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Epreuve disputée sur les 2.700 mètres de la grande piste de Vincennes, ce dimanche 20 septembre, le Grand Prix du Portugal a fait le plein de partants, avec pas moins de dix-huit chevaux répartis sur un même échelon de départ. En pleine possession de ses moyens, Udson de Retz, dans sa catégorie, semble en mesure de tirer son épingle du jeu.

Malheureux cinquième le 29 août sur les 2.850 mètres de la grande piste de Vincennes, puis auteur d’une fin de course remarquée dans le Grand Prix de Reims, le 10 septembre (4^e), Udson de Retz (3 – J.-M. Bazire) détient assurément une belle carte à jouer. Ce pensionnaire de Franck Leblanc évolue sur un parcours de tenue, favorable pour ses aptitudes, et s’est imposé lors de ses deux uniques associations avec son driver du jour. Déferré des quatre pieds, il faudra compter avec lui au moment de l’emballage final.

L’opposition au fils d’And Arifant sera conduite par Urgos du Cèdre (6 – T. Levesque). Cet élève de Jean-Pierre Lecourt a prouvé sa bonne condition en province lors de ses deux dernières sorties, et aborde ce rendez-vous dans une condition physique optimale. Titulaire de trois accessits en cinq prestations sur le tracé, et très performant déferré des postérieurs, il est capable de tenir la dragée haute à notre préféré. Son mentor a d’ailleurs déclaré à son sujet : « À Châteaubriant, la course s’est jouée sur un sprint final. Ce n’est pas ce qu’il préfère. De plus, il n’avait pas couru pendant trois semaines et avait certainement besoin de cette course. Au travail, depuis, il me paraît très bien. Il est meilleur à main gauche pour un engagement que j’ai repéré. Il n’a pas les 6 à affronter. À l’issue d’un bon parcours, il est capable de terminer sur le podium. »

Tagada Castelets (5 – A.-A. Chavatte) n’est pas de tous les jours mais n’en est pas pour autant dénuée de moyens. Dernièrement, à Laval, elle n’a pas bénéficié du meilleur des parcours et ne peut être condamnée sur cet échec.  Le 14 août, elle a devancé un certain Ultimate du Rib (qui devait lui rendre 25 mètres), deuxième du Prix Bernard Le Quellec, jeudi. Dans ces conditions, mieux vaut l’avoir avec que contre soi. Arnaud Chavatte nous  a confié : « Autant elle a bien couru à Pornichet, autant elle s’est montrée décevante à Laval. A sa décharge, je l’avais laissée à l’herbage et elle a trop profité. J’ajoute que je l’ai probablement démarrée un peu vite. C’est une jument avec laquelle il est préférable de venir en progression. Dimanche, je ne la vois pas gagner, mais elle doit pouvoir se placer. Pour son confort, elle aura des alus. »

Titulaire de sept accessits en dix essais sur le parcours, Unique de l’Iton (8 – E. Raffin) est un véritable spécialiste des 2.700 mètres de la grande piste. Ce représentant de l’Ecurie de l’Iton a désormais trois courses de rentrée dans les jambes, et approche de son meilleur niveau. Confié pour la première fois à Eric Raffin, en pleine réussite, il s’annonce compétitif, au moins pour les places d’honneur.

Midsummer King (4 – J.-C. Sorel), en forme, n’effectue pas le déplacement à des fins touristiques et tentera de brouiller les pistes en compagnie de Théo d’Erah (12 – D. Thomain), dur à l’effort, de Capello Bob (15 – C. Martens), estimé, et d’Udo’s Oiler (7 – D. Locqueneux), jugé sur ses meilleurs titres.

Source : paris-turf.com