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Quinté+ du samedi 11 février : Ustie Haufor repousse ses limites

Encore une belle épreuve ce samedi 11 février à Vincennes, avec le Prix de Munich (course A européenne – 2100 mètres GP – auto – 6 à 10 ans), qui s’annonce des plus ouverts. Ustie Haufor va tenter d’apporter un 7e quinté hivernal à Charles Bigeon, lauréat d’une épreuve similaire mercredi avec Afghan Barbés.

Ustie Haufor (n°6 – Ch-J. Bigeon) repousse ses limites chaque hiver et a encore pris une dimension supplémentaire récemment, en enlevant le groupe III Prix de Brest. Elle devançait alors bon nombre de ses rivaux du jour, au prix d’un excellent coup de reins, mais aussi Avenir de Blay, qui a répété depuis (2e d’Aubrion du Gers).

Revenir sur la vitesse ne sera pas forcément un gros désavantage pour la fille de Niky, qui a déjà trotté 1’11’’9 sur le tracé qui nous intéresse. Charles Bigeon va tenter de remporter son 7e quinté de l’hiver.

Plus connu pour sa tenue par le passé, Beau Gamin (n°1 – E. Raffin) vient de réaliser d’excellents débuts sur le parcours du jour (3e), dans le Prix de Lille remporté par Call Me Keeper. Il n’était pas forcément gâté avec le couloir 8 derrière l’auto. Cette fois, il a hérité du 1. Sébastien Guarato en attend une grande performance : « Il a encore remarquablement tenu sa partie le mois passé en étant troisième du Prix de Lille. Il est régulier et courageux. Il va encore affronter quelques clients ce samedi. Mais il est idéalement placé aux gains et il apprécie plutôt ce tracé. Je suis optimiste. Il a sa place sur le podium. Il peut même renouer avec le succès, si ça se passe bien… »

Orient Horse (n°14 – P. Levesque) s’est retrouvé le nez au vent dans la course de référence, ce qui lui a coûté un meilleur classement. Il a évolué à 9 reprises sur les 2100 mètres de la grande piste en étant déferré des quatre pieds, pour une victoire et 6 places (78 % de réussite). Même en seconde ligne, il va falloir compter avec lui.

Sauveur (n°10 – B. Goop) n’était pas battu pour une place dans le Prix du Luxembourg (groupe II) lors de son incartade dans le tournant final, comme le signale Björn Goop : « Je n’envisageais qu’un petit lot, au mieux, lors de sa rentrée le 8 janvier et il m’a montré qu’il était à court. Il vient d’être disqualifié, plus récemment. Il ne courait cependant pas mal, avant sa faute. Il progresse au travail ces temps-ci. Je veux l’avoir au top pour les qualifications de l’Olympiatravet. Il devrait cependant encore mieux courir là. J’espère que ça suffira… »

Il a hérité du sillage de Beau Gamin (n°1), ce qui constitue plutôt un avantage. Dauphin de Bird Parker ou encore Propulsion au printemps dernier sur ses terres, ce fils d’Echo pourrait réaliser un numéro en montrant son véritable visage samedi.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du vendredi 10 février : Bolide de Nuit peut trouver son jour à Cagnes

Seize trotteurs de 5 à 10 ans seront aux prises dans l’événement de ce vendredi 10 février à Cagnes-sur-Mer, le Prix d’Olargues, qui se dispute sur 2.925 mètres. Pour ses premiers pas sur cette piste, Bolide de Nuit a pris une troisième place encourageante. Cela semble un bon point d’appui.

Traditionnellement retenu comme support aux paris à la carte, le Prix Jules Roucayrol n’ayant pas réuni suffisamment de partants, on va plancher sur le Prix d’Olargues, une épreuve pas très relevée et « bourrée » d’incertitudes. Cependant, on semble avoir une bonne base en tête avec la candidature de Bolide de Nuit (4 – David Bekaert). Le fils d’Obrillant n’est pas très connu sur la Côte d’Azur. Il vient d’y effectuer ses premiers pas sur le parcours proposé (2.925 mètres). Cela ne s’est pas trop mal passé puisqu’il s’est adjugé une encourageante troisième place.

