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Quinté+ du vendredi 13 juin : La course de Trophée de Jaba

Paris-TurfComme chaque vendredi depuis plusieurs semaines, c’est une épreuve de la réunion nocturne de Vincennes qui servira de support aux paris à la carte en ce 13 juin. C’est dans le Prix Eudora, ouvert aux trotteurs âgés de 7 à 10 ans n’ayant pas gagné 293.000€, sur le parcours classique de la grande piste, qu’il faudra donc désigner les cinq chevaux dans l’ordre pour essayer de décrocher la tirelire exceptionnelle de chaque « 13 » du mois, dont le montant s’élève à dix millions d’euros. Trophée de Jaba, pour qui cette course est un objectif de longue date, semble un bon point d’appui pour espérer décrocher le jackpot.

Après avoir bénéficié de plusieurs courses sages, Trophée de Jaba (10 – Jean-Michel Bazire) fait face à son objectif visé depuis quelques semaines par notre multiple Sulky d’Or, Jean-Michel Bazire. Déferré des quatre pieds et associé à son mentor pour l’occasion, il ne devrait pas manquer sa cible. En effet, ce rejeton de Késaco Phédo a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises sur le parcours classique de la grande piste de Vincennes et n’a quasiment jamais déçu sans ses « baskets ». Capable de trotter sur le pied de 1’13 »7 et affrontant une opposition qui semble largement à sa portée, il s’annonce comme le cheval à battre. « JMB » ne cache pas ses ambitions : « Il vient de se présenter trois fois ferré. Ces sorties lui ont permis d’entretenir sa bonne condition. Il trouvait une tâche trop compliquée récemment à Rambouillet, aux vingt-cinq mètres dans le Trophée Vert. C’était le cas aussi les deux coups d’avant. Il est en forme. Il ne rend plus la distance ce vendredi soir. Il sera donc pieds nus. C’est sa course… ».

Nefertite Del Rio (11 – Alexandre Abrivard), qui terminait à sa hanche le 3 mai dans le Prix de Cambrée, au prix d’un plaisant effort final, s’avère être une opposante de qualité. Ferrée lors de  plus récente tentative, à Enghien, alors qu’elle devait s’élancer en seconde ligne, elle évolue cette fois sans ses « chaussures », qui plus est sur un tracé qui lui a déjà permis de vaincre à trois reprises. Sage, l’élève de Laurent-Claude Abrivard ne devrait pas taper loin. Egalement présenté sans ses quatre fers, ce qui n’était pas le cas les dernières fois, Tiger Danover (14 – Matthieu Abrivard) fait figure de troisième larron en puissance. Il faut dire que le pensionnaire de l’écurie Danover n’a que très rarement déçu dans cette configuration et bénéficiera de la drive de Matthieu Abrivard, dont la capacité à cacher les chevaux durant une joute ne fait aucun doute. Véritable modèle de régularité, Silver Pierji (9 – Pierre Vercruysse), déchaussé des antérieurs pour la première fois de sa carrière, mérite également un certain crédit. Son mentor, Ronny Kuiper compte sur son élève : « Il finissait très bien au troisième rang lors de son avant-dernière sortie, dans l’étape du Trophée Vert à Oraison. Mais il était malheureusement parti au galop. Plus récemment, à Marseille-Borély, il n’a pas eu un bon déroulement de course, étant malchanceux. Le lot était de qualité. Il a quand même pu se classer quatrième. Il se défendait bien aussi ici-même, fin octobre, étant cinquième en 1’13 »5. Cette ligne était bonne. Il devrait pouvoir terminer parmi les cinq premiers ce vendredi soir ».
Remarqué le 23 mai, sur la petite piste, après avoir perdu un terrain considérable peu après le départ, Ryu Jiel (3 – Jos Verbeeck) est un postulant aux bonnes places, à l’instar de Tornade Piya (5 – Tony Le Beller), en plein dans période de forme saisonnière et drivée par l’adroit Tony le Beller.

