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Ce vendredi 15 août, c’est le Grand Handicap de Deauville, ouvert aux galopeurs âgés de 3 ans et plus, sur le parcours des 1600 mètres, en ligne droite, qui sert de support aux enjeux à la carte. Comme chaque année, l’épreuve s’annonce des plus ouvertes. Remarqué pas plus tard que ce lundi dans la huitième étape du Défi du Galop, My Stone s’annonce redoutable, d’autant que les pluies annoncées devraient jouer en sa faveur.

Auteur d’une plaisante fin de course pas plus tard que ce lundi sur l’hippodrome de Clairefontaine, sans être bousculé par son partenaire, My Stone (3 – Frédéric Spanu) s’annonce redoutable. En plus d’être un véritable spécialiste des terrains pénibles, ce fils de Vatori avait vaincu plus facilement que ne l’indiquait l’écart à l’arrivée lors de son avant-dernière sortie, déjà  ce niveau, et sur cette même distance, face à plusieurs de ses rivaux du jour. De fait, c’est un sérieux candidat au succès.

Mogadishio (5 – Delphine Santiago), qui n’a pu que le voir passer dans l’épreuve-référence,  va cependant tenter de prendre sa revanche sur notre favori. Modèle de régularité depuis plusieurs semaines et dépendant de l’entraînement fort redoutable de Sacha Smrczek, nul doute qu’il va lui apporter la réplique. Il ne faut d’ailleurs pas oublier qu’il avait triomphé avec la manière dans le Grand Handicap de Chantilly, début juin. Son mentor ne cache pas son optimisme : « Il travaille normalement en ce moment. Il est certes meilleur par bon terrain. Mais il a aussi déjà très bien couru sur des pistes souples, comme la dernière fois. Il est d’ailleurs deuxième d’un quinté ce jour-là tout en ayant aussi perdu un fer. Il peut avoir de sérieuses ambitions ici, évidemment ».

A la recherche de sa course depuis quelques semaines, Kourk (15 – Mickaël Barzalona) devrait recueillir de nombreux suffrages. Il faut dire que dans ce type d’épreuves, l’élève de Jean-Marie Béguigné a rarement déçu. Fils de Slickly, il devrait parfaitement s’accommoder à la piste profonde, et donc, lutter pour la victoire, d’autant qu’il se trouve idéalement situé en bas de tableau.

Line Drummer (2 – Umberto Rispoli) vient de faire belle impression dans le Prix Messidor (groupe III), devançant une certaine Matorio, alors qu’il a été piégé par une allure peu sélective. Pour sa première participation à un handicap, il convient de prendre au sérieux la candidature de ce fils de Galileo, d’autant que Jérome Reynier sait cibler ses engagements. Ce dernier affiche quelques ambitions : « Il a très bien couru lors du récent Prix Messidor où il a fini. Les conditions n’étaient pourtant pas optimales, après s’être présenté aux ventes quelques heures plus tôt. Les pluies tombées sur Deauville devraient rendre la piste souple. C’est un avantage pour lui. Il va être compétitif malgré ses 59,5 kilos, s’il peut suivre le bon wagon. Il a besoin d’une course rythmée. Je suis assez confiant d’autant qu’il s’est déjà sorti honorablement de pelotons touffus ».

Xotic (7 – Christophe Soumillon), dont la valeur a été revue (moins deux livres), est cette fois associé à Christophe Soumillon. Un rachat de sa part est envisageable. Saphirside (10– Grégory Benoist) a bien conclu dans le Grand Handicap de Maisons-Laffitte, pour compléter la combinaison gagnante du quinté+. Les pensionnaires de David Smaga connaissant une belle réussite actuellement, il peut, encore, répondre présent.

Roero (1- Maxime Guyon) devra, malheureusement, s’élancer tout en dehors, qui plus est, avec soixante kilos à porter. Il est cependant difficile de le condamner, au vu du style de son récent succès. Mon Choix (9 – Christophe-Patrice Lemaire) a été retardée dans sa préparation, mais possède suffisamment de qualité pour brouiller les cartes en pareille société. King Air (6 – Raphaël Marchelli), malheureux lors de son avant-dernière sortie, à ce niveau, est un trouble-fête possible, à l’instar d’High Spirit (4 – Antoine Hamelin), atout de Pia Brandt.

Source : paris-turf.com