Régulier dans l’ensemble, ce n’est pas un coup sûr pour la victoire, mais il a sa place à l’arrivée, comme le pense son mentor David Békaert : « Il s’est montré courageux le dernier coup pour être troisième, sans avoir la meilleure des courses. On peut être satisfaits de lui, car il compte plusieurs très bons résultats depuis le mois d’août. Il est toujours aussi bien deux semaines après sa plus récente sortie. Il sera mis comme la dernière fois. C’est l’un de ses plus beaux engagements du meeting. Il a sa place à l’arrivée. »

Seul 5 ans au départ, Côte Ouest (7 – Franck Nivard) est aussi un bon point d’appui. Depuis qu’il court pieds nus, soit trois tentatives, il a toujours terminé dans les quatre premiers. Que des courses qui se sont déroulées sur la Riviera. En excellente condition et pas mal placé au premier échelon, il s’annonce redoutable. C’est également l’avis de son entraîneur Charles-Antoine Mary : « Il reste sur trois belles sorties ici même, en étant pieds nus. Il possède des moyens. Il n’était certes que quatrième fin janvier, mais sans démériter. Je crois qu’il manquait de fraîcheur, en courant à six jours d’intervalle, et il avait le 8 derrière l’autostart. Ses pieds étaient aussi un peu sensibles. Le nécessaire a été fait. Il sera résiné ici. Je lui vois une première chance. »

Egalement très efficace sans ses chaussures et beaucoup plus expérimenté que les chevaux précités à Cagnes-sur-Mer, Beerscott (13 – Arnaud-Albert Chavatte) reste sur une victoire ici-même. Ses bons résultats sur cette piste ne se comptent plus. Il s’est déjà imposé à trois reprises sur ce tracé. Même aux vingt-cinq mètres, difficile de pas envisager un bon classement pour l’élève d’Alain Chavatte. Bebeto (1 – Jean-Pierre Ensch) va courir rapproché, mais comme il a été disqualifié au cours de ses deux dernières sorties, il n’a pas eu de courses dures. Jugé sur ce qu’il a fait de mieux, il détient une bonne chance théorique. Bridget Landemer (8 – Romuald Mourice), qui a déjà bien couru sur cette piste, et Vinci du Chatault (10 – Loris Garcia), idéalement placé à la limite du recul, sont capables de venir pimenter les rapports.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du jeudi 9 février : Vulcania de Godrel pour sa régularité

Le Prix Guy Lux, support du Quinté+ de jeudi à Vincennes, mettra aux prises des juments bien connues, âgées de 7 à 10 ans, sur les 2.700 mètres de la grande piste. Irréprochable, Vulcania de Godrel trouve une belle occasion de décrocher son deuxième succès hivernal.

Remarquée par sa fin de course dans le Prix de Bar-le-Duc (5e) puis brillante lauréate du Prix de Granville, Vulcania de Godrel (n°14 – F. Nivard) vient de jouer de malchance dans le convoité Prix Helen Johansson (Groupe III). Mal embarquée en début de course à cause de son numéro 9 derrière les ailes de l’autostart, elle a tout de même remarquablement tenu sa partie (4e). Son fidèle partenaire Eric Raffin étant à pied, elle sera pilotée par Franck Nivard. Tout est réuni pour qu’elle réalise une grande performance.

