Tag: Larc Prix Maurice de Gheest

C’est un Quinté+ de luxe qui est prévu ce dimanche 5 août à Deauville, dans le Larc Prix Maurice de Gheest (Groupe I – 1.300 mètres LD – 380.000 € – 3 ans et plus) qui a fait le plein de partants. Tenant du titre, Brando est en pleine forme et semble capable de doubler la mise.

Présenté par Kevin Ryan, l’homme de The Grey Gatsby (Jockey Club 2014), Brando (1 – T. Eaves) a affiché sa forme le 14 juillet à Newmarket dans la July Cup (Gr. I), où il n’était devancé que par U.S. Navy Flag. L’an dernier, il avait remporté avec brio cette même épreuve. Avant le coup, rien ne s’oppose à ce qu’il double la mise.

Entraîné sur place, City Light (4 – C. Soumillon) a franchi un palier ces derniers mois. Véritable métronome, il a débuté l’année par trois victoires avant de subir une défaite, avec les honneurs, à Ascot dans les Diamond Jubilee Stakes (Gr. I), où il n’était dominé que d’une courte tête. Même s’il peut encore manquer d’expérience au plus haut niveau, c’est un vainqueur potentiel. Stéphane Wattel y croit : « Il a manqué d’un rien à Ascot, montrant qu’il pouvait prétendre à bien courir face à une très forte opposition. Il est prêt et on espère qu’il va confirmer. Il a étonnamment bien récupéré de cette expédition, d’autant qu’il avait été très généreux. Il s’était montré nerveux au rond et tout s’était fait acrobatiquement ainsi que la sortie des boîtes. Un protocole a été mis en place pour éviter cela. »

Autre cheval régulier, Inns of Court (8 – M. Barzalona) a montré qu’il pouvait être « raccourci » après un début de carrière sur 1.400-1.600 mètres. Deuxième du Prix Jacques Le Marois (Gr. I) l’an dernier, il vient de renouer avec la victoire dans le Prix de Ris-Orangis (Gr. III), sur une distance (1.200 mètres) qu’il découvrait. Une chose est sûre, André Fabre ne l’aligne pas ici pour faire de la figuration.

S’il y a bien un homme incontournable à Deauville, c’est Freddy Head. Il a débuté le meeting de la plus belle des manières en enlevant le Prix Rothschild (Gr. I) avec With You. Déjà six fois vainqueur de cette épreuve, il sera doublement représenté ici, avec deux 3 ans. D’abord avec Efaadah (17 – A. Lemaitre), qui a devancé Inns of Court dans le Prix de la Porte Maillot (Gr. III), puis avec Polydream (19 – M. Guyon). Cette pouliche remarquablement née avait fait sensation sur cette piste, l’été dernier, en s’imposant à deux reprises, dans le Prix de Lisieux en débutant, puis dans le Prix du Calvados (Gr. III), avant de terminer deuxième du Prix Marcel Boussac (Gr. I). Après une rentrée discrète dans la Poule d’Essai des Pouliches (Gr. I), elle a renoué avec le succès de brillante manière dans le Prix du Palais-Royal (Gr. III). Méfiance !

Aidan O’Brien comptera surtout sur Fleet Review (14 – R. Moore). Ce fils de War Front a fait jeu égal avec Brando dans la July Cup (Gr. I) et s’était classé deuxième d’U.S. Navy Flag dans les Middle Park Stakes (Gr. I) à l’automne, ce qui lui confère une bonne chance. Mathieu Legars, manager de Coolmore en France, s’est exprimé : « C’est notre deuxième ou troisième meilleur sprinter de l’écurie en ce moment. Il a très bien couru à Newmarket lui qui avait gagné sa Listed auparavant au Curragh. À Ascot, ça s’était mal passé mais ça reste un hippodrome assez spécial. Jusque-là, il était assez consistant. Il sera à l’arrivée ici mais il y a de très bons chevaux. Et dans un sprint de 20 chevaux, il faut que tout se passe bien. »

Henri-Alex Pantall tente un coup de poker avec Wootton (13 – W. Buick), lequel n’a jamais couru sur une autre distance que le mile. Souvent brillant en début de parcours, il devrait apprécier le raccourcissement de la distance. S’il s’adapte au parcours rectiligne, ce quatrième de la Poule d’Essai des Poulains (Gr. I) dispose d’une belle carte à jouer.

Parmi les nombreuses chances possibles pour les places, nous opterons pour The Tin Man (6 – T. Queally). Vainqueur lors de sa rentrée, il s’est ensuite bien comporté à Ascot. Jugé sur ce qu’il a fait de mieux, il peut compléter le quinté gagnant.

Source : paris-turf.com

Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes gâtés ce dimanche 10 août à Deauville, puisque le temps fort de la journée, le Prix Maurice de Gheest (groupe I – 1300 mètres ligne droite – 3 ans et plus) sert de support aux paris à la carte. Ayant remporté six des huit dernières éditions, Freddy Head va tenter d’assouvir sa suprématie dans ce classique avec Thawaany.

Freddy Head a coché sur son calendrier le Prix Maurice de Gheest, l’un des temps forts du meeting sur la Côte normande. En effet, après avoir remporté les éditions 2006, 2007 et 2008 avec Marchand d’Or, il reste sur un hat-trick avec Moonlight Cloud. Cette année encore, le célèbre professionnel semble décidé à s’adjuger pour la septième fois ce groupe I, avec Thawaany (n°8), une jument dont il a toujours vanté les mérites, mais dont la carrière a été perturbée par quelques ennuis de santé. Elle se retrouve pleinement à l’heure actuelle, comme en atteste son facile trophée dans le Prix de Ris-Orangis ici-même. Depuis, son entourage n’a pas caché avoir visé cette épreuve. Pour son premier essai à ce niveau, son mentor compte sur elle, et ce malgré sa position en dehors dans la stalle 15 : «Elle vient donc de s’imposer dans le Ris-Orangis. Elle est restée en très belle forme. Cette pouliche de qualité s’adapte aux pistes souples. Cet atout lui permettra d’avoir quelques ambitions ce dimanche, même si elle monte d’un étage. Je l’ai toujours estimée…»

Gregorian (n°3) a pour sa part séduit le 12 juillet à Newmarket, où il a mis du temps à pouvoir s’exprimer avant de terminer de très plaisante manière. Il prouvait à cette occasion qu’il n’était pas ridicule face à Slade Power, qui truste les trophées outre-Manche. Seule ombre au tableau, ses deux essais en France n’ont pas été concluants.

Vorda (n°15) a rendu le champ de courses pour son retour en France, dans le Prix de la Porte Maillot. A cette occasion, elle a complètement raté son départ sur 1400 mètres, avant de revenir terminer tout près des premiers. Elle retrouve le profil de Deauville, qui lui avait souri l’an passé dans le Prix Morny.  Elle était simplement battue par No Nay Never, qui n’est pas le premier venu. Philippe Sogorb ne semble pas forcément inquiet par les récentes facéties qu’elle a montrées pour sa rentrée : «Elle est en forme. Elle n’a pas toujours été très chanceuse cette saison. Elle revient toutefois sur sa vraie distance cette fois. Je suis confiant.»

Sommerabend (n°6) est meilleur que jamais depuis le début de l’année, ayant déjà passé le poteau en tête à trois reprises. Il a notamment glané récemment  l’une des épreuves référence, dans laquelle il tenait en respect American Devil. Théo Bachelot en tire la quintessence. Pour preuve, ensemble, ils ne sont jamais sortis du couplé gagnant. Autant dire qu’il ne manque pas d’atouts dans son jeu.

Source : paris-turf.com