La candidature de Rézéen Cayennais (4 – David Thomain) retient aussi l’attention. Car même s’il évolue ferré, ce rejeton de Flash de Cossé a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises dans cette catégorie, et retrouve David Thomain, le pilote lui ayant permis de remporter son dernier succès sur le tracé réduit de la grande boucle. Quartz de Gautiers (8 – Julien Dubois), pleine peau, et qui alterne avec brio les deux spécialités du trot, fait figure de trublion en puissance.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du jeudi 12 juin : La Rosa peut éclore

Paris-TurfRetour à Longchamp en ce jeudi 12 juin, où le Prix de l’Ile de la Cité, handicap ouvert aux chevaux âgés de 4 ans et plus sur la distance de 2000 mètres, servira de support aux enjeux à la carte. La Rosa, qui a bien mieux terminé que ne l’indiquait son classement lors de sa plus récente tentative à ce niveau de la compétition, paraît capable de remettre les pendules à l’heure.

Après d’excellents débuts à ce niveau de la compétition le 6 mai dernier, dans le Prix de la Forêt de Chantilly, duquel elle se classait au deuxième rang, La Rosa (6 – Christophe-Patrice Lemaire) n’a pas été en mesure de confirmer lors de son essai suivant (sur ce tracé), concluant neuvième. Cependant, cette fille de Gentlewave courait bien mieux que ne l’indiquait son classement à cette occasion. En effet, longtemps remarquée en queue de peloton et encore assez loin au moment de l’emballage final, elle a fini de plaisante manière, en retrait, mais trop tardivement pour espérer un meilleur classement.  Ayant déjà devancé quelques-uns de ses rivaux du jour lors de ses précédentes sorties et bénéficiant cette fois d’un numéro de corde plus favorable, elle paraît capable de remettre les pendules à l’heure, même si elle est la concurrente la moins expérimentée au départ de cette épreuve. Brigitte Renk se veut d’ailleurs particulièrement optimiste : « Elle s’est bien comportée en dernier lieu, alors qu’elle n’avait pas été gâtée par le tirage au sort. Il lui fallait un numéro dans les stalles favorable. Elle est servie. Elle devrait ainsi avoir un bon déroulement de course. Je la pense tout à fait compétitive ce jeudi ».

Bunook (5 – Maxime Guyon), devancé du minimum par le bon Sisyphe dans le Prix de la Plaine du Putois, s’annonce comme son principal opposant. Muni de ses œillères australiennes avec lesquelles il n’a pas encore déçu en deux sorties, et confié à Maxime Guyon, qui le connaît parfaitement, il ne devrait pas être loin de la vérité, malgré son numéro peu favorable dans les stalles de départ. Ce rejeton du champion Sakhee mériterait vraiment d’enlever son événement, après s’être placé à six reprises en neuf tentatives dans ce type de courses. Löwenstein (3 – Roberto-Carlos Montenegro) présente, en revanche, un profil complètement différent, puisqu’il s’agit pour lui d’une première participation dans les quintés, après avoir enchaîné les bons résultats depuis le début de l’année. Peut-être plus à son affaire sur les pistes profondes, il ne faut toutefois pas faire-fi de ses chances pour cette unique raison, d’autant qu’il a quelques-lignes intéressantes à faire valoir. A titre d’exemple, il n’échouait que d’assez peu pour la victoire face à Turtle Green, qui a déjà fait ses preuves dans ce type de tournois, à poids égal, le 5 avril dernier. Dès lors, mieux vaut le placer assez haut dans un pronostic. La candidature de Cape Bosco (11 – Alexis Badel) attire également l’attention. Car en dépit de son numéro 15 à la corde et de sa récente contre-performance dans une deuxième épreuve, ce rejeton de Cape Cross a montré par deux coups, au mois d’avril, valoir un gros handicap. Il faut, aussi, prendre en compte le fait qu’Alexis Badel, habituellement associé à notre favorite, est son partenaire, ce qui est un signe de confiance. Cela n’empêche cependant pas son mentor, Mauricio-Delcher Sanchez, d’avoir des ambitions mitigées : « Il n’a pas de marge en valeur 35. Il est tributaire du déroulement de la course. Il faut vraiment que tout se passe bien pour qu’il puisse s’illustrer. Il est en bonne forme, néanmoins. La piste va s’alléger. Il sera plus à son affaire. Il peut disputer l’arrivée… ».

