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L’hippodrome d’Auteuil nous ouvre ses portes ce mardi 22 septembre à l’occasion du Prix Calabrais. Ce handicap, disputé sur les 3.600 mètres du parcours de haies n’a réuni que quinze concurrentes parmi lesquelles nous détacherons la candidature de Bête à Bon Dieu, au mieux.

Séduisante lauréate du Prix Trinidad le 1^er juin, ici-même, Bête à Bon Dieu (1 – K. Nabet) a effectué une rentrée tonitruante, le 10 septembre, en s’adjugeant le Prix Alain et Gilles de Goulaine. Elle évolue face à une opposition dans ses cordes, et a bien récupéré de ses récents efforts. Dans ces conditions, elle s’annonce comme une prétendante sérieuse à la victoire. Son mentor a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Pour sa rentrée, elle nous a agréablement surpris en gagnant à la mode, car le lot affronté était bon. Elle avait l’avantage de ne porter que 64 kilos. Elle n’a vraiment pas pris dur et court donc rapprochée. Parfois, après une excellente rentrée, les chevaux sont moins percutants mais, le matin, c’est la pleine forme. Je ne serais pas surpris de la voir faire l’arrivée mais elle portera 71 kilos. »

Mais Corscia (9 – B. Lestrade) ne l’entend pas de cette oreille et devrait pouvoir lui tenir la dragée haute. Cette fille de Nickname a dévoilé de sérieux moyens depuis ses débuts mais n’a plus été revue en piste depuis sa victoire obtenue sur le steeple de Clairefontaine, le 30 juin dernier. Elle dépend d’un entraînement toujours redouté sur la butte Mortemart et n’est certainement pas présentée à la légère.

Sa compagne de boxes, Ancolie de Cotte (2 – J. Reveley) ne part pas battue d’avance non plus. Cette représentante de Terry Amos n’a jamais déçu sur le tracé du jour, en deux essais, et vient de peaufiner sa condition en plat, sur la piste de Clairefontaine. Expérimentée, et capable de galoper dans tous les terrains, cette jument régulière détient assurément une belle carte à jouer.

Bossa Nova (3 – R. Schmidlin) reste sur la bagatelle de trois succès consécutifs ! Titulaire d’une victoire et de deux accessits en quatre prestations sur le tracé, elle évolue sur un tracé à son entière convenance et devrait défendre chèrement ses chances à l’arrivée, d’autant que son cavalier sait en tirer la quintessence. François-Marie Cottin nous a confié : « Bossa Nova aligne les succès ces derniers temps. Après avoir enlevé deux courses en fin de printemps elle vient de vaincre pour sa rentrée. La pouliche est restée très bien au travail. L’engagement est intéressant avec les seules femelles au départ mardi. J’espère la voir poursuivre sa belle série malgré la présence de ses aînées cette fois. »

Valaynna (11 – M. Regairaz) a tracé un parcours encourageant lors de sa récente réapparition en concluant à une longueur et demi de Bossa Nova. Elle est certainement montée en condition sur cette sortie et s’annonce compétitive pour les accessits, à l’image d’Autignac (6 – D. Cottin), cinquième de cette même épreuve.

A la Prochaine (15 – D. Mescam) donne toujours sa pleine mesure en course mais n’a plus franchi le poteau en tête depuis le 23 octobre 2014. Bien située en bas de tableau, elle aura à cœur de briser le signe indien !

Katkodile (7 – J. Ricou) ne doit pas être condamnée trop hâtivement. Jugée sur sa deuxième place acquise le 3 avril dernier ici-même, cette élève de Philippe Peltier est en droit de pimenter les rapports de cet événement.

Source : paris-turf.com

C’est sur la Butte Mortemart que les juments âgées de 4 et 5 ans ont rendez-vous en ce mardi 23 septembre, pour le Prix Calabrais, support au pari quinté+. Cette épreuve de haies, disputée sur 3600 mètres, a fait le plein, puisqu’elles sont vingt en lice. Turteene, qui vient de s’imposer avec autorité sur ce parcours, va tenter de poursuivre sur sa lancée, face à une opposition qui n’a, avant le coup, rien d’extraordinaire.