Roxanne Bar (n°13 – P. Vercruysse), quant à elle, n’a pu se montrer à son avantage cet hiver. Régulièrement fautive au départ, elle a tout de même tracé de bons parcours en retrait. Titulaire de la meilleure réduction kilométrique sur le parcours (1’12’’4), elle peut frapper un grand coup si elle daigne rester sage dans les premiers mètres de la course, comme le confirme son mentor Vitale Ciotola : « Elle vient de se montrer fautive au départ, dans le Prix Helen Johansson, car elle a pris peur de l’autostart. Au niveau physique, elle est très bien et revient sur son meilleur parcours. C’est une attentiste. Elle a besoin d’un rythme sélectif pour donner le meilleur d’elle-même. Si tel est le cas, je la vois dans les cinq premières. »

Akayama (n°10 – D. Thomain) reste très fautive mais possède largement la pointure d’une telle épreuve. Elle l’a d’ailleurs prouvé le 29 décembre, sur ce parcours, en survolant l’opposition dans le Prix de Salvanhac dans lequel étaient également présentes Aupiquaria (n°12 – J.-M. Bazire), Xea Venus (n°7- B. Goop), Super Ariel (n°9- G. Gelormini) et Vestale du Goutier (n°3- J.-Ph. Monclin). A l’image de sa génitrice, Hirosaka, elle ne s’est pas accommodée du déferrage lors de ses deux dernières prestations. Nul doute qu’elle sera plus opérationnelle avec ses « chaussures ».

Connue pour ses facéties à la volte, Aupiquaria s’est montrée beaucoup plus « docile » cet hiver. En dernier lieu, elle possédait énormément de ressources lorsqu’elle s’est perdue dans ses allures à la sortie du tournant final. Avec plus de chance, elle aurait pu donner chaud à la lauréate, Vacate Money, comme le confirme son mentor, Jean-Michel Bazire : « Elle réalise un bon meeting d’hiver, en répétant toutes ses courses. Dernièrement, elle a des excuses à faire valoir puisqu’elle s’est retrouvée bloquée derrière un rideau de chevaux à l’entrée de la ligne droite alors qu’elle possédait d’évidentes ressources. Toujours est-il qu’elle a tout montré. Elle dispose d’un bon engagement. Toujours en grande forme, elle peut trouver une bonne compensation. »

Rossella Ross (n°15 – A. Guzzinati) a couru à trois reprises dans le temple du trot, pour autant de bonnes prestations (5e, 2e et 6e). A l’image d’Aupiquaria, elle n’a jamais pu s’exprimer dans le Prix Helen Johansson alors qu’elle avait des ressources. Un rachat de sa part est envisageable.

Super Ariel n’est pas d’une grande fiabilité mais a déjà brillé dans ce genre de confrontations. Récente deuxième du Prix Helen Johansson, la course de référence, elle n’aurait qu’à répéter cette valeur pour jouer un rôle actif à l’arrivée.

Jamais disqualifiée durant sa carrière, Xea Venus a tout de même montré ses limites. Son courage est tel qu’elle grappille tout de même de bonnes places dans ce genre de confrontations. A l’issue d’un parcours sans encombre, elle peut donc compléter la bonne combinaison du quinté.

Monas Invercote (n°6 – D. Locqueneux) n’a pu répéter son surprenant succès dans le quinté du 23 décembre. Néanmoins, elle n’a pas démérité en dernier lieu et pourrait profiter de la moindre défaillance des favorites.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mercredi 8 février : Afghan Barbés tente la passe de trois

Epreuve disputée sur le parcours réduit des 2.100 mètres de la grande piste de Vincennes, le Prix de l’Ille-et-Vilaine a fait le plein de partants ce mercredi 8 février, avec pas moins de dix-huit prétendants au titre. Cheval en pleine possession de ses moyens, lauréat lors de ses deux dernières sorties, Afghan Barbés doit profiter de sa situation favorable derrière les ailes de l’autostart pour jouer, une nouvelle fois, les premiers rôles.

Vainqueur de deux événements consécutifs, Afghan Barbés (5 – C.-J. Bigeon) aborde ce rendez-vous dans une condition physique optimale. Ce fils de Meaulnes du Corta a toujours réussi sans ses fers, en quatre sorties, et a hérité d’une place de choix, en première ligne. Bien engagé, face à une opposition dans ses cordes, l’élève de Christian Bigeon s’annonce comme le cheval à battre.