Source : paris-turf.com

Remarquée par sa plaisante fin de course dans un réclamer bien composé, le 25 mai, Pivoina (4 – Stéphane Pasquier) devrait, elle aussi, recueillir quelques suffrages. L’élève de Didier Prod’homme n’a, en plus, pas fait de détail lors de son unique prestation sur ce parcours, qui s’est avérée victorieuse. Montée par Stéphane Pasquier qui s’en sert parfaitement, elle dispose d’une belle carte à jouer.

Bien qu’un peu décevant le 27 avril, Sindaco (2 – Ioritz Mendizabal) ne doit pas être condamné trop hâtivement, d’autant qu’il a pu reprendre un peu de fraîcheur depuis. Idéalement situé en bas de tableau, le redoutable finisseur Black Jewel (18 – Christophe Soumillon), qui bénéficie du concours de notre Cravache d’Or, dispose d’une chance des plus régulières, à l’instar de Blue Panis (18 – Cristian Demuro), étonnant à Compiègne, ou encore Don Carlos (13 – Antoine Hamelin), toutefois plus à son affaire sur les pistes en sable fibré.

Quant à Parkori (7 – Eddy Hardouin), décevant actuellement, Gentleman de l’Elfe (14 – Jérôme Cabre), dont la marge de manœuvre n’est pas exceptionnelle, ou encore Tiger Village (15 – Olivier Peslier), meilleur sur l’autre surface, ils tenteront de profiter de la moindre défaillance.

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Quinté du mercredi 11 juin : sous le charme d’Ange d’Amour

Paris-TurfCe mercredi 11 juin, nous retournerons à Auteuil afin d’assister au Prix Daniel Lescalle (95.000 € – 3600 mètres – Haies – Réf : + 9). Ange d’Amour semble capable de confirmer ses récents, et excellents, débuts à ce niveau. Il permettrait ainsi à son entraîneur Yann-Marie Porzier d’à nouveau s’illustrer dans cette épreuve.

Le temple de l’obstacle s’est à peine remis de sa superbe réunion du dimanche 8 juin qu’il accueillera ce mercredi le Prix Daniel Lescalle, support de l’événement du jour. Un homme est, depuis deux ans, un professionnel à suivre dans cette épreuve, il s’agit de Yann-Porzier. Son entraînement s’est classé troisième l’an passé grâce à Vangel de Cerisy, alors qu’il s’était adjugé le couplé gagnant en 2012 avec Rocketir et Haïm. En 2014, il semble bien placé pour à nouveau se mettre en évidence grâce à la candidature d’Ange d’Amour (3). Certes, avec seulement trois sorties au compteur, il est le sauteur le moins expérimenté du lot. Mais cette faible quantité ne rime sûrement pas avec manque de qualité. Ce rejeton de Sageburg a magistralement débuté en compétition le 1er avril à Enghien, gagnant en élément déclassé, avant de se placer bon quatrième dans un lot analogue quinze jours plus tard. Il a ensuite débuté par une deuxième place dans un handicap (le Prix Le Gualès de Mézaubran, confirmant son potentiel. C’est avec beaucoup d’ambitions que son mentor insiste dans ce genre de tournois : «Il vient d’effectuer de bons premiers pas dans cette catégorie. Il n’a été devancé que par un rival, Mali Borgia, quelque peu déclassé ce jour-là. Mais j’y croyais, je ne vous l’avais pas caché. Il est resté très bien au travail. Il me semble légitime d’en espérer une confirmation ce mercredi… » Après tout, Poly Teen, le lauréat 2013, n’en était, lui aussi, qu’à sa quatrième sortie publique lors de sa victoire. Ange d’Amour pourrait-il marcher sur ses traces ?