Turteene (4 – Bertrand Lestrade) avait échoué à deux reprises sur le parcours de haies des 3600 mètres de la Butte Mortemart avant sa plaisante victoire du 2 septembre, dans une course à conditions de bon aloi. En effet, cette fille de Turgeon devançait des juments comme Sainte Sophie et Royale Flag, la dernière citée ayant, notamment, conclu au troisième rang du Prix Ferdinand Dufaure (groupe 1) sur les gros obstacles. Prise en 60 pour son premier handicap, une valeur qui semble lui laisser sa chance de bien faire d’emblée dans ce genre d’épreuves, elle paraît capable de poursuivre sur sa lancée, d’autant que Yann-Marie Porzier émet des ambitions : « J’ai été un peu surpris par son récent succès, sur ce même parcours. Je ne la pensais pas aussi prête, pour être franc. Il faut l’isoler en course. Elle a le défaut de ne pas apprécier d’être au milieu des autres chevaux. Cela ne change d’ailleurs rien qu’il y ait dix ou vingt partants. Le handicapeur ne lui fait aucun cadeau, mais elle a son mot à dire ».

Le choix n’est pas des plus simples ensuite. Reprenons Astaradame (12 – Mathieu Carroux), qui effectue sa rentrée, mais qui a toujours bien couru sur sa fraîcheur. Car si l’on regarde sa sortie du 23 mars, ici-même, où elle retrouvait la compétition après sept mois d’absence, on constate qu’elle a chuté à l’ultime difficulté, alors qu’elle semblait avoir course gagnée. Décevante ensuite, certainement en raison du syndrome de la deuxième course, elle a bénéficié d’un break. Bénéficiant d’un geste de deux livres de la part des hommes de France Galop, il convient de la retenir haut. Arnaud Chaillé-Chaillé affiche d’ailleurs une certaine confiance : « Elle n’a pas été revue depuis le mois d’avril. Des petits soucis l’ont contrariée, mais rien de grave. Elle court bien sur la fraîcheur. Je tente directement le coup dans ce gros handicap avec elle. L’état de la piste ne devrait pas être un problème. Elle est certainement capable de belles choses, surtout face aux seules femelles… ».

La demi-sang Athéna Vallis (7 – Angelo Gasnier) vient de remarquablement se comporter pour sa rentrée, échouant du minimum pour la plus haute marche du podium. Jamais plus loin que cinquième depuis ses débuts en compétition, cette fille de Saint des Saints devrait encore répondre présente. Aurelle d’Arthel (10 – Jacques Ricou) compte désormais deux parcours dans les jambes. Courageuse quatrième en dernier lieu, dans l’épreuve qui peut nous servir de référence, alors qu’elle rendait un kilo à notre favorite, elle mérite un large crédit, d’autant que Philippe Peltier figure a remporté l’édition 2013 de cette joute, avec Ladytown. Venus des Bordes (8 – Régis Schmidlin) a pour elle de bénéficier d’une certaine expérience, notamment à ce niveau de la compétition, où elle compte déjà cinq participations (pour seulement, une cinquième place).

Missterner (1 – Thierry Majorcryk) et Hermine du Berlais (2 – Ludovic Philipperon), doivent porter de lourdes charges, mais possèdent les meilleurs titres, tandis que Mallorca (14 – Marc-Antoine Billard), peut-être plus à son affaire sur le steeple, et Une Lapin Rouge (16 – Marc Lamazou-Laresse), sont assez bien situées en bas de tableau. Noanoa (6 – Morgan Regairaz), en pleine forme, voit sa marge de manœuvre se réduire, pénalisée de six livres. Toutefois, il paraît plus prudent de l’inclure dans une combinaison élargie.

Source : paris-turf.com