Dix-huit juments de 7 à 9 ans seront aux prises dans l’événement du lundi 8 janvier à Vincennes, le Prix de l’Aveyron, qui se dispute sur les 2.850 mètres de la grande piste. La course est des plus ouvertes et faire un choix sensé ne s’annonce pas évident. Nous ferons confiance à la pensionnaire de Jean-Michel Bazire, Bilfie de Guez, qui a dû être réservée pour cet engagement à la limite du recul.
Si la course avait eu lieu sur la petite piste du plateau de Gravelle, Bilfie de Guez (9 – Jean-Michel Bazire) aurait été une favorite incontournable dans le Prix de l’Aveyron, l’événement du lundi 8 janvier à Vincennes. Sur la « grande », c’est beaucoup plus discutable. Néanmoins, la fille de Vivaldi de Chenu présente de belles garanties au départ de cette épreuve. Ses deux dernières sorties, où elle était chaussée, avaient pour but de l’amener au mieux pour cette course et elle n’a pas trop forcé son talent. Elle s’est déjà placée sur ce type de parcours et trouve un engagement de choix à la limite du recul. Retrouvant Jean-Michel Bazire au sulky, cela sent la course visée. Ce dernier nous l’a confirmé : « Elle s’était imposée deux fois en province, en novembre, avant de confirmer sa bonne forme dans un quinté, réservée aux femelles, dans lequel elle était battue, à la fin, par Business Class. Depuis, elle ne disposait pas de bons engagements et celui-ci a été attendu avec impatience. Bien placée à la limite du recul et pieds nus, elle détient une première chance. »
Elle aura vingt-cinq mètres d’avantage sur deux juments qui disposent d’une première chance théorique, Ardente du Clos (13 – Matthieu Abrivard) et Barbue (16 – Karl Champenois). Elles viennent de décevoir dans une épreuve de ce genre, le Prix de Salvanhac, mais elles n’ont pas eu un déroulement de course favorable. Il est impératif de les reprendre, car leur ligne droite n’est pas passée inaperçue. Au sujet de la première nommée, Matthieu Abrivard a déclaré : « Elle n’a cessé de reculer par le jeu des relais dernièrement et n’a jamais pu s’exprimer pour finir. Auparavant, elle avait prouvé sa forme sur une courte distance. Certes, elle est plus performante sur les tracés réduits, mais je reste persuadé qu’elle peut bien faire sur les parcours de tenue en lui masquant l’effort. Sans problème de trafic, elle a sa place dans le quinté. »
La délicate Valentine’s Day (11) n’a pas beaucoup de références sur la grande piste, mais elle y a fait ses preuves. Dans un bon jour, on la sait capable de bien faire face à une telle opposition. Tout sera une question de sagesse. Pour ce faire, son entourage a fait appel à Franck Nivard, avec qui elle a gagné une des deux courses qu’ils ont courues ensemble. Béa de Beauval (1 – David Thomain) reste sur des performances assez quelconques, mais elle montré du mieux récemment sur un tracé proche. Lors du dernier meeting d’hiver, elle avait réalisé une bonne passe sur les parcours de longue haleine. Elle peut se rappeler à notre bon souvenir. Pour compléter vos jeux, on vous propose la tenante du titre, Voice Dream (17 – Tony Le Beller), Bardane Turgot (5), confiée à Eric Raffin, la plus argentée, Athéna des Ravaux (18- Glenny Delaune), même si elle n’apprécie pas la montée de Vincennes, et Bamba des Landes (3 – Sébastien Hardy), qui a des lignes qui plaident en sa faveur.
Source : paris-turf.com
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