Béa de Beauval ne tient pas dans sa peau depuis le 1er décembre. Confirmée sur la distance classique, cette pensionnaire d’Alban Cottard trouve une belle occasion de poursuivre sur sa lancée à l’occasion du Prix de Châtelguyon (Course D – 48.000 € – 2700 mètres GP – Femelles de 6 ans) ce jeudi 5 janvier, événement de remplacement au Prix Hersilie, qui n’a pas réuni assez de partants.

Elles seront dix-sept juments de six ans à se rendre au départ du Prix de Châtelguyon ce jeudi 5 janvier à Vincennes. Dans cette épreuve qui n’a rien d’extraordinaire, misons sur la candidature de Béa de Beauval (7 – David Thomain). Après avoir effectué sa rentrée en août dernier, cette fille de Jory du Beauvoisin (un modèle de tenue sur les pistes du Sud-Est) a mis du temps à recouvrer ses bonnes sensations. Elle étincelle depuis deux courses, qui ont toujours eu pour cadre le tracé qui va nous intéresser ce jeudi. De nouveau déferrée des postérieurs, cette bonne finisseuse peut enregistrer un nouveau bon résultat. Son mentor Alban Cottard, rare dans les événements, nous en dit davantage : « Elle méritait son succès du 1er décembre, s’imposant d’ailleurs sûrement ce jour-là. Elle a pleinement confirmé deux semaines plus tard, étant deuxième, l’allure peu rythmée l’ayant alors desservie. Elle s’est retrouvée un peu loin, en effet. J’ai entretenu sa belle forme depuis. Elle me paraît toujours bien. Elle devrait poursuivre ici, vu le lot et sur ce parcours… »

Bahama Island (4 – Eric Raffin) a laissé quelques regrets dans le Prix d’Evreux le jour de Noël, se voyant disqualifiée dans le dernier tournant, alors qu’elle était bien positionnée pour jouer un bon rôle. A sa décharge, elle était pieds nus, ce qui ne semble pas lui avoir réussi. Ce jeudi, cette représentante de l’écurie Victoria Dreams sera déferrée uniquement des postérieurs, un uniforme dans lequel elle n’a plus à faire ses preuves. A l’aise sur les 2700 mètres de la grande piste, elle devrait redorer son blason.

Bamba des Landes (14 – Matthieu Abrivard), remarquée dans le récent Prix d’Evreux, semble capable de leur apporter la contradiction. Elle vient de battre son record, ce qui est signe de forme. Son entraîneur Sébastien Hardy se montre confiant : « Elle avait découvert Vincennes début décembre, étant huitième face aux mâles à un niveau relevé. Son avant-dernière-sortie, cabourgeaise, négative, ne compte pas. Et récemment, sur 2100 mètres grande piste, elle était deuxième, mais elle aurait pu finir plus près de la gagnante. Je l’ai toujours préservée. Elle suit tous les trains. Elle peut disputer les premières places… » Sa compagne de boxes Baline de la Fye (15 – Sébastien Hardy) sera sans ses ballerines pour profiter de sa belle situation aux gains. Elle devrait également jouer un bon rôle. Brise du Buisson (1 – Yves Dreux) monte gentiment en condition. Son entourage la déferre complètement pour qu’elle tire son épingle du jeu.

Tout sera une question de sagesse pour Bocsa de Lespi (12 – Björn Goop), mais on sait ce dont elle est capable lorsqu’elle ne « bouge » pas, surtout sans ses chaussures. Baraka de Lou (2 – Franck Nivard), pas des plus heureuses récemment, ou encore Banquise d’Eole (10 – Jean-Michel Bazire), plaisante le 26 décembre à Bordeaux-le Bouscat, auront quelques supporters.

Source : paris-turf.com