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C’est le Prix d’Antibes, handicap réservé aux chevaux âgés de 4 ans et plus sur les 2400 mètres de la piste en sable fibré, qui est support aux paris à la carte ce samedi 14 février, à Cagnes-sur-Mer. Concurrent en forme, Almalyk s’annonce redoutable.

Espérons que l’arrivée de ce Prix d’Antibes sera plus limpide que celle du dernier événement disputé sur la piste en sable fibré de Cagnes-sur-Mer. En effet, ce mercredi 11 février, aucun des concurrents en vue n’a été en mesure d’intégrer la combinaison gagnante.

Almalyk (3 – Thomas Messina) a montré sa forme depuis le début de ce meeting cagnois. D’abord à ce niveau, dans le Prix de Marseille, où il a conclu au sixième rang, à l’issue d’une bonne fin de course. Puis, la semaine suivante, il a conclu troisième d’une course à conditions bien composée, au prix d’un plaisant effort final. Les œillères ont certainement un effet bénéfique sur ce fils d’Oratorio. Il retrouve ici la distance classique, sur laquelle il a déjà brillé, notamment en début de carrière. Le sable lui convient parfaitement, comme l’atteste, outre ces deux plus récentes prestations,  son succès du 3 août à Deauville, face à des chevaux comme Muhtaker et Vodkato, respectivement pris en 43.5 et 45.5. Affrontant un lot qui paraît dans ses cordes, il devrait logiquement jouer un premier rôle, comme le pense son entraîneur, Xavier Nakkachdji : « Ses deux dernières prestations m’ont pleinement rassuré par rapport à sa fin d’année 2014. Donc, j’en attends une bonne performance. Je le rallonge, car il part assez lentement sur 2.000 mètres puis a du mal à suivre. J’espère que cela aura l’effet escompté et qu’il pourra être monté un peu plus près dans le parcours et bien finir ensuite. »

Best Exit (10 – Stéphane Pasquier) a rapidement sombré pour sa première tentative à ce niveau de la compétition, le 28 janvier. Il paraît cependant risqué de la condamner trop hâtivement sur cette contre-performance, surtout que si François Rohaut insiste à ce niveau de la compétition, ce n’est certainement pas pour rien. Il faut aussi rappeler qu’elle a déjà devancé des éléments ayant déjà brillé à ce niveau, notamment Heaven On Earth, l’été dernier. Pour ses premiers pas sur le sable, elle peut remettre les pendules à l’heure, d’autant que Stéphane Pasquier, qui a monté victorieusement Growing Glory pour cet entraînement dimanche, est appelé en renfort…

Pourquoipa (9 – Eddy Hardouin) vient de bien mieux courir que ne l’indique son classement sur un gazon souple, pourtant pas fait pour lui plaire. Cette fille de Della Francesca mérite donc un certain crédit, d’autant qu’elle affectionne particulièrement les pistes en sable fibré. Joël Boisnard, mari de sa propriétaire, vous donne son avis : « C’est une jument très confirmée sur le sable. Dernièrement sur le gazon, elle n’a pas démérité d’autant qu’elle a pris l’avantage un peu tôt par la force des choses. Samedi, elle sera dans son élément. J’espère que cela se passera bien pour sa dernière course publique avant de partir poulinière. Elle aurait pu faire de très jolies choses sur les obstacles. Mais sa propriétaire s’y refuse. »

My Sweet Lord (4 – Fabrice Véron) a déçu dans un récent événement, mais il n’a pas non plus à faire ses preuves à ce niveau de la compétition. Il s’est bien comporté pour son retour sur le sable le 22 décembre, et a hérité d’un bon numéro dans les stalles, avec le 5. Cela devrait lui permettre de vite galoper en bon rang, sans faire d’effort. Dès lors, il devrait lutter pour les premières places. Nardo (16 – Anthony Crastus) débute sur cette surface, mais a déjà bien fait en bon terrain. Il se retrouve idéalement situé, en bas de tableau, et retrouve plusieurs de ses adversaires avec un net avantage au poids. Ce bon finisseur ne devrait pas être dérangé par son numéro de corde (le 15), surtout que l’extérieur constitue la meilleure portion dans la ligne d’arrivée sur cette piste. Gare à lui !

Les possibilités sont encore nombreuses. Citons notamment Chêne Boppe (11 – Raphaël Marchelli), modèle de constance, Zafora (12 – Ioritz Mendizabal), munie d’œillères pleines, Etendard d’Or (13 – Jérôme Claudic), qui sera plus à son affaire sur cette surface, ou encore Bibactic (8 – Antoine Hamelin),  quatrième d’un récent quinté.

Source : paris-turf.com