Malgré la présence de plusieurs étrangers au départ du Prix d’Orthez, cette épreuve aurait assurément constitué un quinté plus passionnément que ce Prix d’Arras (course D européenne – 7 à 10 ans – 2700 mètres GP), réservé aux vieux ce dimanche 19 février. Malgré tout, Univaldi d’Aval, meilleur que jamais actuellement, apparaît comme un véritable soleil.

Les 18 concurrents au départ de ce Prix d’Arras doivent se réjouir qu’Alphéa Barbés, qui s’annonçait au-dessus de la mêlée, soit éliminée.

Univaldi d’Aval (n°10 – J-M. Bazire) devrait pleinement en profiter. Il a assurément franchi un cap cet hiver. Le 2 janvier, il n’a pas forcé son talent pour remporter le Prix de Nozay, améliorant à cette occasion son record personnel (1’12’’9 sur 2100 mètres GP auto).

Depuis, bien que chaussé, il a doublé la mise dans une épreuve pour amateurs et va aborder cette joute avec un moral d’enfer. Rien ne l’oppose à poursuivre sur sa lancée, selon son mentor, Daniel Béthouart : « Il a gagné facilement en amateurs le mois dernier. Depuis, il a continué à s’entretenir et paraît toujours aussi bien. Je le déferre des quatre pieds pour ce quinté et lui associe Jean-Michel Bazire. Il sera encore mieux sur les 2.700 mètres par rapport à son succès du 2 janvier sur plus court. Il détient une bonne chance. »

Univers de l’Aube (n°7 – E. Raffin) évoluera dans la même configuration que lors de sa deuxième place derrière le concurrent précité. Il était alors confié à Eric Raffin et évoluait sans ses quatre chaussures. Dans l’épreuve de référence, il s’agissait d’une grande première sans ses baskets, à neuf ans.

Radysin America (n°2 – F. Nivard) a dû lancer les hostilités de bonne heure, dans une course qui n’avait pas forcément « roulé » récemment. Malgré tout, elle n’a nullement démérité, complétant le podium.

Jerry Riordan affiche un bel optimisme : « Ce n’est pas un engagement facile car elle va devoir affronter les mâles, un état de fait peu commun pour elle. Mais, comme elle affiche une excellente forme à l’exercice et que le meeting se termine, je me suis laissé tenter. Avec un parcours à l’économie, je ne serais pas étonné qu’elle décroche une allocation. »

Viva de Luna (n°6 – Y. Lebourgeois) est assurément plus à son affaire sur les profils plats. Néanmoins, elle marche sur l’eau en ce moment, comme en atteste son meeting de Cagnes (une victoire et une deuxième place). Yoann Lebourgeois l’a menée à deux reprises, pour autant de places à la clé. A l’issue d’un parcours caché, il va falloir compter avec elle !

Queasy (n°5 – B. Goop) aurait terminé plus près récemment avec un parcours plus favorable. Auparavant, il a terminé tout près d’Attacus, qui a confirmé par une victoire depuis. Confié à « Monsieur Quinté » du moment, Björn Goop, il mérite un large crédit.

Source : paris-turf.com

A l’arrivée de trois des quatre quintés auxquels il a pris part depuis le début du meeting d’hiver, Pioneer Gar n’en a encore remporté aucun. Pourquoi pas ce Prix d’Arras disputé sur le parcours classique ce dimanche 21 février à Vincennes ?

Malgré la présence de beaucoup de chevaux sur la liste des restants, personne n’a été éliminé dans ce Prix d’Arras et tout le monde peut courir. Ils seront finalement dix-sept au départ et pas moins de sept délégations européennes. Et comme c’est souvent le cas depuis le début du meeting, elles s’annoncent encore redoutables. Pieds nus pour la deuxième fois de sa carrière, Pioneer Gar (11 – Pipo Gubellini) a régulièrement trotté 1’13 et fractions durant le meeting, ce qui représentent les meilleures références kilométriques pour cette épreuve. Régulier, il n’a pas gagné depuis le 19 août dernier, mais évolue en pleine possession de ses moyens. Son mentor nous l’explique d’ailleurs : « Fin janvier, il a bien terminé, mais il s’est retrouvé un peu trop loin durant le parcours. Il a repris de la fraîcheur depuis, il a l’air très bien actuellement. C’est une belle course pour lui. Cela dit, il est préférable de ne pas le mettre dans le rouge avec lui. Il est ensuite souvent victime des aléas. Avec un parcours à sa convenance, il garde son mot à dire. » Lauréat d’un événement lors de sa dernière sortie, Vermeil Somolli (8 – Matthieu Abrivard) monte logiquement de catégorie. Absent des pistes durant de nombreux mois en 2015, il semble en retard de gains et peut doubler la mise. La première sans les fers de Viking Dream (13 – Eric Raffin) fût excellente. Mieux sur les longues distances, il pourrait pourquoi pas triompher cette fois. Son mentor nous en glisse quelques mots : « Il a pleinement répondu à mon attente le 10 février, étant alors deuxième du quinté gagné par Vichenko Chef qui possède plus de vitesse que lui. Je craignais le départ en descendant sans ses fers. Mais tout s’est bien passé. J’ai préféré cet engagement à un autre jeudi prochain sous la selle, où il aurait affronté les 6 ans. Il a bien récupéré de ses efforts. Sa place est sur le podium. »Paparazzi (14 – Pierre Vercruysse) demeure plus efficace lorsqu’il évolue caché, contrairement à la dernière fois. Vitinou (7 – Junior Guelpa) n’a encore jamais réussi grande piste, mais n’y a également jamais été déferré. Attention ! Pike River (1 – Anthony Barrier) est probablement en retard de gains tout comme Kalle (5 – Franck Ouvrie), qui vient de gagner un quinté à Cagnes-sur-Mer.

