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Ce vendredi 17 juillet à Cabourg dans le Grand Prix de la Ville (Course B – européenne – 54.000 € – 2850 mètres – 5 à 10 ans), Agora devrait poursuivre sur sa belle lancée. Cette pensionnaire d’Alexandre Buisson possède des atouts de choix pour réussir ses débuts sur la piste normande.

Quelques bases solides ressortent après l’étude du Grand Prix de la Ville de Cabourg lors de la réunion nocturne. La plus solide, selon nous, se situe au premier échelon. Elle se nomme Agora (2 – Franck Nivard), et même si c’est l’une des moins riches du lot, elle n’est certainement pas la moins douée.

Sa musique, presque irréprochable, parle pour cette fille de Prodigious. Un peu moins tranchante cet hiver, son entourage a préféré la laisser tranquille au début du printemps, pour lui redonner un peu de fraîcheur. Après une nécessaire rentrée à Enghien  le 18 avril (en étant chaussée), elle n’a pas tardé à reprendre le cours de ses bonnes sorties, gagnant à la fois sur le plateau de Soisy, mais aussi à Pontchâteau. Cette fois, c’est Franck Nivard qui revient aux affaires (trois succès ensemble). Sans ses ballerines, son score culmine à 75 % (6 sur 8). Elle découvre le profil de Cabourg, mais sa seule sortie corde à droite, sur l’herbe de Vitré, s’est soldée par une victoire. Bien placée au premier échelon, il convient de la surveiller de près, comme nous le précise son mentor Alexandre Buisson : «Elle s’est très bien défendue à La Rochelle où elle a pu placer sa pointe de vitesse. Elle n’a pas couru depuis six semaines mais j’ai fait de cette course un objectif. J’ai bien eu peur d’être éliminé. Elle a travaillé régulièrement et demeure prête. Le profil de Cabourg ne va pas la gêner. Elle a franchi un palier ces derniers temps. Pieds nus, elle dispose d’une belle chance. »

Toujours au premier échelon, et toujours du côté de la gent féminine, nous nous méfierons d’Alpine du Rib (3 – Jean-Loïc Claude Dersoir). Contrairement à notre favorite, Cabourg, elle connaît, pour s’y être placée à deux reprises en trois tentatives. Le 27 juin, elle s’offrait le scalp de l’excellente Viva Lover, à Vire. Sa forme est indéniable, tout comme sa tenue de base. Il est donc normal que son entraîneur Joël Hallais soit confiant : «Elle a bien gagné à Vire récemment face à une opposition dans ses cordes. Elle a parfaitement récupéré de ses efforts et se présentera en pleine possession de ses moyens. Elle monte un peu de catégorie mais a l’avantage de partir en tête. Sérieuse et maniable, elle va donner le meilleur d’elle-même. Si je ne la vois pas s’imposer, elle dispose d’une très bonne chance pour conclure à l’arrivée. » Undici (10 – Pierre Vercruysse) a tiré son épingle du jeu (3^e) dans le Prix du Roussillon le 27 juin, malgré un déroulement de course désastreux. Il ne peut rêver meilleur engagement ce vendredi. Seul son manque d’expérience à main droite pourrait lui être préjudiciable. Longtemps éloigné des hippodromes, Brasil Boko (8 – Dominik Locqueneux) possède désormais deux courses dans les jambes, et profite d’une belle situation aux gains. Ce suédois d’origine est capable de se rappeler à notre bon souvenir. Utopiste (9 – Tony Le Beller) n’a pas apprécié le profil de Segré le 28 juin. Plus à son aise corde à droite, il mérite crédit.

Même s’il vient de décevoir, Univers Solaire (4 – Mathieu Mottier) est en mesure de se réhabiliter vu que cette fois, il sera complètement déferré (deux succès en trois essais dans cet uniforme). Tiger Danover (16 – David Thomain), qui descend nettement de catégorie, Vignia la Ravelle (6 – Eric Raffin), sans ses baskets cette fois ou Sir de l’Esque (5 – François Lecanu) feront mieux que de la figuration.

