Après 13 quintés consécutifs au trot, le galop reprend ses droits ce mercredi 17 février à Cagnes. La quantité n’est toutefois pas présente dans le Prix du Var (course D – handicap divisé – réf : +19 – 2000 mètres – PSF – 4 ans et plus), qui n’a réuni que 14 participants. Allez Henri vient de mieux courir que ne l’indique son classement et mérite un certain crédit dans cette épreuve.
Allez Henri (n°3 – M. Guyon) ne doit pas être condamné sur ses deux échecs hivernaux. Il manquait de rythme pour sa reprise de contact deauvillaise. Depuis, dans l’épreuve de référence, il a fini de plaisante manière après s’être retrouvé assez loin des premiers. Il se plaît sur le parcours du jour, où il enregistre 67% de réussite (un succès et une 3e place en 3 tentatives). Didier Prod’homme pense logiquement qu’il va monter en puissance : «J’avais demandé à Maxime Guyon de patienter récemment ici-même, avec sa corde 14. C’est ce qu’il a fait. Sa fin de course n’était pas mauvaise, étant donc dixième. Il avait encore besoin de compétition après sa castration en septembre l’an passé. Il va être monté plus offensif cette fois. Il peut se distinguer et participer à l’arrivée. Je le trouve très bien physiquement.»
De plus, le handicapeur lui fait une petite fleur en lui retirant une livre. Autant dire que tous les feux clignotent au vert avant cette joute.
Campillo (n°1 – Pierre-Charles Boudot) s’annonce toutefois comme un sérieux client. Il évolue comme un poisson dans l’eau sur le sable de la Riviera, sur lequel il se présente tout simplement invaincu en deux tentatives. Il s’y est à chaque fois baladé. Il a brillé dans ce genre de tournois l’été dernier, se classant troisième de Divin Léon et High Star à Châteaubriant. Il a visiblement franchi un cap depuis. Malgré la pénalisation de 2,5 kilos, le fils de Lando paraît incontournable avant le coup. Son entourage a préféré cette joute.
Pistolero (n°2 – U. Rispoli) n’a pas été ridicule dans l’épreuve remportée par le précédent nommé, le 1er février. Il manquait juste d’un peu de fraîcheur, car il se présentait seulement à six jours d’intervalle. Baissé d’une livre sur l’échelle des valeurs et bien garé avec la corde 6, il s’annonce comme un gendarme tout indiqué.
Admire Fuji (n°12 – C. Passerat) a devancé bon nombre de ses rivaux du jour dans le Prix de Marseille, le 26 janvier dernier, ici-même. Sans ses malheurs à cette occasion, il aurait sans nul doute donné chaud au lauréat, Squamish. En effet, il a perdu un peu de temps à se frayer un passage, avant de finir très fort. Il est légitime que Nicolas Caullery en attende une confirmation mercredi : «Il s’est superbement comporté récemment, évidemment, puisqu’il se classait deuxième du quinté gagné par Squamish. Il avait progressé encore par rapport à sa belle sortie deauvillaise précédente. Je pouvais même avoir des regrets, ce jour-là, pour la victoire, avec une ligne d’arrivée pas des plus fluides. Il est bien sûr resté sur place. Je le trouve toujours parfait. Il peut confirmer.»
Cubalibre (n°13 – R-C. Montenegro) est indissociable du fils d’Oasis Dream et n’est plus à présenter à ce niveau (déjà 2 trophées). Dans la course de référence, il a longtemps fait illusion pour la palme, après avoir supporté le poids de la course, et n’a nullement démérité. Avec sa stalle 8, l’élève de Philippe Sogorb va certainement appliquer sa tactique favorite.
Source : paris-turf.com
Plat – Première épreuve – Course D – Handicap divisé – Réf. : +19 – 52 000€ – 2000m – 14 partants – Sable fibré – corde : à gauche – Pour chevaux entiers, hongres et juments de 4 ans et au-dessus, ayant couru depuis le 1er aout 2015 inclus. – Allocations : 52 000 € (24440 9880 7280 4680 2860 1820 1040)
Second temps fort de l’hiver à Cagnes, après le Prix de la Côte d’Azur, le Prix Jules Roucayrol (R1C1) servira ce vendredi de support au Quinté+. Jamais meilleur que lorsqu’il peut prendre tête et corde, Dante Boko est capable de l’emporter de bout en bout.
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