Cinquième événement consécutif sur la cendrée de Vincennes, le Prix de Charleville oppose quinze juments de 7 ans sur le tracé réduit de la grande piste. Modèle de régularité, Super Ariel devrait, encore une fois, jouer un premier rôle.

Si les deux dernières éditions de ce Prix de Charleville ont été enlevées par des juments françaises, cette année, la victoire pourrait revenir à une concurrente étrangère. Super Ariel (8 – Franck Nivard), qui fait preuve d’une grande régularité depuis son arrivée sur notre sol, semble notamment capable de dominer la situation. Cette fille de Super Arnie possède en effet une belle vitesse de base, ayant déjà trotté sur le pied de 1’12’’4 sur le tracé réduit de la grande piste de Vincennes. Dernièrement, elle a fourni une excellente fin de course pour s’emparer de l’accessit d’honneur, dans le Prix de la Ville de Royan, où elle devançait plusieurs rivales qu’elle retrouve ce lundi. Déferrée des quatre pieds et associée à Franck Nivard, elle dispose d’une première chance théorique, malgré son numéro 8 peu enviable derrière la voiture. Le manager de l’écurie, Jorgen Westhölm, annonce la couleur : « Elle est très bien au travail et ne bénéficiera pas d’un si bel engagement avant des semaines. Sur cette distance, il faut de la tenue et de la vitesse, deux éléments dont elle n’est pas dépourvue. Pour vaincre à Vincennes : il faut des drivers du cru. J’ai mis tous les atouts de notre côté. Ne pas la voir à l’arrivée serait une grosse déception. »

« Vany les Loyaux devrait jouer un premier rôle »

Vany les Loyaux (7 – Matthieu Abrivard) est, en théorie, la plus apte à lui barrer le chemin du succès. Si dans l’épreuve référence, elle n’a pu prendre mieux que la septième place, elle a néanmoins fourni un effort final plus qu’honorable, en retrait, montrant sa bonne condition actuelle. Notons, en plus, qu’elle évolue encore déchaussée des postérieurs, une configuration dans laquelle elle réalise ses meilleures performances. Déjà placée sur ce parcours, elle s’annonce redoutable. Son entraîneur, Matthieu Abrivard ne cache pas ses ambitions : « Dernièrement, elle courait de façon rapprochée sur un parcours qui ne l’avantageait pas vraiment. Elle a, malgré tout, bien fini dans une course sans train. Depuis, elle a repris de la fraîcheur et ce tracé sera plus à sa convenance. Avec une course rythmée et un bon numéro, elle devrait jouer les premiers rôles, d’autant qu’elle coure toujours bien lorsqu’elle est déferrée des postérieurs. »

Princess Kronos (13 – Christophe Martens) n’est pas de tous les jours, mais elle évolue totalement déferrée pour la première fois de sa carrière, un paramètre qui retient, évidemment, notre attention, pour son retour sur les tracés réduits. Troisième le 3 décembre, elle mérite un large crédit.

Irréprochable ces dernières semaines, Voice Dream (9 – Tony le Beller) n’a contre elle que de s’élancer tout à l’extérieur de la première ligne. Néanmoins, sa capacité à bien s’élancer ainsi que son aptitude aux tracés réduits peuvent lui permettre de combler ce handicap. Elle a, aussi, l’avantage d’être associée à Tony le Beller, qui s’en sert parfaitement.

Peace Of Mind ou la forme Souloy

Peace Of Mind (4 – Roberto Andreghetti) n’a plus été revue depuis le 13 novembre, mais cela n’est pas vraiment un problème, car cette jument d’origine italienne court souvent bien sur sa fraîcheur. Ayant déjà trotté 1’10’’8 sur les 2100 mètres de la grande piste de Vincennes, elle mérite que l’on s’attarde sur sa candidature, d’autant plus que les pensionnaires de Fabrice Souloy connaissent une belle réussite actuellement.

Victoria du Viaduc (1 – Sébastien Ernault), venant de rassurer à Cabourg, Pancottina Bar (5 – Alexandre Abrivard), bien placée avec le 5, ou encore Felicia V.E. (14 – Johan Untersteiner), dotée de quelques moyens, gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com