Mais, comme une course n’est jamais gagnée d’avance, il devra se méfier de Vivaldi d’Amboise (13 – M. Varin). Ce représentant de l’Ecurie Danover a laissé de gros regrets en dernier lieu après sa disqualification, et ne doit certainement pas être condamné sur cet échec. Confirmé sur le tracé, un rachat de sa part est attendu d’autant que son mentor a déclaré : « Cet hiver, il a manqué de réussite. Le 24 janvier, il a compromis ses chances de bonne heure. Il a crevé l’écran ensuite. Personnellement, je pense qu’il aurait gagné. Au travail, il « vole ». L’état de ses pieds me permet de le déferrer complétement. Comme il a tendance à s’affoler derrière l’autostart, il ne sera pas plus mal en deuxième ligne. Bien sûr, Afghan Barbés est un sérieux client… »

A la recherche de sa course comme l’attestent ses deux récents accessits d’honneur, Ange de Lune (14 – M. Abrivard) n’est pas là pour faire de la figuration. Déferré des quatre pieds, et confirmé sous la poigne de son pilote, il est capable d’arbitrer les débats, à l’image de Venquero Phédo (1 – D. Bonne), préparé en vue de Quinté+.

Vasco du Gîte (2 – A. Barrier) évolue sur sa distance de prédilection. Il a repris de la fraîcheur en vue de cet engagement et garde son mot à dire pour les places d’honneur, d’autant qu’il est présenté sans ses fers.

Ulysse Maria (10 – R. Derieux) donne toujours sa pleine mesure dans un parcours. Il a déjà prouvé son aptitude aux 2.100 mètres de la grande piste, et a les moyens de brouiller les pistes, comme Stoneisle Lilian (17 – M. Mottier), en progrès. Ulk de Godisson (4 – F. Ouvrie), déferré des quatre pieds, a également son mot à dire.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mardi 7 février : Le hat-trick pour Vison Fromentro

Ce mardi 7 février, on délaisse Vincennes pour la piste azuréenne, où se disputera l’événement du jour, le Prix Grace Ducal (course B européenne – 7 à 10 ans – 2925 mètres). Idéalement placé au premier échelon et sur un nuage actuellement, Vison Fromentro s’annonce comme un solide favori.

Jörgen Westholm a effectué le déplacement à Cagnes à deux reprises au cours du meeting hivernal, pour autant de victoires, avec Apollon de Kacy qui a notamment remporté la « Belle », à savoir le Prix de la Côte d’Azur. Ce mardi, il a les moyens de préserver son invincibilité avec Vison Fromentro (n°8 – D. Locqueneux), qui reste sur deux succès sur le mâchefer parisien. Le fils de Ganymède n’a jamais été pris à défaut dans les événements. En deux sorties, il y a signé un accessit d’honneur et une victoire, sur les 2850 mètres de la grande piste. Son mentor a préféré cette épreuve à une autre dans la capitale : « J’aurais pu l’engager dimanche à Vincennes, mais étant certain qu’il ne peut rendre vingt-cinq mètres à Balzac du Châtelet, mon autre pensionnaire, j’ai opté pour ce long déplacement. Je craignais, avant le coup, que Sauveur ne soit de la partie. Maintenant, je pense que c’est plus clair et comme le cheval n’a rien perdu de sa superbe condition : nous détenons une très belle chance. »

Zonguldak (n°12 – Ch. Martens) constituait l’une des bonnes notes de la « Côte d’Azur », où il avait effectué un excellent retour après s’être montré fautif en début de parcours. Il redescend ainsi de catégorie et affectionne tout particulièrement les profils plats, plus particulièrement celui de la Riviera.

