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Des dix-huit concurrentes qui vont prendre part au Prix de Cahors (course C – européenne – 60.000 € – 2700 mètres GP – 5 ans), nous détacherons la candidature de Baraka de Bougy, qui n’a pas fait de détails dernier lieu pour dicter sa loi sur ce parcours. Le fait qu’elle court de façon rapprochée ne semble pas déranger son mentor Christophe Ecalard.

Une fois n’est pas coutume au cours de l’hiver, c’est une épreuve au label européen qui nous est proposé ce lundi 22 février sur la cendrée parisienne, à l’occasion du Prix de Cahors. Les forces en présences composent un lot assez ouvert, et plusieurs candidates se tiennent de très près.

Pour autant, Baraka de Bougy (6 – Alexandre Abrivard) ne manque pas d’atouts. Si cette fille de Norginio se montre parfois fantasque, elle est capable de belles choses lorsqu’elle se montre appliquée, comme dans le Prix de Darnetal, où elle s’imposait enfin dans le temple du trot dans un style formidable. Installée en tête dans la descente, elle ne s’est plus laissée approcher, battant son record au passage. Cette fois pieds nus, et confiée à un pilote en forme, le doublé lui est ouvert, comme nous l’apprend son entraîneur Christophe Ecalard : « Elle a d’abord été malchanceuse en début d’hiver. Puis, pour ne rien arranger, elle s’est enlevée sur le poteau ce 24 janvier, perdant ainsi le bénéfice d’une belle victoire. Son succès lundi dernier était donc une juste récompense. Elle n’a pas eu une course dure ce jour-là. Elle paraît avoir bien récupéré. Elle sera déferrée totalement cette fois. Elle a du fond. Elle peut doubler la mise. »

C’est une étrangère, nommée Shadow Garc (5 – Pietro Gubellini), qui nous paraît le plus à même de lui donner la réplique. Cette italienne, déléguée par un pro en forme par chez nous, vient de réaliser un superbe baptême du feu sur notre sol, sur les 2100 mètres de la grande piste. Elle concluait bonne deuxième. Même si elle n’est déferrée que des antérieurs cette fois (elle affiche un score de près de 80 % ainsi dans sa patrie d’origine), elle peut transformer l’essai. C’est, en tout cas, ce qu’escompte son metteur au point : « Elle a bien couru d’emblée à Vincennes voilà trois semaines. Elle était alors deuxième derrière une jument de classe, Uza Josselyn. Elle en est débarrassée ici et elle retrouve des concurrentes qu’elle a dominées. Je lui vois évidemment une très belle chance, jugée sur ça. Elle est restée en excellente forme. Quant à l’allongement de la distance, il ne sera pas un problème… »Blue Story (17 – Pierre Levesque)

a laissé des regrets dans le Prix d’Agen le 23 janvier, prenant le galop alors qu’elle disputait les premières places. Ce n’est pas son habitude. Elle faisait preuve de constance auparavant. Elle a repris un peu de fraîcheur. Il ne faut pas la condamner. Bise d’Olitro (12 – Eric Raffin), comme notre préférée, reste sur un succès sur cette piste. Elle n’a jamais manqué sa cible sur cette longue distance de la grande piste. Confiée pour la première fois à Eric Raffin, il y a de la confirmation dans l’air.

Stella Di Azzurra (9 – Stella Di Azzurra) reste sur une sortie au niveau semi-classique de l’autre côté des Alpes. L’hiver dernier dans le temple du trot, elle avait montré de belles choses, en se plaçant notamment dans le Prix des Rouges Terres, un Quinté+ traditionnel. Si elle revient dans l’Hexagone, ce n’est pas pour rien. Enfin, la bien engagés Braga (18 – Pierre Vercruysse), la bien connue Belle Louise Mabon (13 – Yves Dreux) et la constante Bianca Nostra (14 – Christophe Martens) sont autant de bonnes clientes pour les places.

Source : paris-turf.com