La province est à l’honneur ce mercredi 22 mars à l’occasion du Grand Prix Dynavena Maisagri Duran, disputé sur les 2.625 mètres de la piste d’Agen. Irréprochable sur le tracé en sept sorties, en forme, et confirmé en pareille société, Brissac s’annonce comme le cheval à battre.

Brissac (17 – J.-A. Eliphe) n’est plus sorti du couplé gagnant depuis le 25 octobre 2016 et aborde ce rendez-vous dans une condition physique optimale. Titulaire de quatre succès et de trois places, lors de ses sept tentatives sur le parcours proposé, et performant déferré des postérieurs, ce fils de Ni Ho Ped d’Ombrée doit profiter de cet engagement favorable pour remporter un troisième succès consécutif. Son mentor a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Il a réalisé une performance extraordinaire, le 5 mars. Le temps était exécrable et il a pris un départ catastrophique. Malgré cela, il a encore trotté 1’12’7. J’appréhendais un peu cette course car il venait de débuter la monte mais cela a eu un effet bénéfique. Depuis, il a fait de l’entretien et paraît toujours aussi bien. Tout se présente bien avant le Grand National du Trot de Toulouse. »

Mais, comme une course n’est jamais gagnée d’avance, l’élève de Jean-Alain Eliphe devra se méfier d’Azaro d’Eva (6 – A. Abrivard). Fautif au départ dernièrement, il a toutefois tracé un parcours encourageant, en retrait, pour se classer au sixième rang. Bien situé au premier échelon mercredi, cet excellent droitier n’aurait qu’à se montrer appliqué jusqu’au passage du but pour jouer les premiers rôles, d’autant qu’il avait tenu la dragée haute à un certain Afghan Barbés le 1^er mars dernier, sur le plateau de Soisy.

Bon Copain (10 – E. Raffin) est sur la montante. Ce représentant de Jean-Yves Rozé bénéficie de conditions de course idéales, à la limite du recul, et son entraîneur n’a pas hésité à le déferrer des postérieurs pour ce bel engagement. A son affaire pistes plates, il semble capable d’arbitrer les débats.

Victoria du Viaduc (5) ne part pas battue d’avance comme nous l’a confié Benjamin Goetz : « À Toulouse, elle avait fait preuve d’une large supériorité, sans que j’ai besoin d’utiliser les artifices. Ses deux courses suivantes ne comptent pas mais auront eu le mérite de l’amener en belle condition pour ce bel engagement au premier échelon. Elle sera déferrée des quatre pieds et confiée à Matthieu Abrivard. Bien sûr, il y a Brissac au départ, mais nous avons des ambitions. »

Diadora B.R. (7 – C. Martens) vient de jouer de malchance sur la cendrée de Vincennes. Restée dans un bel état de forme, elle doit profiter de son avantage initial pour jouer les trublions, à l’image de Geisha Sund (8 – D. Locqueneux), placée lors de son unique essai sur le tracé.

Victoria de Marzy (9 – G. Gelormini) a déjà prouvé son aptitude au tracé agenais. Déferrée des postérieurs, elle garde son mot à dire, comme Aribo Mix (2 – D. Cordeau), spécialiste de la piste.

Source : paris-turf.com

L’événement de ce mercredi 23 mars à Agen, le Grand Prix Dynavena Maisagri Duran (Attelé – Course Européenne – 5 à 10 ans – 2.625 mètres), ne semble pas, avant le coup, très difficile à déchiffrer. Les favoris devraient logiquement se mettre à l’honneur. Pas mal placé en tête, Boléro des Vignes a manifestement une belle carte à jouer.

Récent lauréat sur le parcours proposé, Boléro des Vignes (7 – Alain Laurent) semble en mesure de remettre le couvert dans l’événement de ce mercredi 23 mars à Agen, le Grand Prix Dynavena Maisagri Duran. Avant sa belle victoire ici-même, il s’était bien défendu à Vincennes dans des lots de bonne facture. Le fils de Quai Bourbon devrait profiter de sa position au premier échelon pour mener la vie difficile à ses adversaires. En tout état de cause, il partira avec la confiance d’Alain Laurent : « Après avoir couru toute la saison dernière, il avait besoin de se reposer cet hiver. Il n’a pas mis de temps à revenir au mieux et a gagné facilement dernièrement sur ce parcours d’Agen. Dans la foulée, il bénéficie d’un bel engagement même s’il y a quelques sérieux clients au second échelon de départ. Cependant, il peut doubler la mise. »

L’autre 5 ans de la course, Conlight As (14 – Christophe Martens), est moins bien loti aux vingt-cinq mètres. Il a cependant montré suffisamment de moyens pour espérer jouer les premiers rôles. Cinquième du Critérium Continental (Gr.I) avant de prendre deux accessits face à l’élite de sa génération, il faudra compter avec lui, comme le pense son mentor Svante Bäth : « Il s’est parfaitement acclimaté à son nouvel environnement et a réalisé de belles prestations à Vincennes cet hiver. Depuis sa dernière sortie, il a conservé une forme optimale. Le fait d’évoluer à main droite pour la première fois ne m’inquiète pas du tout. C’est un bon vireur. Je ne connais pas bien mes adversaires, mais l’engagement est bon et le cheval au mieux. J’ai des ambitions. »

Troisième du récent Grand Prix de Paris, Tagada Tagada ((16 – Matthieu Abrivard) est également une candidate aux premières places. Cette performance peut paraître flatteuse mais la jument d’Emmanuel Varin ne faisait que confirmer les bonnes dispositions montrées durant l’hiver. Elle a sa place à l’arrivée tout comme la cendrillon de l’épreuve, Geisha Sund (1 – Dominik Locqueneux), qui reste sur de bons résultats à Vincennes. Univers de Daidou (9 – Thierry Duveldestin) et Tempête d’Hermès (8 – Antoine Wiels), qui ont des titres à main droite, constituent de bons trouble-fête.

Source : paris-turf.com