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Dans le quinté de lundi à Vincennes, le Prix Montignac-Charente, dix-sept trotteurs âgés de 6 à 9 ans seront aux prises, avec un épouvantail, Global Manhattan.

Dans les épreuves rassemblant plusieurs générations, les plus jeunes sont généralement à privilégier : en ayant moins couru, les cadets ont autant de gains que leurs aînés. Une situation qui permet de penser qu’ils sont intrinsèquement meilleurs. Les trois 6 ans du Prix de Montignac-Charente, le quinté de lundi, sont en effet doués. Mais leurs profils sont très différents.

Global Manhattan (9) est en pleine forme, restant sur sa troisième place dans le Prix du Languedoc, derrière Talicia Bella et Caballion, deux trotteurs qui n’auraient pas le droit de participer au quinté de lundi, en raison de leurs gains trop élevés. Le pensionnaire de Fabrice Souloy descend donc de catégorie et décevrait en ne terminant pas dans les trois premiers.

Ses contemporaines, Tamara Jiel (2) et Topaze de Gournay (1) seront, logiquement, moins en vue. La première peut toutefois prendre un lot avec l’aide de Jos Verbeeck et en étant déferré des quatre pieds. En revanche, la pensionnaire de Franck Ouvrie fait une rentrée. L’an dernier, elle s’était classée troisième pour sa réapparition, mais dans une course à six partants.

L’opposition au favori viendra des autres générations. Mais sont-elles réellement dangereuses pour la victoire ? Septuor (4) a beaucoup progressé depuis plus d’un an. Déferré des postérieurs, il est très incisif. Mais il doit, pour cela, subir la course, attendre le plus longtemps possible. Une tactique qui comporte des aléas et qui ne garantit pas le meilleur résultat possible.

Maxwell Mayday (12) est un scandinave de grande qualité. Au Croisé, il s’est même payé le luxe de devancer Roxane Griff ; ce n’est pas rien ! Mais il est beaucoup moins fiable à la volte, ce qui risque d’amoindrir sa compétitivité. Sa classe est telle que sa chance reste solide, mais de là à titiller Global Manhattan, il y a un pas.

Rire Mutin (16) ? Pour ce bel engagement, il n’est pas déferré, ce qui a de quoi susciter le scepticisme. Sage de Guérinière (8) ? Il devrait courir en progrès, sans être pour autant au top. Même réflexion pour Récit Jéloca (14) et Sancho du Glay (17). Soumoulou (10) doit plutôt être retenu en bout de combinaison.

Source : paris-turf.com

Les preneurs de Tornade du Digeon dans le Prix de Cosé-le-Vivien (C, euro. – 6 à 10 ans – 2.100, GP), course-évènement de samedi à Vincennes, trembleront jusqu’au bout. Car si elle a sans aucun doute la pointure du lot, la pensionnaire de Jean-Michel Bazire est du genre très délicate…

Voilà un dilemme assez classique au trot : le cheval qui a, à la fois, des moyens au-dessus des autres et des problèmes d’allure récurrents. C’est, en résumé, la teneur de la candidature de Tornade du Digeon (9). La représentante de Jean-Yves Rozé reste sur quatre disqualifications consécutives (trois au printemps, une pour sa rentrée), tout en étant capable, après son élimination la dernière fois, de très bien se comporter en retrait. Car la fille de Jag de Bellouet a des moyens évidents : capable de gagner une étape du GNT (à La Capelle) cette année, elle n’a même, à 6 ans, jamais paru aussi forte. Pour faire pencher la balance en sa faveur, il faut signaler qu’elle est invaincue en trois tentatives, avec JMB, sur ce parcours (avec les numéros 7, 8 et 17 derrière la voiture).

Dans son dos au départ, cette dernière retrouvera les Scandinaves New Line (14) et Ed You (12). Le premier, d’origine danoise, a devancé Panne de Moteur, double lauréat de groupe I, début septembre et vient de terminer juste derrière un certain Yarrah Boko, dans un groupe II disputé à Jägersro. Pour ses débuts en France, à l’âge de 8 ans, il sera pieds nus et associé à Pierre Levesque… On a envie de le voir. Le second, venu de Suède, a montré des moyens lors de ses deux premières sorties françaises, terminant à chaque fois dans la bonne combinaison. Déferré des quatre par Robert Bergh, il va courir pour donner le maximum. Il doit donc être repris même si on aura noté qu’il va décourvir la grande piste.