Toujours dans le Prix Le Gualès de Mézaubran, Marquisette (5) effectuait une réapparition nécessaire et prometteuse. Son entraîneur, Etienne Leenders, en espère une logique confirmation, d’autant que son élève a déjà bien couru sur ce tracé : «Elle vient d’effectuer des premiers pas concluants au même niveau. Je pensais pourtant qu’elle allait manquer un peu. Il s’agissait d’une rentrée ce jour-là, en effet. Je peux donc en espérer de nouveaux progrès mercredi. On va voir. Il lui suffit de répéter sa récente sortie. Sa fraîcheur sera un atout. Je la vois logiquement finir parmi les cinq premiers, cette fois. » Toujours dans l’épreuve référence, Bleu Majorelle (1) concluait courageusement cinquième. Sur sa lancée, un chèque peut de nouveau lui revenir.

Si on excepte cette ligne qui livre quelques enseignements intéressants, le débat semble ouvert pour les places. Citons Kenfairy (4), qui semblait sur le point de faire mouvement avant sa chute dans le Prix Durtain à Enghien, Val de Saane (6) annoncé prêt pour sa rentrée ou encore L’Anthracite (12), qui semble prendre son métier du bon côté désormais. Rainéon (11) et Anzino d’Airy (8), revenus au mieux, peuvent jouer les trouble-fête.

Source : paris-turf.com

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Quinté du mardi 10 juin : A Cœur Ouvert se plaît à Nantes

Paris-TurfOn quitte la scène parisienne pour la province ce mardi 10 juin. Les quintéistes vont plancher sur le Grand Prix Synergie (handicap – 3100 mètres – 4 ans et plus) à Nantes. Ils ne sont que 14 au départ. Parmi eux, faisons confiance à un spécialiste de ce profil particulier, à savoir A Cœur Ouvert.

Ce Grand Prix Synergie laisse des souvenirs amers, puisque l’édition 2013 avait dû être annulée. Les concurrents s’étaient retrouvez nez à nez avec les stalles de départ après un tour de piste. On avait évité l’incident de près. Nul doute que pareille mésaventure ne devrait pas se reproduire cette année.

L’hippodrome de Nantes reste un profil particulier et les spécialistes de cette piste s’élancent avec un net avantage. Parmi eux, A Cœur Ouvert (n°4) connaît le tracé sur le bout des sabots. Il y a couru à cinq reprises, pour un succès et trois places à la clé. Il n’a plus à prouver sa valeur dans les événements. Il en a disputés 16 dans sa carrière pour trois trophées et sept places. Les chiffres plaident en sa faveur. Le 24 avril dans le Grand Handicap de Longchamp, il trouvait simplement le bon Okiel des Mottes sur sa route. Henri-Alex Pantall a livré ses impressions d’avant-course : «Dans le quinté du 19 mai, à Saint-Cloud, il a encore une fois bien tenu sa partie. Il retourne en province. C’est un cheval à monter patiemment, une tactique un peu compliquée à appliquer sur cet hippodrome. Mais il donnera une nouvelle fois sa pleine mesure. Un terrain souple renforcerait ses chances.»

Hectomare (n°2) n’a jamais failli à ce niveau, où il pourrait tout aussi bien être invaincu en deux sorties (une victoire et une 2e place). En effet, le 12 mai, il n’avait échoué qu’à une tête de Heartiste à Maisons-Laffitte, sur la même distance que ce mardi.