Source : paris-turf.com

C’est le Prix d’Arras, réservé aux trotteurs âgés de 7 à 10 ans sur le parcours classique de la grande piste, qui est support aux paris à la carte ce dimanche 15 février. Vainqueur de sa seule tentative déferré des quatre pieds, Universal Rider s’annonce redoutable.

Les 7 ans ont été dominés lors des deux dernières éditions du Prix d’Arras. La tendance pourrait bien être renversée cette année par Universal Rider (4 – Mathieu Mottier). Même s’il n’a pu faire mieux que septième dernièrement, à Cagnes-sur-Mer, ce fils de Nahar de Beval ne doit pas être négligé. Car ce jour-là, il s’est fait sortir dans l’avant-dernier tournant, alors qu’il tentait de se rapprocher. De fait, il s’est retrouvé en queue de peloton, et n’a pu se montrer menaçant ensuite. Si l’on regarde ses deux résultats précédents, on constate qu’il s’était imposé avec beaucoup d’autorité, dans des lots intéressants. Comme lors de son succès dans l’événement du 2 décembre, justement sur ce parcours, il évolue déferré des quatre pieds, et ce, pour la deuxième fois de sa carrière seulement. Associé à Mathieu Mottier, qui était déjà son partenaire, il paraît capable de jouer un premier rôle, comme le pense son metteur au point, Michel Hanquier : « Les parcours de vitesse ne correspondent pas réellement à ses aptitudes. Aussi, j’avais essayé une barre américaine, artifice qui ne lui a pas convenu. Il faut oublier sa prestation du 30 janvier. Cette sortie lui aura fait du bien et permis de ne pas rester trop longtemps sans courir. Il monte en puissance physiquement et approche de son meilleur niveau. Il sera déferré pour ce bel engagement. »

Présenté sans ses fers pour la première fois de sa carrière, Twenty (14 – Christophe Martens) constitue, a priori, son plus sérieux opposant. Il faut dire qu’il a montré sa forme cet hiver, remportant trois victoires en quatre sorties. Le dernier en date remonte au 3 février, à Cagnes-sur-Mer, dans un quinté+, où il a dominé la situation très sûrement. Son driver disait après la course qu’il dispose de suffisamment de marge pour continuer sur cette lancée. Bien que plus confirmé sur les profils plats, il est en mesure de donner du fil à retordre à ses rivaux. Vincent Martens est toutefois sur la réserve : « Il compte déjà trois victoires cet hiver sur la Côte d’Azur. Comme il n’a pas d’engagements à Cagnes-sur-Mer pour le moment, on tente le coup ici. Mais à Vincennes et sur la grande piste, les données ne sont pas les mêmes. J’espère que tout se passera bien. Cependant, il est plus prudent de ne pas le considérer comme une base fiable. »

Pleine peau actuellement, Tic Tac du Mont (17 – Anthony Barrier) va tenter de poursuivre sa série victorieuse. Il évolue déchaussé seulement des antérieurs, configuration dans laquelle il est invaincu en quatre essais. Sans oublier qu’il n’a pas connu la défaite en deux apparitions sur la grande piste de Vincennes. L’engagement est idéal, au surplus. Dès lors, comment ne pas croire en ses chances ? De retour sur la pente ascendante, Ultra d’Asnois (7 – Christian Bigeon) mérite également un certain crédit, d’autant qu’il excelle sur ce tracé et demeure en retard de gains. Idéalement situé et pieds nus pour l’occasion, Titan du Closet (18 – Franck Ouvrie) peut surprendre agréablement, Franck Ouvrie étant appelé en renfort. Seule ombre à son tableau : sa réussite à Vincennes (seulement 1 sur 8 au sulky).

Uraba du Pont (3 – Jean-Michel Bazire), malgré la présence des mâles, Uccello Somolli (5 – Glenny Delaune), qui fait toutes ses courses, Ulysse de Curgies (8 – Jos Verbeeck), s’il reste sage, ou encore Trinité du Mont (10 – Eric Raffin), régulière, gardent leur mot à dire. Univers Gascon (2 – Romain-Christian Larue), récent lauréat, saura aussi profiter de la moindre défaillance.

Source : paris-turf.com