Handicap disputé sur les 3.100 mètres de la piste en sable fibré cantilienne, le Prix Danseur a rassemblé un joli lot de seize chevaux, ce dimanche 7 mai. Irréprochable depuis le début de l’année, Sea Mist, dans sa catégorie, s’annonce comme un sérieux prétendant aux lauriers.

Au mieux comme en témoignent ses trois uniques prestations de l’année, Sea Mist (6 – M. Guyon) s’élancera avec de solides ambitions. Ce fils de Lando évolue sur une surface qu’il affectionne (3 sur 3), et n’a plus à faire ses preuves sur des distances supérieures à 3.000 mètres. Capable d’adopter toutes les tactiques de course, mieux vaut donc l’avoir avec que contre soi, d’autant que son mentor a déclaré : « La dernière fois, il s’est montré un peu allant en face. L’allure n’a pas été assez sélective mais il s’est bien ressaisi pour finir. Si le rythme est soutenu et qu’il ne tire pas, je compte sur lui. »

Le Pin (7 –  P.-C. Boudot) a désormais deux parcours dans les jambes et approche de son meilleur niveau. Confirmé sur le sable et sous la selle de son cavalier, Ce rejeton d’Holly Roman Emperor est en mesure de tenir la dragée haute à notre préféré. Pascal Bary ne part d’ailleurs pas battu d’avance : « Dernièrement, il était loin des premiers à l’entrée de la ligne droite et a comblé pas mal de terrain pour finir. Mon cheval est resté aussi bien à l’entraînement et je le crois capable de refaire parler de lui pour les premières places. De plus, il s’était remarquablement comporté lors de son avant-dernière sortie sur le tracé qui nous intéresse. Tous les feux sont au vert. »

Auteur d’une rentrée encourageante le 11 avril, dans un événement clodoaldien, Eagle Eyes (3) n’est pas là pour faire de la figuration. Cette adepte de la course en avant va apprécier la distance du jour, et s’est placée lors de sa seule prestation sur le sable. De nouveau confiée à Mickaël Barzalona, elle garde son mot à dire.

Astronomy Alfred (4 – A. Lemaître) ne doit pas être condamné sur sa récente sortie. De retour sur sa surface favorite, ce rejeton d’Astronomer Royal, confirmé dans ce genre de tournois, a les moyens de se réhabiliter pleinement.

De mieux en mieux placé sur l’échelle des valeurs, Dagobert Duke (12 – G. Benoist) mérite une mention. Ce fils de Duke of Marmalade affectionne les parcours de longue haleine et les pistes en sable. Dans ces conditions, il est capable de refaire parler de lui !

Landjunge (1 – C. Soumillon), toujours dans le couplé gagnant depuis le début de l’exercice 2017, possède moins de marge de manœuvre mais peut profiter de son aptitude aux pistes en sable pour jouer un rôle intéressant.

Prophets Pride (2 – C. Demuro), au mieux, et Combat des Trente (11 – G. Congiu), malheureux dernièrement, intéresseront les amateurs de bons outsiders.

Source : paris-turf.com