Lauréat de cette épreuve en 2012, Testibar (n°5) vaut beaucoup mieux que ne l’indique sa musique du moment. Il avait fini dans action remarquée dans le Prix d’Aquitaine, le 15 avril, avant de récidiver dans l’épreuve de référence. Patrick Montfort, qui a fait l’arrivée des trois éditions de cette joute, semble pouvoir une nouvelle fois intégrer la combinaison gagnante : «La dernière fois, à Maisons-Laffitte, il court de première. Il a conclu avec beaucoup de ressources. Ce mardi, nous allons le munir d’oeillères. A l’issue d’un bon parcours, il a le droit de participer à l’arrivée. Si le terrain était léger, il ne ferait pas sa valeur. Mais il a plu dans l’Ouest ces derniers temps, la piste devrait être souple.»

Sage Riquet (n°6) a séduit pour son retour sur le gazon, ayant beaucoup plu à son jockey Anthony Crastus, qui avait déclaré après l’épreuve : « Il était un peu trop frais pour sa réapparition. Il a demandé à respirer au moment du démarrage, puis est bien reparti. C’est de bon augure… »

Source : paris-turf.com

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Quinté du lundi 9 juin : Dartagnan d’Azur, le mousquetaire de lundi

Paris-TurfEn ce lundi 9 juin, jour férié, les galopeurs seront à l’honneur à Longchamp, dans le Prix des Invalides (Prix Beachcomber Hotels Trou-aux-Biches – Ile-Maurice 5*). Il s’agit d’un handicap divisé, réservé aux 4 ans et plus, et disputé sur les 2400 mètres de la grande piste. Confirmé à ce niveau, Dartagnan d’Azur s’annonce comme le bon mousquetaire, sur lequel vous pouvez vous appuyer.

Dartagnan d’Azur (n°4) ne doit pas être condamné sur sa récente sixième place lyonnaise. Il affrontait un lot plus relevé (listed). Il terminait tout près de Griraz, une valeur sûre au niveau supérieur. Il retrouve ce lundi 9 juin la catégorie des gros handicaps, celle qui lui avait souri le 24 avril dernier, sur le parcours qui nous intéresse. Dans ce Grand handicap de Longchamp, il dominait Amirant et Indian Lass, qui se sont tous deux imposés depuis. Confirmé à Longchamp (2 sur 3), il s’annonce comme un bon point d’appui dans ce Prix des Invalides. Werner Hefter y compte dur comme fer : «Il n’a pas démérité à Lyon-Parilly la dernière fois, dans une listed. Il est un peu juste pour cette catégorie. Il retrouve les gros handicaps ici. Il n’a plus à y faire ses preuves. Il possède donc des atouts, mais il ne lui faut pas un terrain trop souple.»

Acquis à réclamer à son avant-dernière sortie, l’ancien Rodolphe Collet Mille et Mille (n°18) s’avère être un excellent achat. Il nous a, pour sa part, beaucoup plu le 17 mai à Maisons-Laffitte. Il a échoué d’un rien pour le succès face à West Of Vénus, qui est tenue en haute estime par Jonathan Pease. Thierry Thulliez, deuxième de cette épreuve l’an passé avec Asagaya, va tenter de faire mouche d’emblée avec l’élève de Carlos Lerner, qu’il découvre pour l’occasion.

Le Poulidor Travertine (n°5), entraîné en début de carrière par André Fabre, vient d’apporter la réplique à Ederan, qui marche sur l’eau en ce moment. Sa seule tentative dans les événements, le 25 mars à Saint-Cloud avait donné lieu à une superbe quatrième place. Ce jour-là, il effectuait une grosse rentrée et s’élançait de la stalle 14. Il devrait vaincre sous peu à ce niveau et s’annonce comme un sérieux client ici. Christophe Lotoux, son metteur au point, nous a livré ses ambitions : «C’est un chic cheval. Il devrait apprécier ce parcours, qu’il retrouve. Il sera aussi dans sa catégorie. Il affronte certes ses aînés. Mais il doit composer avec le programme. Les orages renforceraient sensiblement ses chances.»

