Tag: Prix Auguste de Castelbajac

Ce mardi 13 janvier, c’est le Prix Auguste de Castelbajac, handicap de steeple-chase disputé sur le parcours des 4000 mètres, qui est support au pari quinté+. Pour son retour sur les gros obstacles, My Marlim semble trouver une tâche à sa portée.

Porter soixante-douze kilos pendant quatre kilomètres ne constitue jamais une sinécure. Cependant, lorsque l’on regarde les performances de My Marlim (1 – François Pamart) sur le steeple-chase, il est légitime de penser que cette valeur 61 peut lui permettre de mener sa tâche à bien dans ce Prix Auguste de Castelbajac. Il faut dire que ce fils de Martaline s’intercalait entre des éléments de la trempe de Salder Roque (estimé en 69,5) et Golden Chop (pris en 67) au mois de septembre, à Enghien. Ces lignes-là plaident évidemment en sa faveur. En plus, l’élève d’Arnaud Chaillé-Chaillé a montré ses bonnes dispositions actuelles dans un récent événement cagnois, sur les balais, ayant fourni une plaisante fin de course, après avoir longtemps figuré à l’arrière-garde. Lui qui n’apprécie pas vraiment les pistes lourdes devrait, en plus, être servi par la météo annoncée clémente à Pau. Tous les atouts semblent donc réunis pour que ce hongre de 6 ans réalise une belle performance. Son metteur au point est plutôt optimiste : « Dans le quinté du 31/12 à Cagnes sur Mer, il n’a pas démérité d’autant qu’il était chargé. Mardi, il aura une nouvelle fois 72 kilos sur le dos. C’est un cheval qui n’aime pas les pistes arrosées. J’espère que la météo sera clémente. Notez qu’il sera mieux sur les gros obstacles. Ses chances ne sont pas à exclure. »

Kaperia (9) qui devrait, elle aussi, avoir son terrain, peut lui donner du fil à retordre. Sa plus récente prestation, dans un handicap disputé ici-même, s’avérait d’ailleurs intéressante. Elle se classait en effet quatrième, face à quelques-uns de ses rivaux du jour, sur une piste pourtant trop collante pour ses réelles aptitudes. Il ne faut pas non plus oublier son excellente tentative nantaise en date du 10 juin, où elle devançait aisément des sujets tels qu’Alpha Speed et Roi Ken, respectivement pris en 69 et 62 de valeur. Irréprochable en deux apparitions au Pont-Long, elle peut mettre tout le monde d’accord.

Après avoir connu des soucis de santé, Speedy Flight (6 – Alain de Chitray) semble, peu à peu, retrouver la bonne carburation. En dernier lieu, il a effectué un bon bout dans l’ultime virage, avant de coincer ensuite, sans démériter pour autant, dans un lot plus relevé. Il n’a plus à faire ses preuves à ce niveau et dépend d’un entraînement en pleine réussite durant ce meeting. Sa présence sur le podium n’aurait donc rien de surprenant. Atilas d’Airy (10 – Davy Lesot) ne s’est pas sorti du « bourbier » le 20 décembre. Il ne faut donc pas tenir compte de cette contre-performance. Car cet automne, à Auteuil, ce rejeton de Legolas faisait l’arrivée face à des oppositions analogues. Muni d’oeillères pour la première fois de sa carrière, il est en mesure de se réhabiliter. Impressionnant lauréat de la course qui peut nous servir de référence, Gielo de Somoza (7 – Marc Lamazou-Laresse), mérite encore crédit, bien que pénalisé de six livres sur l’échelle des valeurs. Un concurrent lui est indissociable au papier : le métronome Baling Defender (2 – Sylvain Dehez), qui l’a devancé dans des conditions pondérales identiques en octobre. Son entraîneur, Joël Boisnard, vous donne son point de vue : « Après avoir été exploité en plat, il a mis du temps à se mettre à l’obstacle, bien qu’il ait des origines pour y réussir. A Angers le 11/11, il gagnait très facilement. Depuis, il n’a pas été arrêté tout en étant ralenti. Pour cette rentrée, il peut manquer de compétition mais il a du travail derrière lui. Plus ce sera lourd, mieux ce sera. On espère le voir bien courir. »

Les deux Quinton Gallo’s Star (3 – Thomas Beaurain) et Taupin Rochelais (4 – Jessy Blandamour) connaissent parfaitement les lieux. Si le premier nommé peut manquer de métier à ce niveau, il est associé au « jockey de la maison » et traverse une période faste. Le second reste intermittent, mais évolue en plein dans sa catégorie. Le rentrant Complicated (14 – Kevin Nabet), plus à son affaire dans le terrain lourd, ou encore l’anglo-arabe Violon de Bréjoux (12 – Clément Lefebvre), constituent de possibles trouble-fête.

Source : paris-turf.com