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C’est le célèbre Prix de la Côte d’Azur, épreuve internationale disputée sur le parcours des 2925 mètres de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer, qui est support au pari quinté+ ce jeudi 8 janvier. Disqualifié lors de ses deux plus récentes tentatives, El Mago Pellini mérite d’être racheté.

Cela fait huit ans que le gagnant de ce Prix de la Côte d’Azur se trouve au premier échelon, le dernier lauréat contraint de rendre vingt-cinq mètres remontant à 2007 (Marathon Man). Autant dire qu’il convient de privilégier les concurrents disposant d’un avantage initial. El Mago Pellini (10 – Pierre Vercruysse) s’est montré fautif lors de ses deux dernières sorties, alors qu’il était plébiscité par les parieurs. Dans l’événement du 27 décembre, il se rapprochait avec, semble-t-il quelques ressources, lorsqu’il s’est désuni dans l’ultime virage. Il paraît cependant risqué de ne pas racheter ce fils de Chocolatier. Car le 22 novembre, il a triomphé avec la manière, face à des trotteurs de classe comme Athos des Elfes. Idéalement engagé, à la limite du recul, et associé à Pierre Vercruysse, il paraît capable de remettre les pendules à l’heure, comme nous le dit son metteur au point, Lufti Kolgjini : « En dernier lieu, je me suis fait couvrir rapidement par un cheval ayant la réputation d’avancer en tête, mais, lui aussi a laissé passer. Si bien qu’en plaine, nous étions enfermés dans la seconde moitié du peloton. Cela nous décontenancés. Effacez cette tentative lui ayant par ailleurs permis de gagner en condition. Il aime aussi changer de piste de temps à autre. Tous les feux sont au vert. »

Un homme est incontournable dans cette épreuve depuis plusieurs années : Jean-Michel Bazire. Lors des huit dernières éditions, il a réalisé un sans-faute, avec deux gagnants et six placés. Ici associé à Topaze Jef (7), le driver aux seize Sulkys d’Or est en mesure d’aligner un nouveau bon résultat. Cette fille d’Isléro de Bellouet ne cesse d’impressionner depuis le début du meeting d’hiver de Vincennes, comme l’attestent ces deux récents succès, dans des quintés+. L’opposition qu’elle affronte là est nettement plus relevée, mais sur sa forme, elle peut encore se surpasser, et lutter activement pour le succès, comme le pense Jean-Michel Baudouin : « Elle a réalisé une superbe première partie de meeting. Dernièrement, elle s’est imposée facilement. Ce Prix de la Côte d’Azur est une course visée par beaucoup de monde. Pour nous, elle arrive juste à point nommé. Ma jument est toujours en très bonne forme et elle est capable de tout faire, aller devant comme attendre. Jean-Michel la connaît par coeur. Il faudra battre El Mago Pellini.»

Préparé avec le plus grand soin pour ce qui constitue son objectif de l’hiver, Tempo de Carless (9 – David Bekaert) mérite lui aussi un large crédit. Il faut dire que ce pensionnaire de Philippe Mortagne fait preuve d’une grande régularité depuis plusieurs mois, et excelle sur le tracé proposé. Capable de prendre le train à son compte, il peut aller loin. Autre métronome sur ce parcours, Véga du Noyer (6 – Régis Métayer), seule jument de 6 ans sur les rangs, doit être reprise en confiance, d’autant qu’elle évolue cette fois sans ses quatre fers, ce qui est peu fréquent. Aux vingt-cinq mètres, figurent aussi de sérieux clients. Beckman (15 – Franck Nivard), qui semble avoir retrouvé son meilleur niveau, et Olmo Holz (17 – Christophe Martens), tenu en haute estime par les frères Martens, ont largement la pointure pour disputer le succès, à l’instar de Global Manhattan (16 – Roberto Andreghetti) et Roller Quick (14 – Jean Uroz).

Difficile aussi de ne pas mentionner les candidatures de Slow du Beauvoisin (11 – Stéphane Cingland), toujours efficace sans ses fers, No Man’s Land (1 – Pietro Gubellini), qui a effectué une excellente rentrée, et Une de Bannes (2 – Rik Depuydt), jugée sur ses performances de l’an dernier.

Source : paris-turf.com