On ne peut pas passer sous silence la candidature de Clavis (n°17), très expérimenté dans ce genre de confrontations. Le port des œillères lui va comme un gant (un succès et deux places en quatre essais). Stéphane Pasquier en tire de plus la quintessence (deux quatrièmes places en autant de tentatives communes).

Source : paris-turf.com

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Quinté du dimanche 8 juin : Four Sox retrouve Auteuil avec des ambitions

Paris-TurfOn a longtemps cru que la Grande Course de Haies allait pouvoir servir de quinté ce dimanche 8 juin à Auteuil. Au final, ils ne sont que 13 au départ de ce groupe I. Du coup, on se rabat sur la listed Prix Hardatit (handicap – pour 5 ans et plus – 3600 mètres – haies), plus fournie en partants (16). Confirmé sur la butte Mortemart, Four Sox peut causer les trublions en puissance.

Ecarté des pistes d’octobre 2012 à avril 2014, Four Sox (n°13) se retrouve progressivement à l’heure actuelle, comme en atteste sa victoire à Compiègne le 15 mai dernier. Si l’on remonte un peu dans le temps, au sommet de son art à quatre ans, il avait devancé Lachlan Bridge (n°1) à poids égal dans le Prix Tournay, sur le parcours qui nous intéresse. Ce dimanche, il le retrouve avec huit kilos d’avantage. Confirmé sur les haies d’Auteuil (4 sur 5, dont un succès), il compte pas mal d’atouts dans son jeu et part notamment avec la confiance de son mentor, Jehan Bertran de Balanda : «Il revient bien. Il avait été longtemps absent de la compétition, il faut dire. Il a donc mis un peu de temps pour retrouver ses capacités. Son récent succès atteste de sa bonne condition physique actuelle. Il apprécie le terrain souple. Il a aussi déjà brillé sur cette butte Mortemart. J’espère le voir confirmer…»

Son rival et top-weight ici, Lachlan Bridge (n°1) est encore plus irréprochable sur les balais de la butte Mortemart (4 sur 4). Il n’a pas été revu dans les gros handicaps depuis sa victoire dans le toujours convoité, Prix Guillaume de Pracomtal, le 4 octobre 2012. Il a été pénalisé de 6 kilos depuis cette dernière tentative à ce niveau, mais au vu de sa récente démonstration du 22 mai, on se dit logiquement qu’il les mérite. A cette occasion, il laissait son dauphin à pas moins de 15 longueurs.

Plougala (n°4) reste sur deux promenades de santé, mais sur les gros obstacles. Ce retour sur les haies ne semble toutefois pas inquiéter Yann-Marie Porzier : «Ce sauteur de qualité est à l’aise en steeple-chase comme sur les haies. Il revient des gros obstacles. Mais il avait triomphé le jour de sa rentrée sur les balais. Il est resté très bien au travail. Il devrait logiquement répondre présent, une nouvelle fois.»

Tango Lima (n°8) va tenter d’apporter un troisième sacre consécutif à Jean-Paul Gallorini dans cet événement, après avoir remporté les éditions précédentes avec Sir Gallo (n°3), qui défend sa couronne, et Catmoves en 2012. Le 1er avril, dans le Prix Rose Or No, elle était simplement battue par Golden Chop et Plumeur, ce dernier ayant depuis fait sien la Grande Course de Haies de Printemps.  Certes, elle n’a jamais gagné dans la spécialité dans le Temple de l’Obstacle, mais n’a jamais failli non plus (4 places en autant de tentatives).

Second atout de Yann-Marie Porzier, Vangel de Cerisy (n°14) ne doit pas être condamné hâtivement sur son récent échec. Mieux vaut le juger sur sa cinquième place dans la Grande Course de Haies de Printemps.

