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Nous prendrons, comme à l’accoutumée, la direction de Vincennes ce vendredi 28 septembre pour assister, en nocturne, au Prix Austria (course E – 44.000 € – 2850 mètres PP – 6, 7 et 8 ans), qui servira de support de l’événement. Le métronome Anoa, plutôt bien engagé, est capable de tirer son épingle du jeu dans cette épreuve ouverte.

Les dix-huit candidats présents dans ce Prix Austria composent un lot homogène. Neuf partout… Le même nombre de trotteurs s’élancera aussi bien au premier qu’au second échelon. C’est Anoa (18 – Eric Rafin), le concurrent le plus riche des 2875 mètres, qui nous séduit le plus. Ce fils de l’inoubliable Coktail Jet, hormis deux faux pas sur des pistes en herbe, a toujours répondu présent depuis le début de l’été. Cet adepte des longues distances a déjà convaincu sur le tracé en question, en concluant troisième dans le Prix Ariétis le 20 novembre dernier. Il vient de se montrer assez courageux à Cherbourg. Sur sa lancée, son retour sur la cendre devrait se révéler fructueux, comme l’espère son metteur au point : « Il devait rendre la distance récemment à Cherbourg. Mais il a très bien tenu sa partie. Il découvre des conditions idéales ici, sur un parcours qu’il apprécie. On a vu ces dernières semaines qu’il n’était jamais facile de contourner un peloton sur ce tracé. J’y compte malgré tout. Il peut jouer les premiers rôles. »

Avrik de Guez (17 – Pierre Vercruysse) possède deux parcours dans les jambes désormais. Son entourage a plutôt eu le nez creux en le déferrant complètement. Dans cette configuration, il est invaincu en deux tentatives. Certes, il n’est pas des plus constants dans le temple du trot, mais il est en forme et possède pas mal de fond. Devrait-il confirmer ? Son entraîneur Jean-Philippe Ducher nous répond : « Je l’ai laissé décompresser durant l’été en vue du meeting hivernal, car il se plaît à Vincennes. Il vient de gagner une épreuve vichyssoise. Le lot était alors franchement à sa portée. Il est sur la montante au travail. Il sera encore déferré des quatre pieds. J’en attends une bonne sortie, même s’il court de façon rapprochée. Il a franchi un palier ces derniers mois, étant plus sûr dans ses allures… »

Adios Amigo (5 – Gabriele Gelormini) répète inlassablement sa meilleure valeur, surtout dans la catégorie des amateurs. Il va grimper de quelques étages ce vendredi. Cela étant, il est plutôt bien placé en tête et a déjà fait ses preuves sur ce parcours. Ce pensionnaire de Pierre Coignard a son mot à dire. Amour de la Vie (7 – Yoann Lebourgeois) a contre lui sa difficulté à s’élancer. Cependant, il sera complètement déchaussé à l’occasion de cet événement, ce qui ne lui est pas arrivé souvent. Il a plutôt bien conclu son parcours le 11 septembre sur l’herbe de Rambouillet. Sur sa forme, il est capable de se réconcilier avec la cendrée où il compte deux « dai » en deux sorties. Aigle de Dompierre (8 – Franck Nivard) sera pieds nus pour la première fois de sa carrière. Il va découvrir la petite piste de Vincennes, mais compte de belles références sur la grande piste. Bien situé aux 2850 mètres, il serait dangereux de faire fi des chances de ce modèle de tenue.

Venquero Phédo (14 – Damien Bonne) s’est bien comporté à Vire le 24 septembre, en étant ferré. Ce représentant de Pierre Touvais, sans ses baskets cette fois, devrait monter en condition. Enfin, Acrobate (16 – Nils Pacha), qui aurait pu courir à Reims le 2 octobre ou encore Atout du Hainaut (13 – Vincent Raimbault), plaisant après sa disqualification le 26 août à Amiens, peuvent se placer.

Source : paris-turf.com

Evénement de ce vendredi 25 septembre sur la cendrée de Vincennes, le Prix Austria a réuni seize chevaux, âgés de 6 à 8 ans sur les 2.850 mètres de la petite piste. Idéalement situé à la limite du recul, Viatik du Loir s’annonce comme un sérieux postulant au succès.

Viatik du Loir (14 – J.-M. Bazire) ne doit certainement pas être condamné sur ses deux récentes sorties. Il affiche une forme optimale le matin, sur les pistes d’entraînement, et découvre des conditions de course, sur mesure, à 110 euros du recul. Pieds nus, sous la poigne du multiple Sulky d’Or, ce fils de Kaisy Dream possède pas mal d’atouts dans son jeu pour jouer les premières rôles. Son mentor a d’ailleurs confié à son sujet : « Lors de son avant-dernière sortie à Vincennes, il courait très bien face à Antipasto. Mais comme son rival, il a été sanctionné, alors que je pensais que dans les deux cents derniers mètres, ce n’était pas bien méchant. Le cheval est en forme. Il trouve un bel engagement au premier poteau, face aux 6, 7 et 8 ans, et sans concurrence européenne. On peut l’envisager pour au moins une place. »

Mais Viseeu Jeloca (9 – J.-L.-C. Dersoir) ne l’entend pas de cette oreille ! Ce représentant de l’Ecurie Jeloca fait preuve de régularité depuis le début de l’année et aborde ce rendez-vous en pleine possession de ses moyens. Bien engagé, sur une piste plate, favorable pour ses aptitudes, ce rejeton de Dahir de Prélong n’est pas là pour faire de la figuration. Son mentor nous a confié : « Parti au galop à Laval, il a terminé honorablement. Il avait bien gagné cet été à Enghien avant de manquer un peu d’engagements à sa disposition. Il s’adapte à tous les parcours et la pettie piste de Vincennes va lui convenir. Il paraît en bonne forme au travail. Ils sont peu nombreux à vingt-cinq mètres, un avantage pour nous en tête. Il a parfaitement les moyens de faire l’arrivée. »

Remarqué le 7 septembre dernier dans le Prix de Saint-Gaudens, Vento (8 – J.-F. Senet) détient également une belle carte à jouer. Cet élève de Franck Boismartel a spécialement été affûté en vue de cette confrontation ! Il a déjà prouvé son aptitude au tracé (2 sur 4), et s’est déjà imposé avec son driver du soir. Dans ces conditions, mieux vaut l’avoir avec que contre soi !
Titulaire d’un succès et d’un accessit en deux tentatives sur le tracé, Volnay d’Aubrac (11 – M. Abrivard) évolue sur un parcours à son entière convenance. De plus, ce pensionnaire de Stéphane Meunier s’est imposé lors de son unique association avec Matthieu Abrivard, et devrait logiquement prendre une part active à l’arrivée de ce rendez-vous.

Véritable Crack (5 – C. Martens) possède d’évidents moyens mais n’a plus été revu en compétition depuis le 18 juillet dernier. Cependant, ce fils de Little Crack est performant sur sa fraîcheur, et pourrait bien en profiter pour jouer les trublions, à l’instar de Tallien (16 – H. Sionneau), très performant sans ses fers, mais qui aura la lourde tâche de rendre la distance.

Ubu du Metz (13), associé cette fois à Franck Nivard, n’est pas hors d’affaire pour conclure dans la combinaison gagnante, tout comme Vivaldi (2 – J. Bruneau), séduisant lors de son récent retour.

Source : paris-turf.com