Ce lundi 25 janvier, semaine du Prix d’Amérique Opodo, on attaque par un événement réservé aux galopeurs sur la Riviera, le Prix du Languedoc (handicap divisé – réf : +20 – 2000 mètres PSF – 4 ans). Ecureuil, en constants progrès, peut faire mouche d’emblée dans les événements.
Ecureuil (n°2 – M. Guyon) n’a pas manqué sa reprise de contact, le 3 janvier à Deauville. Il a repoussé jusqu’au bout la bonne attaque de New Frosty, qui a fait l’arrivée d’un événement fin septembre à Maisons-Laffitte. Il se plaît tout particulièrement sur le sable. En quatre tentatives sur cette surface, il a signé deux succès et une place (75% de réussite). Maxime Guyon lui sera associé pour la première fois. Autant dire qu’il ne manque pas d’atouts dans son jeu pour ses premiers pas dans les événements. Malgré les trois kilos supplémentaires, il s’annonce redoutable !
Almutawa (n°6 – V. Seguy) reste également sur une plaisante victoire, sur l’anneau de Vivaux. A cette occasion, le fils de Naaqoos a dicté sa loi dans un véritable canter. Il tourne dans une assiette à gauche et n’a d’ailleurs jamais été battu sur cette corde (2 sur 2), tout comme sur la distance de 2000 mètres. Charles Gourdain, qui a préféré cette épreuve à une autre course à Pau le 29 janvier, nous a livré ses ambitions : «Il se plaît beaucoup sur le sable. Mais ce qu’il affectionne le plus, c’est la corde à gauche. Ses deux derniers succès sont dans des lots n’ayant rien d’extraordinaire, sur l’hippodrome de Marseille-Vivaux. Il faut maintenant voir ce qu’il peut faire à ce niveau, avec une valeur moins intéressante. Il est en bonne condition. Il va pouvoir passer un test sérieux.»
Véakalto (n°3 – F. Blondel) ne doit pas être condamné sur son dernier échec, où il se présentait de façon trop rapprochée. Il enregistrait alors son unique échec sur la PSF (6 sur 7, dont 3 trophées). Il a l’avantage d’avoir déjà couru au niveau quinté. Le 20 octobre, à Deauville, il complétait le podium gagnant au prix d’un excellent rush final. Frédéric Rossi le juge capable de remporter une épreuve de ce genre. Pourquoi pas dès ce lundi ? Seule ombre au tableau, il a hérité de la corde 16.
Nabunga (n°14 – C. Demuro) est littéralement transformé depuis qu’il évolue avec les œillères. Il n’a jamais été pris à défaut depuis qu’il les porte (7 sur 7, dont une victoire). Il retrouve notre préféré avec trois kilos d’avantage par rapport à leur dernière sortie commune. Gianluca Bietolini y compte : «Il vient d’aligner quatre bonnes prestations sur le sable. Il faut le laisser respirer en début de course. Il sait alors bien finir. C’est un droitier très confirmé. Il a toutefois déjà eu l’occasion de travailler corde à gauche sans le moindre problème. Je lui vois une belle chance.»
Alcoy (n°4 – I. Mendizabal) ne compte qu’un échec en sept prestations et représente le redoutable entraînement de Jean-Claude Rouget. Il a depuis pleinement rassuré sur l’hippodrome de Toulouse, échouant d’un rien pour un meilleur classement.
Source : paris-turf.com
Plat – Première épreuve – Course D – Handicap divisé – Réf. : +20 – 52 000€ – 2000m – 16 partants – Sable fibré – corde : à gauche – Pour poulains entiers, hongres et pouliches de 4 ans, ayant couru depuis le 1er juillet 2015 inclus. – Allocations : 52 000 € (24440 9880 7280 4680 2860 1820 1040)
Le meeting de plat bat actuellement son plein sur la Riviera et propose ce vendredi son 2e quinté. Après les 4 ans, place cette fois-ci aux chevaux d’âge. Aucun concurrent étranger n’est au départ d’une épreuve qui s’annonce plus simple à déchiffrer que la précédente. Tenant du titre, le vétéran King Air n’a rien perdu de sa superbe…
Commentaires récents