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C’est à Feurs que les trotteurs âgés de 7 à 10 ans ont rendez-vous pour le quinté+ de ce lundi 6 octobre, le Grand Prix de la Ville de Feurs, épreuve européenne disputée sur le parcours des 3500 mètres. Les concurrents dont le compte en banque est inférieur à 173.000€ bénéficient d’un avantage initial de vingt-cinq mètres. Cela sera-t-il suffisant pour résister à Tina du Citrus, que l’on a vu briller dans des meilleurs lots et qui est proche de sa course.

Modèle de régularité depuis plusieurs semaines dans des lots bien composés, Tina du Citrus (16 – Eric Audebert) fait office de solide point d’appui. Car même si elle doit rendre vingt-cinq mètres, cette fille de Niky retrouve un profil sur lequel elle a pris trois places au autant d’apparitions. De plus, elle évolue encore déferrée des quatre pieds et fait face à un engagement de choix, à moins de 10.000€ du plafond des gains. Affrontant une opposition dans ses cordes, elle trouve une belle occasion de renouer avec la victoire, qui lui échappe depuis le 31 août 2013. Jean-Michel Asin, son metteur au point, affiche des ambitions : « Elle a très bien tenue sa partie à Toulouse. Elle finissait tout près de chevaux partis vingt-cinq mètres devant elle ce jour-là. Elle n’a pas vraiment d’engagements favorables en ce moment. Celui-ci peut en paraître un, mais il faudra tout de même tourner autour des autres encore. Cette bonne droitière a déjà… réussi à Feurs. Je compte sur elle, après avoir attendu comme d’habitude. »

Avant le coup, ce sont les concurrents qui s’élancent au même échelon, qui s’avèrent être ses plus sérieux rivaux. A commencer par Quartz de Vindecy (11 – Ludovic Peltier), totalement déferré pour l’occasion, et qui n’a plus à faire ses preuves à Feurs, où il a vaincu deux fois et pris trois places. Dur à l’effort, ce fils d’Indy de Vive, doté d’une tenue à toute épreuve, constitue l’une des bonnes chances de la course. Ringen de Génétine (10 – Herve Chauve-Laffay) s’est montré décevant en dernier lieu, à Toulouse, mais le condamner uniquement sur cette sortie en demi-teinte serait risqué. Car auparavant, il a montré d’évidents moyens et devancé la plupart de ses rivaux du jour. Efficace « déchaussé » des postérieurs, il mérite d’être repris en confiance. Les propos de son entraîneur-driver vont, d’ailleurs, dans ce sens : «  Il a bien couru à Toulouse dans un lot de bonne facture récemment, même s’il ne se classait que septième. Le gagnant était un certain Ulk Medoc. Il n’apprécie pourtant pas trop les voyages et il avait dû rester plus de cinq heures dans le van ce jour-là, sous une température élevée. Il joue pratiquement à domicile cette fois. Il sera encore les postérieurs nus… »

Au premier poteau, Sire de Janzé (5 – Franck Furet) constitue l’une des principales menaces. Car, si sa musique brute n’attire pas forcément l’œil, ce pensionnaire de Franck Furet a fourni quelques performances intéressantes depuis le début de l’année, notamment pieds nus, comme c’est le cas ce lundi. Bon gaucher et doté d’une certaine tenue, il est capable de bien faire. Les plus récentes prestations de Lets Go On (4 – Jean-François Senet) le montre proche d’un succès. Il faut donc le retenir assez haut dans un pronostic. Tiger Danover (14 – François Lecanu), qui n’a plus à faire ses preuves à ce niveau de la compétition et bien engagé, ainsi que Quattro d’Ar (13 – Laurent Lamazière), confirmé sur cet hippodrome, ont leur mot à dire aussi.

Qui Sait (9 – Yvan Berger), quatrième de cette épreuve en 2013, Rickshow (15 – Benjamin Goetz) bien connu des quintéistes, Rebel de Joux (12 – Franck Jamard), plus efficace sur les traces à main droite, ou encore Mindsummer King (1 – Jean-Christophe Sorel), peuvent être envisagés en bout de combinaison.

Source : paris-turf.com