Ce que l’on peut légitimement considérer comme la plus belle réunion de l’année à Vincennes se dispute ce dimanche 26 juin. Malheureusement, le Prix René Ballière n’a réuni que 11 partants et ne peut donc pas servir de support au quinté. Le Prix Bertrand Deloison (course européenne – 6 à 10 ans – 2850 mètres GP) assurera l’intérim. Very Nice Marceaux, sur la montante, peut renouer avec la pole position.

Beaucoup d’éléments garderont leurs fers dans cette épreuve alors qu’ils auraient détenu une première chance sans, à l’instar d’Alderman (n°10) ou encore de Romanesque (n°4). Du coup, cela ouvre les horizons.

Very Nice Marceaux (n°16 – G. Gelormini) a affiché des progrès pour sa deuxième sortie sous la férule de Philippe Allaire, améliorant alors son record personnel (1’10’’8). Le rallongement de la distance va servir ses intérêts. Totalement pieds nus, pour la première fois sous son nouvel entraînement, il a les moyens de renouer avec le succès, qui le fuit depuis le 14 décembre 2014.

Ave Avis (n°17 – J-M. Bazire) s’est senti pousser des ailes dans l’épreuve de référence, terminant son parcours sur un drôle de pied (1’10’’4). S’il est plus performant sur les courtes distances, il avait enlevé le Critérium des 5 ans, bouclant les 3000 mètres en 1’12’’6. « JMB » en attend une confirmation : « Il reste sur sa victoire fin mai. Il s’est exercé régulièrement depuis. Je peux vous dire qu’il affiche toujours une forme optimale. Mais les données vont être différentes ici. La distance sera plus longue et ce n’est pas toujours évident. Il a néanmoins prouvé son aptitude au parcours proposé. Je lui vois encore une très belle chance, même s’il rend les mètres. »

On ne peut vraiment rien reprocher à Ulula Bella (n°3 – A. Barrier), qui répète toutes ses bonnes prestations. Elle n’a « pas pris dur », le 17 juin à Vincennes, où elle n’a pu pleinement s’exprimer, ce qui lui coûte au moins la deuxième place.

Jean-Paul Marmion la pense capable de rivaliser, tout au moins pour les places : « Elle a joué de malchance sur la fin le dernier coup. Elle était troisième, mais elle aurait tout aussi bien pu l’emporter. Elle monte de catégorie ce dimanche. Plusieurs sacrés chevaux vont être sur sa route ici, notamment au deuxième poteau. Mais elle est tellement bien que je ne vais pas la laisser au box. Elle peut suivre tous les trains. Une place est possible. »

Viking Va Bene (n°14 – B. Goop) avait devancé Ave Avis dans le Prix du Gâtinais, le 14 mai dernier. Maintenant, il s’est montré quelque peu décevant dans le Prix du Quercy récemment. Même s’il a été gêné fortement gêné, il ne semblait pas détenir un gaz fou. Peut-être est-il quelque peu défraîchi ?

Au premier échelon, Team Job (n°11 – M. Abrivard), idéalement placé, Artiste de Joudes (n°6 – D. Thomain), qui court bien frais, et Romanesque (n°4 – Ch. Martens), sur sa classe, n’ont pas dit leur dernier mot pour les places.

Source : paris-turf.com

Ce dimanche 21 juin se déroule la plus belle réunion de l’année à Vincennes, avec pas moins de quatre groupes I au programme. On peut évidemment regretter que le Prix René Ballière n’ait réuni que 11 partants et ne soit pas support des paris à la carte. Néanmoins, on se rabat sur une belle épreuve, le Prix Bertrand Deloison (course européenne – attelé – course A – 2850 mètres GP). Perkins Grif, qui a pris son envol depuis plusieurs semaines, ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin.

Le 2 mai dernier, Ulster Perrine (n°3 – François Lagadeuc) avait réalisé une démonstration dans le Prix de Combrée, devançant Perkins Grif (n°4 – Franck Nivard), qui avait effectué son ultime kilomètre à la place du mort. Le pensionnaire de Fabrice Souloy peut espérer prendre sa revanche sur le premier cité, qui n’aura, d’une, pas son pilote fétiche Jean-Michel Bazire et de deux, son objectif de l’été se situe le 6 août prochain sous la selle à Enghien, dans le Prix de Londres.  Autre indication à prendre en compte, Franck Nivard avait été également appelé pour driver le fils de Ténor de Baune… Le rejeton de Classic Photo vient d’enregistrer son premier trophée dans les quintés, terminant à toute allure dans le Prix du Quercy. Son talon d’Achille reste le depart, mais son pilote, qui le découvre, devrait palier à cela.

Val Royal (n°7 – Jean-Michel Bazire) n’a pas fait dans la dentelle dans la 6^e étape du Grand National du Trot – Paris-Turf à Laval. Il a bouclé les 2850 mètres en 1’13’’4, résistant à l’assaut de Vinci de l’Abbaye, qui prend part ce dimanche au Prix René Ballière.

Maintenant, avec ses grandes allures, on le préfère légèrement sur les profils plats. D’ailleurs, il ne s’est jamais imposé sur les longs parcours de la grande piste de Vincennes. Toutefois, ses deux tentatives sur le parcours qui nous intéresse se sont soldées par une 2^e et une 3^e places.

Scarlet Turgot (n°16 – Eric Raffin) aura la lourde charge de rendre la distance, mais évolue dans sa robe de mariée à 9 ans. En dernier lieu, elle s’est même permis le luxe de faire jeu égal avec Ustinof du Vivier (1^re dead-heat) dans le Prix du Crépuscule. Pour s’imposer toutefois, elle devra certainement trotter un petit 1’12’’, soit un temps de Prix d’Amérique.

Chapeau (n°11 – Christophe Martens) ne doit pas être condamné sur ses deux derniers faux pas. Mieux vaut le juger sur sa quatrième place dans le Prix Jamin, le 10 avril, où il devançait des sujets de la trempe de Chelsea Boko et Roi du Lupin. Son fidèle partenaire en attend un complet rachat cette fois : «Il a donc compromis ses chances au départ à Vichy. Il s’agit tout simplement d’un coup malchanceux. Il bénéficie d’un engagement sur mesure ici, à la limite du recul. Il ne devrait pas être loin de la vérité, sans incident.»

Va Très Bien (n°5 – Pierre Vercruysse) a devancé notre préféré en début d’année à Enghien. Maintenant, sur la grande boucle de Vincennes, il accuse toujours un peu le coup, comme nous le soulignait Noël Busset : «Il a gagné avec brio à Lyon-Parilly le 10 mai. Il signait alors une réduction peu commune de 1’14″9 sur cet hippodrome. Il paraît bien question condition. Il est cependant resté plus d’un mois sans compétition. Il peine aussi toujours en haut de la montée sur ce profil sélectif, sans oublier la présence d’éléments comme Val Royal et Chapeau, par exemple. Il se reposera ensuite.»

Source : paris-turf.com