En plein épanouissement cette année, Saphir de Fillé (3) devrait confirmer ses excellentes dispositions actuelles. L’élève d’Hervé-Philippe Gautier reste sur quatre succès en cinq sorties (Enghien, Cagnes, Vincennes et Borély). Lors de son seul échec (dans le GNT, à Cherbourg), il s’était accroché avec un adversaire. Nephenta Lux (8) vaut d’habitude mieux que sa dernière sortie. Elle avait ainsi devancé de bons trotteurs tels que Global Manhattan, Tintin d’Ecouves ou encore Tamara Jiel) dans le Prix de Provence (G. III), fin août à Vincennes. La candidature d’Aaron de Veluwe (11), qui va débuter en France, n’est pas simple à juger. Au vu de ses chronos, il a visiblement de la vitesse… Rose de Sarthe (5) alterne le très bon (dauphine de Treskool du Caux, dans un très bon lot, sur la petit piste le 22 octobre) et le médiocre ces derniers temps. Sur un parcours où elle ne compte qu’une seule et lointaine tentative, c’est un peu l’inconnue du lac de Gravelle. Voilà pour les principaux candidats de ce quinté de substitution au Prix de Bretagne.

Source : paris-turf.com

A l’instar de la majorité des représentants de Christian Bigeon, Ustie Haufor (15) a été spécialement réservée pour le meeting d’hiver, une période durant laquelle la fille de Niky se montre particulièrement efficace. Dans l’évènement de vendredi soir sur la cendrée, elle s’annonce, à juste titre, comme une sérieuse postulante au succès.

Les Bigeon « volent » ! Voilà une phrase que l’on a coutume d’entendre dans les travées de Vincennes et qui est une devenue une expression au fil des hivers. Il est vrai que les élèves du célèbre entraîneur mayennais ont pour habitude de briller de mille feux au cours de la saison hivernale. Depuis le début du meeting, l’écurie de Christian Bigeon ne compte pas moins de quatre succès et neuf places en seulement vingt tentatives. A l’occasion du Prix Calliope (2.850m – P.P.), qui a réuni seize femelles de 5 ans, Ustie Haufor (15) est prête à offrir à un nouveau succès à son mentor. Chaque année, à pareille époque, elle remporte sa course dans le temple du trot. Alors pourquoi pas vendredi ? Ménagée par son entourage, cette descendante d’Alpha Barbès n’a couru qu’à quinze reprises et aborde le meeting en retard de gains. Après avoir observé une période de repos de sept mois, elle compte désormais deux courses dans les jambes et revient au mieux de sa forme. D’ailleurs, elle sera cette fois déferrée des postérieurs pour ce très bel engagement, qui constitue un objectif. Comptabilisant deux accessits en trois sorties sur ce parcours, elle a les moyens d’y trouver son jour.

Du côté de l’opposition, Ulpia des Jippes (11) est en droit d’émettre également de légitimes ambitions de succès. Si elle demeure délicate à utiliser, cette fille de Mon Bellouet ne manque pas de qualité, comme l’atteste sa probante victoire du 18 juin sur les 2.700 mètres de la grande piste. Ce jour-là, elle battait Ulvina des Racques, une rivale  qu’elle retrouve. Il ne faut pas perdre de vue qu’elle se classait troisième de la talentueuse Ursule du Bouffey et de la bonne Urtikaline, en juillet, à Enghien. Une « perf » qui lui confère une chance théorique évidente dans ce lot. Pieds nus et associée à JMB, elle mérite crédit.

Façonnée selon la méthode Marmion, Uniflosa Bella (10) est en plein épanouissement à l’heure actuelle. En forme, elle reste sur un facile succès à Graignes et revient tenter sa chance à Vincennes, une piste où elle a essuyé deux échecs lors de ses deux uniques tentatives, en décembre 2012. Dépendant d’une maison qui rate rarement ses objectifs, elle a les moyens de réctifier le tir.

Après avoir collectionné les accessits durant le précédent meeting d’hiver, Ugath du Pont (5) revient progressivement au mieux. Cette fois, elle se présentera déferrée des postérieurs. Performante dans cette configuration, elle n’est pas incapable de refaire parler d’elle et constitue un outsider séduisant.

Plutôt régulière dans l’ensemble, Ulvina des Racques  (3) retrouve Franck Ouvrie pour l’occasion. Contrairement à ses deux récente sorties, elle évoluera pieds nus et peut prétendre à un belle place à l’issue d’un bon parcours, à l’image d’Ultra Amsterdam (12). Upsala d’Atout (13), en quête d’un rachat, et Ula de Baudrairie (7), confiée à Franck Nivard, ont toutes le droit d’intégrer la combinaison gagnante du quinté, comme d’autres…

Source : paris-turf.com