Source : paris-turf.com

Ce vendredi 18 juillet sur l’hippodrome de Cabourg à l’occasion du Grand Prix de la Ville de Cabourg (Course B – européenne – 54.000 € – 2850 mètres – 5 à 10 ans), ce pensionnaire de Jean-Michel Bazire présente de solides garanties. L’une d’entre elles est son invincibilité corde à droite, en trois essais.

Ce vendredi soir dans le Prix de la Ville de Cabourg, plusieurs partants du premier échelon semblent en mesure de tirer leur épingle à jeu, à commencer par Vinci de l’Abbaye (5 – Jean-Michel Bazire). Il aligne les bonnes prestations comme des dominos, que ce soit à Vincennes comme en province. Il a tenté sa chance à trois reprises à main droite (Caen, Saint-Galmier, Vichy), pour autant de victoires. Quand on sait à quel point il faut être un bon droitier sur cet hippodrome, un tel palmarès retient l’attention. Le 28 juin dernier à Chatelaillon-La Rochelle, confié à Nicolas Chéreau, il préparait cette épreuve. Cette fois, il devrait faire parler la poudre pour la victoire, d’autant que son entraîneur se remet aux commandes : «Avant les forfaits, j’avais peur d’être éliminé pour cette belle course, mais nous avons notre place. Il a déjà gagné à Vichy et, même si la corde à droite ne va donc pas lui poser de problème, je le préfère limite à main gauche désormais. Cela dit, mon cheval est très bien au travail. A La Rochelle, il a été devancé par deux bonnes juments. » Même s’il a cinq ans (l’un des deux plus jeunes ce vendredi soir avec Volcan d’Urzy (10 – Jean-Philipe Dubois)), il peut regarder ses aînés droit dans les yeux. Après tout, lors de son succès dans l’édition 2012 de ce quinté+, Tornado Bello (14 – Thomas Levesque) avait le même âge…

Ce vendredi soir, le représentant de Mike Lenders rend la distance, et garde ses fers. Il court sûrement sans pression. En revanche, le bon engagement de Your Love Lois (9 – Rick Ebbinge) attire l’attention. Ce trotteur d’origine hollandaise demeure dans une forme étincelante. Toutefois, une interrogation se pose, celle de son adaptation à main droite… Ursa Major (3 – François Lecanu), elle, n’a plus à faire ses preuves sur de tels profils. Elle constituait la note le dernier coup dans le Prix des Valérianes, alors qu’elle s’élançait au second échelon. Cette fois, elle n’aura pas ce handicap. Elle mérite la plus grande attention, comme le souligne Stéphane Provoost : «Elle a fini en trombe dans le Prix des Valérianes après avoir attendu. Je ne vous cache pas que cette épreuve est un de ses objectifs de l’été. En tête, il va falloir compter avec elle. Physiquement, elle est pleine peau. Elle excelle sur les parcours corde à droite et peut effectuer les derniers six ou sept cents mètres de course sur un drôle de pied. » L’écurie Danover sera quadruplement représenté, avec Ursa Major, mais aussi Qui Ter Blekte (10 – Lylian Bullier) et Spirit Beji (11 – Gabriele Gelormini) qui préparent de futurs rendez-vous, et Turquoise Blue (2 – Christophe Lebissonnais) qui, selon son mentor, est capable de « surprendre à belle cote », vu sa condition physique actuelle.

Parmi les autres belles chances, citons Tamisso (6 – Cédric Mégissier), capable de bien faire à l’issue d’un déroulement de course favorable, Starter du Rib (15 – Jean-Loïc Claude Dersoir), dont l’entourage a préféré cet événement plutôt que le Prix de Buenos-Aires ce samedi à Enghien, ou encore Tarass d’Amour (4 – Eric Raffin), annoncé « pas mal » pour sa rentrée. Enfin, Speedy Cruz (7 – Charles-Julien Bigeon), sur la pente ascendante et déferré des quatre pieds, doit être retenu en fin de jeu.

Source : paris-turf.com