Tipol de Nappes (n°9 – G. Gelormini) a tracé une ligne droite de toute beauté dans l’épreuve de référence, alors qu’il évoluait chaussé. Il retrouve Gabriele Gelormini, avec qui il n’a jamais déçu (2e et 3e en 2 associations). Jean-Marie Roubaud, dont l’entraînement est en grande forme actuellement, aborde l’épreuve avec un certain optimisme : « Il a bien terminé le dernier coup. Certes, il ne gagne pas souvent, mais il se montre sérieux la plupart du temps. Physiquement, il est au mieux. C’est un cheval qui possède un bout vite de 200 mètres. Il faut donc que tout se déroule bien. « Gaby » va certainement lui « tirer » du train. L’engagement est favorable. J’en attends une bonne performance. »

Titan d’Abo (n°6 – Y-A. Briand) n’est pas un gros débouleur, mais dispose ensuite d’une tenue à toute épreuve. Il vient de trotter 1’14’’5 sur le parcours du jour. Confié pour la première fois à Yannick-Alain Briand, il ralliera de nombreux supporters.

Difficile de reproche quoique ce soit à Unique d’Huon (n°5 – J-B. Bonet), qui a devancé la majeure partie de ses rivaux du jour en dernier lieu et qui donne toujours son maximum sans ses chaussures.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du lundi 6 février : Alto du Loir a beaucoup d’atouts

Efficace pieds nus, invaincu en deux sorties sur le parcours proposé et mené par son partenaire favori, tous les feux sont au vert pour Alto du Loir, au départ du Prix de la Chartre-sur-le-Loir (Attelé – Course Européenne – Mâles – 7 ans – 2.850 mètres G.P.), l’événement de ce lundi 6 février à Vincennes.

Après avoir connu un léger passage à vide, Alto du Loir (15 – Eric Raffin) vient de renouer avec le succès à Toulouse. Revenu au mieux, le pensionnaire de Yannick Henry peut maintenant s’attaquer à ce genre de courses. Il a déjà fait ses preuves sur les 2.850 mètres de la grande piste de Vincennes. Il est même invaincu en deux sorties sur ce tracé. Autre atout majeur, celui de courir sans ses chaussures. Ce n’est pas toujours une réussite, mais il se plaît dans cette configuration, Enfin, pour couronner le tout, il sera confié à Eric Raffin. Ensemble, ils ont gagné quatre courses en cinq tentatives. Autant écrire que tous les feux sont au vert pour ce fils de Quido du Goutier. Son mentor fait d’ailleurs preuve d’optimisme : « Je lui avais accordé un break à partir de juin. Mais il a été retardé un mois. Il avait un léger souci, en effet. Il a vite retrouvé la bonne carburation. Il reste donc sur une très facile victoire à Toulouse. Je pense être dans le bon tempo pour cette course visée. Il sera déferré, ce qui n’a pas été fait depuis longtemps. Eric Raffin le connaît parfaitement. J’ai de grosses ambitions… »

Venant d’effectuer un canter dans une épreuve réservée aux…amateurs, Reby di Celo (4 – Pietro Gubellini) va tenter de monter de catégorie avec la même réussite. Pour cela il devra monter qu’il peut tenir la distance. Sa situation n’est pas facile à juger, mais il semble avoir beaucoup de classe. Dans le doute, on préfère l’avoir avec soi que contre soi. Aulis du Courtille (17 – Jean-Michel Bazire) n’est pas un modèle de sagesse, mais il a déjà fait ses preuves dans cette catégorie, notamment sur le tracé du jour (10/01). Redoutable avec le multiple Sulky d’Or aux commandes, il faut s’attendre à le voir disputer les premières places, comme l’espère son entraîneur Jean-Michel Baudouin : « Il s’est mis à tirer dans la montée récemment, en apprentis, avec mon fils, Louis. Il a alors pris le galop. Mais il avait des ressources. Il se serait octroyé une belle allocation, sans cela. Il court après une victoire cet hiver. Il doit attendre et ce n’est pas facile de gagner ainsi. Il se retrouve idéalement engagé ici. Il devrait prendre une part active à l’arrivée… »

