantilly, qui est support aux paris à la carte. Modèle de régularité, Life Pride fait office de bon point d’appui.

Il est difficile de reprocher grand-chose à Life Pride (6 – Eddy Hardouin) depuis plusieurs semaines. En effet, il n’est pas sorti des cinq premiers lors de ses sept plus récentes tentatives. Auteur de bons débuts dans les événements le 28 mars, à Saint-Cloud, il a confirmé que cette prestation de choix n’était pas un simple coup d’éclat, en se classant quatrième du Grand Handicap de la Seine ensuite, s’intercalant entre Lotus Garden et Xotic, expérimentés dans ce type de tournois. A l’aise sur tous les terrains et confirmé avec Eddy Hardouin sur son dos, il semble constituer un solide point d’appui dans ce Prix de Compiègne, comme le pense son entraîneur, Martial Delaplace : « Il vient d’être quatrième d’un quinté plus relevé, face aux aînés. Il s’est aussi fait galoper dessus en partant, pour ne rien arranger, perdant les trois quarts d’un fer arrière. Cette sortie est donc bonne. Il se montre vraiment courageux à la lutte. Il est quasiment toujours dans le coup, en effet. Il n’affronte que des 4 ans cette fois. Je l’ai réservé en vue de ce mercredi. Je suis confiant. »

Aldabra (5 – Pierre-Charles Boudot) terminait près de lui dans le gros handicap clodoaldien mentionné ci-dessus. Elle n’a pas répondu présente les deux fois suivantes, mais a des circonstances atténuantes à faire valoir. Alors que le 20 avril, elle a dû progresser en quatrième épaisseur, le nez au vent, durant la majeure partie du parcours, elle a produit un plaisant effort final ensuite, dans le Grand Handicap des Milers, sans forcément bénéficier de la meilleure tactique : l’attente sur le bon terrain de Longchamp. Bien placée dans les stalles et certainement servie par les pluies tombées ce lundi, elle peut remettre les pendules à l’heure. Didier Prod’homme paraît assez optimiste : « Aldabra a enlevé son handicap cette saison. Elle a bénéficié d’un break après sa plus récente sortie. Car elle avait eu un début de saison assez chargée. Elle paraît en belle condition le matin et n’aura que ses seuls contemporains à affronter. Sa marge au poids s’est certes réduite depuis sa victoire à ce niveau. Mais elle garde son mot à dire tout surtout si la pluie venait à s’inviter. »

Jusquiame Noire (3 – Stéphane Pasquier) peut tout aussi bien mettre tout le monde d’accord. Car si dernièrement, elle n’a jamais pu se montrer menaçante, l’effort final qu’elle a produit le 10 mai s’est avéré particulièrement séduisant. Ici confrontée face à ses seuls contemporains, la fille de Holy Roman Emperor a les moyens de reprendre le cours de ses bonnes prestations. Bien situé en bas de tableau, Dark Dream (18 – Aurélien Lemaitre) mérite également que l’on se penche sérieusement sur sa candidature, d’autant qu’il s’est toujours remarquablement comporté dans cette catégorie.  Quasiment irréprochable depuis le début de sa carrière, Always Ready (10 – Olivier Peslier) dispose encore d’une belle carte à jouer, malgré la pénalisation encourue. Il faut dire qu’il dispose de plusieurs atouts : le n°1 à la corde, la forme d’Olivier Peslier, et surtout, il vient de devancer ses aînés.

Zara Sky (13 – Umberto Rispoli), à reprendre, Servantes (17 – Mickaël Barzalona), en bonne forme, Nolleval (14 – Grégory Benoist), capé à ce niveau, ou encore Metropol (7 – Maxime Guyon), pénalisé et certainement meilleur sur le sable, restent compétitifs. On aurait même pu en citer d’autres, tant l’épreuve est ouverte.

