Il faudra moins d’une minute pour couvrir les 1.000 mètres du Grand Handicap des Sprinters. Un vrai sprint avec comme épreuve de référence le Prix de Newmarket (photo ci-dessus) disputé le 1er juin à Maisons-Laffitte.
Par le passé, les gros poids se sont souvent taillés la part du lion dans cette épreuve de vitesse. En 2011, Spectacle du Mars avait triomphé sous 62,5 kilos et Myasun en avait fait de même en 2012 sous 61 kilos. Quant à l’an passé, les quatre premiers figuraient parmi les six gros poids de la course. Priorité donc au haut du tableau.
Les incontournables
Elabela : L’an passé, cette pensionnaire de John Hammond avait balayé l’opposition dans la deuxième épreuve de ce handicap. Remontée de quatre kilos, elle a montré qu’elle n’avait pas atteint ses limites en s’imposant tout aussi facilement dans le Quinté+ du 4 mai disputé sur les 1.000 mètres de Chantilly. Plus récemment, elle s’est classée quatrième du Prix de Newmarket sur la distance qui nous intéresse et ce, à l’issue d’un bon effort final. Certes, elle reste sur un échec à Maisons-Laffitte (sur 1.200 mètres) mais elle retrouve ce jeudi sa distance de prédilection. Dotée d’un coup de reins très efficace, elle s’annonce comme une prétendante sérieuse au succès.
Myasun : Ce représentant de l’écurie Jarlan a remporté cette épreuve en 2012 avant de se hisser au niveau supérieur en remportant les Prix de Seine-et-Oise (Groupe 3) et de Meautry (Groupe 3). Cette année, il s’est montré présent à chacune de ses sorties. Régulier, doté d’une vitesse de base certaine, il devrait une nouvelle fois prendre part à l’arrivée. Afin de le mettre bien à son travail, son entourage va le munir d’oeillères australiennes, un artifice qu’il a déjà porté victorieusement dans sa jeunesse.
Frascata : Ce pensionnaire d’Yves de Nicolay avait remporté un Quinté sur 1.000 mètres l’an passé à Longchamp avant de finir quatrième de ce Grand Handicap des Sprinters à Deauville. Cette saison, il s’est mis en évidence dans plusieurs Quinté sans pouvoir cependant obtenir mieux qu’une cinquième place. Evoluant à domicile, il aura à coup sûr son mot à dire. Sa tentative dans le Prix de Newmarket (5ème tout près) nous incite à le retenir très haut. Il sera monté par les très en forme Pierre-Charles Boudot.
Les challengers
Quirinus : On lui pardonnera son récent faux-pas sur les 1.300 mètres de la PSF de Deauville. Troisième auparavant du fameux Prix de Newmarket, un rachat de sa part est tout à fait possible d’autant qu’il sera muni d’oeillères pour la première fois de sa carrière. C’est le plus capé dans les Quinté+ avec 36 participations. Il a notamment fini quatrième de cette épreuve en 2013. Vite sur jambes, il faut s’attendre à le voir rapidement à la pointe du combat.
Cheviot : Le 1er juin dernier, il a remporté son handicap sur 1.000 mètres dans un temps inférieur à celui du Prix de Newmarket disputé plus tôt dans la journée. Il confirmait par la même ses deux succès du printemps sur des tracés rectilignes à respectivement 59/1 et 40/1. La vitesse ne lui fait donc pas défaut. S’il répète cette performance du 1er juin, il peut mettre à mal les favoris.
Bajan Tryst : Il a réussi l’exploit de triompher sous 66,5 kilos le 26 juillet dernier sur les 1.200 mètres de Maisons-Laffitte. Au mieux de sa forme et ayant enlevé un handicap similaire l’an passé en 37 de valeur (contre 38 cette fois), on se gardera bien de faire fi de ses chances. C’est un cheval qui sait gagner : 10 victoires en 59 sorties.
Ghor : A l’image de son compagnon d’entraînement Divin Léon, vainqueur du Quinté de lundi à Châteaubriant, il connait une belle réussite dans les Quinté. Rapide comme l’éclair, il a les moyens de participer à l’arrivée s’il est bien disposé. Ce vénérable serviteur a en effet besoin d’un parcours à sa convenance pour donner sa pleine mesure. A fini deuxième du Prix de Newmarket, le dernier gros handicap sur 1.000 mètres.
Moscow Eight : C’est un vrai cheval de 1.000 mètres et il affectionne le bon terrain ce qui sera le cas ce jeudi. Impérial lors de son avant-dernière sortie à La Teste, ce pensionnaire de l’irlandais Eoghan O’Neill peut tout à fait ambitionner une place parmi les cinq premiers. A l’âge de neuf ans, c’est l’un des concurrents les plus endurcis de la course. Un critère important.
Les impasses
Diamant de Vati : Il reste sur plusieurs sorties décevantes. Loin manifestement de son meilleur niveau, on préfère le revoir dans de meilleures conditions. Plus performant sur piste en sable fibré.
My Approach : Après un an et demi d’absence, ce pensionnaire de Robert Collet s’est montré inexistant dans une épreuve à réclamer disputé sur 1.500 mètres PSF. N’ayant jamais évolué sur une distance aussi courte, il n’intéressera que les amateurs de surprise.
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