Arn Hammering (1 – Pierre Vercruysse) n’a pas eu beaucoup de chance lors de ses deux premières sorties dans l’Hexagone. Il a montré qu’il possédait beaucoup de tenue en Suède. Si cela veut sourire cette fois, il mérite un large crédit. Sans avoir une marge énorme, Angelo Am (11 – Christophe Martens) et Speed Delicious (10 – Franck Nivard) peuvent viser un accessit au même titre qu’All Feeling (18 – Franck Ouvrie), qui bénéficie d’un bel engagement.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du dimanche 5 février : Les chronos plaident pour Balzac du Châtelet

Ce dimanche 5 février, le Prix de la Marne n’ayant réuni que 9 partants, les quintéistes vont plancher sur le Grand Prix d’Afrique (course B – 6, 7 et 8 ans – 2850 mètres GP) à Vincennes. Balzac du Châtelet n’aurait qu’à répéter ses derniers chronos pour disputer la victoire au premier échelon. Lire la suite.

Balzac du Châtelet (n°3 – F. Nivard) n’a besoin de personne dans un parcours et bien que peinant quelque peu dans la montée avec ses grandes allures, il affiche des chronos dignes d’intérêt sur la distance classique. Il y a déjà trotté 1’13’’7 à deux reprises et s’il réédite en tête, il compliquera la tâche des concurrents du deuxième échelon. Son driver a fait l’arrivée de six des huit dernières éditions. Jörgen Westholm plaide coupable en dernier lieu (pourtant 4e) : « Il n’était que quatrième récemment et j’assume entièrement la raison de ce qui était un échec pour nous. J’avais demandé à Franck Nivard d’aller devant et d’y rester, en effet. Mais gagner ainsi sur le plateau de Gravelle est difficile. Il n’a pas été marqué par cette tentative. Ce trotteur dur est promis à une belle carrière. Je serais déçu de ne pas le voir terminer parmi les trois premiers. »

Boy Dancer (n°4 – C. Duvaldestin) se transcende sans ses quatre chaussures (9 succès et 4 places en 16 sorties, soit 81% de réussite) et vient de prouver sa forme par deux fois sur la cendrée parisienne. Il s’agissait d’ailleurs de ses premières sorties dans le Temple du trot (2e et 1er). Préservé par Thierry Duvaldestin, qui lui a donné un programme au moral sur l’herbe, il arrive meilleur que jamais à six ans.

Bel Avis (n°17 – J-M. Bazire) aurait un autre palmarès sans une santé fragile. D’ailleurs au printemps de ses 4 ans, il avait trotté 1’13’’5 sur les 2700 mètres de la grande boucle. Le 8 décembre, il faisait partie de nos bonnes notes, regagnant du terrain sur Baladin Hongrois et Bad Boy du Dollar, qui ne sont pas les premiers venus.

Second atout de Thierry Duvaldestin, Bourbon Somolli (n°12 – D. Thomain) ne doit pas être condamné sur ses deux disqualifications sous la selle. Mieux vaut le juger sur deux accessits d’honneur dans des lots de qualité précédemment. Dauphin de Bakchich le 17 novembre, il n’avait pratiquement pas couru ensuite, malgré sa deuxième place derrière Baxter du Klau (n°15).

Bambino du Pré (n°5 – E. Raffin) retrouve Eric Raffin, avec il s’était imposé le 8 mai 2016 au Mans (en deux essais, dont un chaussé). Grégory Thorel nous conseille d’effacer son dernier échec à Cagnes : « Il faut effacer son tout récent cagnois où il a refusé de se livrer. Il n’était pas « résiné », il faut dire. Il a donc alors souffert des pieds. Le changement d’hippodrome va lui convenir et il apprécie Vincennes, d’ailleurs. Je juge ce lot dans ses cordes. Je crois qu’il a sa place parmi les cinq premiers. Il doit toujours assurer son départ, mais Eric Raffin le connaît… »

Source : paris-turf.com

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