Source : paris-turf.com

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Quinté du samedi 7 juin : Global Midnight bien engagée

Paris-TurfLe Prix du Quercy (Course B – Européenne – 2850 mètres GP – 6 à 10 ans), ce samedi 7 juin à Vincennes, s’annonce aussi intéressant qu’ouvert. Faisons confiance à cette pensionnaire des frères « Martens », en plein boum, qui devrait tirer au maximum profit de son bon engagement au premier poteau.

Quinze partants, dont quatre rendront vingt-cinq mètres, c’est la répartition du Prix du Quercy ce samedi sur la cendrée de Vincennes. Il s’agit d’une course passionnante, puisque bon nombre de trotteurs au palmarès déjà bien fournis s’affronteront.

Global Midnight (7), après une superbe campagne suédoise, qui a duré de ses 3 à ses 6 ans, ne cesse de progresser depuis son arrivée sur notre sol. Elle n’a, entre autres, jamais été prise en défaut dans les événements, se plaçant toujours dans la bonne combinaison en quatre tentatives (Prix Léo). Son entourage lui ôte une nouvelle fois ses ballerines pour qu’elle continue sur sa bonne lancée, comme le confirme son mentor Vincent Martens : «Elle a échoué de peu derrière la gagnante, Tellement Haufor, le mois passé. Elle finissait fort ce soir-là. Elle a travaillé normalement depuis. Elle est au top. La distance lui est indifférente. J’estime qu’elle a une très belle carte à jouer dans ce lot. Elle sera encore déferrée des quatre pieds, bien sûr. » Cette fille de Ganymède n’a encore jamais passé le poteau en tête sur notre sol. Ce samedi, elle semble bien placée pour briser l’écart. Quattro Ecus (13), son compagnon de box, lui, accomplira une rentrée gentille, après cinq mois d’absence.

Martens VS Souloy… C’est peut-être l’affiche annoncé de cet événement, quand on constate que le patron du Haras du Trémont aligne Global Manhattan (14),  Beckman (15), Take (10) et Mint Kronos (2). Le premier a laissé des regrets lors du Prix du Crépuscule le 23 mai. S’il gère sa mise en jambes, il est largement capable de remettre les pendules à l’heure dans un lot à sa portée. Quand au second, il n’a pu soutenir la comparaison dans la récente Copenhagen Cup. Même s’il semble traverser une période moins faste, le bruit court qu’il vole au travail. Un rachat de sa part n’est pas à exclure. Ses deux autres protégés viendront ensuite…

Ultra Classique (6), régulier, s’est classé bon quatrième lors de sa dernière prestation sur ce tracé le 25 avril (Prix Huberta.  Cette prestation est à rehausser, quand on sait qu’il rendait vingt-cinq mètres. Cette fois, il s’élancera au premier échelon. Il est donc normal que son entraîneur Emmanuel Bouyer  se montre confiant : « Il est dans son jardin sur ce profil sélectif à Vincennes. Il n’y a quasiment jamais déçu. Son avant-dernier chrono, de 1’13″7 sur le tracé du jour, lui donne une très belle chance en tête ce samedi. Je peux vous assurer de sa parfaite condition. Une course rondement menée servirait ses talents de finisseur. Je l’estime encore compétitif pour viser le podium. »

Malchanceuse en dernier lieu (revoir sa prestation dans la cinquième étape du GNT au Croisé-Laroche, Tzarine Fac (11) est à racheter les yeux fermés. Rappelons que sa seule sortie sur le parcours qui nous intéresse s’est soldée par une victoire, et qu’elle s’entend à merveille avec David Thomain, son partenaire (leur association affiche 9 sur 13). Enfin, Pingus Vang (1), qui ne fait pas le déplacement pour rien, et Lobell Countess (8), déferrée des postérieurs, peuvent jouer les trouble-fête.

Source : paris-turf.com

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