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Fév 07

Quinté du dimanche 9 février : Ready Cash veut partir en beauté !

  • 7 février 2014

Paris-TurfComme annoncé, le Grand Prix de France (groupe I – 2100 mètres GP) constituera le dernier tour de piste du champion de Thierry Duvaldestin ce dimanche 9 février. Ce groupe I sera bel et bien quinté+. Les parieurs auront donc l’occasion de lui accorder une dernière fois leur confiance, comme ils devraient également l’accorder à Up And Quick, excellent deuxième du Grand Prix d’Amérique.

Vincennes revêtira ses plus beaux atours ce dimanche 9 février pour dire au revoir, et surtout merci, à la légende Ready Cash (3), qui effectuera son dernier tour de piste dans le Grand Prix de France. Le tirage au sort des numéros derrière la voiture lui a d’ailleurs été favorable, avec le dossard trois. Il est presque pompeux de rappeler le palmarès du leader de sa génération (deux Prix d’Amérique, trois Bourgogne, un Grand Prix de Wallonie…), mais il convient de souligner qu’il est le tenant du titre de ce classique déroulé sur les 2100 mètres de la grande piste de Vincennes, qui s’est adjugé à la barbe de Royal Dream (6) ce jour-là, au prix d’une superbe fin de course. Certes, le rejeton d’Indy de Vive a réalisé un hiver 2013/2014 en demi-teinte, avec une cruelle disqualification dans le Grand Prix d’Amérique à la sortie du dernier tournant. Son mentor tient à nuancer cette déconvenue : «Il mettra donc un terme à sa carrière de courses ce dimanche, comme annoncé. Il a été desservi par le terrain collant dans le Grand Prix d’Amérique. Il avait 270 grammes sous chaque antérieur ce jour-là. Il était donc quand même sérieusement handicapé par rapport à ses adversaires. Il ne servait à rien de trop le bousculer au travail depuis. Il a l’air tonique. J’espère que tout se passera bien… » Peu importera l’issue de la rencontre pour le crack, il conviendra juste de se délecter de son ultime tentative dans un temple du trot dont il a été l’un des rois, avant une retraite bien méritée.

Up And Quick (7) n’a pu que voir passer Maharajah dans la ligne droite le dernier dimanche du mois de janvier 2014. Sa deuxième place est plus que courageuse, d’autant qu’il a supporté, pendant assez longtemps, le poids de la course. Le parcours des 2100 mètres de la grande piste n’est pas pour lui déplaire, même s’il a été devancé par Uhlan du Val (11) dans l’édition 2012 du Critérium Continental. Un chrono attire l’attention : celui qu’il a enregistré à Solvalla en mai 2013 dans la Sweden Cup Finale. Il a trotté sur le pied d’1’09’’7, ce qui devrait être suffisant pour qu’il tire son épingle du jeu ce dimanche. Osera-t-il priver Ready Cash d’une « révérence victorieuse » ? Réponse dimanche.

Le pensionnaire de Franck Leblanc a décroché le numéro 7… C’est ce couloir qu’a emprunté Royal Dream (6) en 2012 pour gagner ce « France ». Après un hiver « flou », le représentant de l’Ecurie Victoria Dreams a fourni une note intéressante dans le Grand Prix d’Amérique. Il pourrait bien se rappeler à note bon souvenir, et récupérer le sceptre qu’il a concédé à Ready Cash l’an passé. Triode de Fellière (12) n’a pour ainsi dire pas couru dans l’Amérique. Victime d’un départ raté, elle n’a pu que subir ensuite. Jean-Paul Marmion, son mentor, revient sur cet échec : «Elle s’est fait une coupure sous un pied. J’ajoute qu’elle était aussi probablement sous l’influence de son sexe. Tout est oublié maintenant. Elle aura ici des protections sous les postérieurs et je vais la mettre comme à l’occasion du Prix de Bourgogne. Elle s’élancera juste derrière Ready Cash ce dimanche. C’est bien.» Motivée par le tracé qui nous intéresse, elle va tout faire pour s’amender. Retrouvé dans l’Amérique, Timoko (2) est capable de poursuivre sur sa lancée, à l’instar de The Best Madrik (5), qui doit être repris sur ses prestations dans les préparatoires au Grand Prix d’Amérique. Si ses jambes ne sont pas trop éprouvées, Yarrah Boko (9) peut répondre présent. Uhlan du Val et Univers de Pan (10) ont déjà battu le champion de l’Ecurie Quick Star. A l’issue d’un bon parcours, ils ne devraient pas être en reste. Si l’allure est sélective, Tiego d’Etang (8) n’est pas hors d’affaire.