Source : paris-turf.com

A peine remis de nos émotions de la grande journée de trot à Vincennes, nous prendrons la direction de Chantilly en ce lundi 23 juin, où le Prix de Compiègne, handicap réservé aux poulains de 4 ans sur la distance de 1600 mètres, servira de support aux paris à la carte. Cape Doctor, bien situé en bas de tableau et remarqué lors de ses deux plus récentes tentatives, pourrait bien enlever le premier événement de sa carrière en cette occasion…

Après avoir réalisé une belle année de 3 ans, se plaçant notamment à deux reprises dans les quintés, Cape Doctor (16 – Umberto Rispoli) a effectué deux plaisantes courses de rentrée, sans bénéficier de circonstances favorables. Idéalement situé en bas de tableau cette fois, bénéficiant d’un geste d’une livre de la part de l’échelliste, et ayant hérité d’un bon numéro de corde, ce fils d’Acclamation pourrait bien enlever le premier gros handicap de sa carrière. Mikel Delzangles ne cache d’ailleurs pas sa confiance : « Il n’a pas été chanceux par deux fois ce printemps. Cet attentiste doit avoir ses aises pour finir, en effet. Sachez qu’il est bien au travail. J’espère que l’allure sera suffisamment sélective. Il garde toute mon estime, en tout cas… ».

L’opposition s’annonce toutefois redoutable. Elle sera conduite par Brooklyn Bowl (4 – Christophe Soumillon), qui reste sur deux contre-performances, après avoir crevé l’écran à la fin du mois de mars, dans un événement clodoaldien. Si François Rohaut insiste à ce niveau de la compétition avec ce fils de Henrythenavigator et qu’il le confie encore à Christophe Soumillon, c’est certainement parce qu’il l’estime capable de vaincre. Dès lors, il paraît fort légitime de lui accorder un nouveau crédit, d’autant qu’il n’a quasiment jamais déçu sur l’hippodrome des Princes de Condé. Calamari (15 – Maxime Guyon), qui avait fait preuve d’une grande ténacité le 21 avril, n’a contre lui que son dossard 14 dans les stalles de départ, qui risque, une nouvelle fois, de le contraindre aux grands extérieurs, ce qui ne constitue jamais une sinécure dans des lots touffus. Car, abstraction faite de ce numéro, il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit depuis le début de la saison. Véritable adepte des pistes légères, il devrait, encore une fois, répondre présent. Son entraîneur, Xavier Thomas-Demeualte affiche clairement ses ambitions : «  Toutes ses sorties sont bonnes. Il a encore très bien tenu sa partie la dernière fois dans un quinté où il est deuxième de Linngaro. Je l’ai ensuite réservé pour cette épreuve. Il est certain que sa stalle 14 ne le favorisera pas. Maxime Guyon, son jockey à nouveau, avisera de la tactique selon les aléas… Avec un bon parcours, il va bien se défendre ».

La candidature de Chancelier (2 – Grégory Benoist), auteur d’un retour en piste des plus convaincants, après castration, retient vivement notre attention. Il faut dire que son seul coup d’essai dans ce type de tournois s’était soldé par une nette victoire, sur cette même piste, il y a à peine plus d’un an de cela, en 38.5 de valeur. Seulement pris deux livres au-dessus ici, il ne serait pas étonnant de le voir s’illustrer.

Quelques concurrents débutants dans les gros handicaps sont à surveiller de près. A commencer par Glorioso (9 – Théo Bachelot). Sujet encore tout neuf, ne comptant que sept sorties à son compteur, ce rejeton d’Areion, possède quelques lignes intéressantes. Il devançait notamment  Manticore, récent deuxième d’un quinté, au mois de décembre 2013. Il paraît, dès lors, en mesure de s’illustrer d’entrée de jeu. Rooke (10 – Thomas Henderson), qui n’a jamais conclu plus loin que quatrième depuis ses débuts, présente un profil analogue, tout comme Royal Prize (13 – Alexis Badel), adepte des terrains légers.

Strix (5 – Stéphane Pasquier), plus revu en piste depuis le 14 mars, où il ne terminait que sixième sur huit dans une course D, Lakritze (14 – Pierre-Charles Boudot), dont la marge de manoeuvre n’est pas énorme, Baba O’Riley (11 – Mickaël Barzalona), en forme, et Sussudio (3 – Filip Minarik), rapidement battu à Strasbourg, ont leur place dans une combinaison élargie.

Source : paris-turf.com