Source : paris-turf.com

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Fév 06

Quinté du samedi 8 février : Turbo Jet peut transformer l’essai

  • 6 février 2014

Paris-TurfLe Prix de Munich (course A – 2100 mètres GP – autostart), support de l’événement du quinté du samedi 8 février à Vincennes, pourrait bien permettre à Turbo Jet de doubler la mise, après sa victoire « fulgurante » dans le Prix du Luxembourg.

Lorsque Turbo Jet (2) a surgi dans la ligne droite, en bolide, à l’extérieur lors du Prix du Luxembourg le 25 janvier sur la cendrée pour s’imposer, personne ne l’attendait. Pourtant, il gagnait bien, démontrant qu’il était revenu au mieux de sa forme. De nouveau déferré des antérieurs, comme lors de ce succès, le doublé lui est permis, même si son entraîneur Jean-Etienne Dubois se risque à émettre un bémol : «Il s’élance en première ligne. Il a tendance à se tendre derrière l’autostart, je suis un peu inquiet. Il a cependant gardé une forme parfaite. Il ne devrait pas taper loin. » Cette condition physique intacte, et sa position en première ligne, devrait lui permettre de se réconcilier avec la voiture derrière laquelle il a toujours échoué, en trois essais, pour l’instant.

Il partage cette irrégularité derrière l’autostart avec Unabelle Perrine (10). Toutefois, cette pensionnaire de Jean-François Mary est en train de réaliser un bel hiver, ponctué par un premier accessit dans le Prix du Luxembourg, où elle n’a pu que voir passer Turbo Jet, ainsi que d’un premier accessit obtenu dans le Prix Ténor de Baune. S’entendant parfaitement avec Franck Ouvrie, son partenaire, elle ne devrait pas être loin de la vérité. Global Manhattan (12) a bien travaillé après sa disqualification dans le Prix de Brest. Il mérite donc d’être racheté, surtout pieds nus. Sissi du Morin (6), elle, donne toujours son maximum. Philippe Daugeard estime qu’elle sera encore compétitive, malgré la courte distance : « Elle vient de bien courir par deux fois en janvier. Cet exercice de vitesse ne la dérangera pas. Elle affiche toujours la grande forme. Sa marge n’est pas importante à ce niveau mais elle a cependant du tempérament et un certain mental. Elle donne toujours le meilleur d’elle-même. Elle peut disputer l’arrivée. »

Oropuro Bar (15), bon finisseur dans le « Luxembourg », Septuor (3), à ne pas condamner hâtivement, ou encore Thé de Chine (14), qui dépend d’une casaque en forme, auront des prétentions pour les places. Enfin, Un Amour d’Haufor (11), qui est tout simplement le cheval le plus rapide du lot, n’est pas battu d’avance, malgré son dossard 11.

Source : paris-turf.com

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Fév 05

TVA : application de la TVA, les choses se précisent

  • 5 février 2014

Equidia LifeUne instruction fiscale a été publiée le 31 janvier suite aux négociations menées ces trois derniers mois avec le Gouvernement.

Comme annoncé par la Fédération Française d’Equitation le 24 janvier dernier, une instruction fiscale a été publiée vendredi 31 janvier. Celle-ci précise les différents taux de TVA applicables aux activités équestres. Ainsi, le taux de 7 % applicable aux contrats en cours au 31 décembre 2013 est confirmé et le droit d’accès aux établissements à des fins d’utilisation de leurs installations à caractère sportif est soumis à un taux de TVA de 5,5 %.

Seront soumis à un taux de 5,5 % :
– Les animations, activités de démonstration et visites des installations sportives aux fins de découverte et de familiarisation avec l’environnement équestre ;
– L’accès aux établissements équestres à des fins d’utilisation de leurs installations à caractère sportif. Pour bénéficier de ce taux réduit, les installations doivent être inscrites au RES (Recensement des Equipements Sportifs).

Le taux de TVA applicable à la pension d’un équidé ainsi qu’à l’enseignement reste à 20 %. Les différentes prestations feront l’objet d’une facturation spécifique. En effet, il conviendra de distinguer d’une part la prestation d’accès aux installations sportives en vue de leur utilisation à 5,5 % et d’autre part la prestation d’enseignement, par exemple, au taux de 20 % de TVA. L’instruction fiscale précise que le droit d’accès aux installations doit être facturé en prenant en compte les charges subies par la structure.
Enfin, le texte confirme la mesure gouvernementale qui consiste à ce que les contrats conclus avant le 31 décembre 2013 continuent de bénéficier d’un taux de 7 % de TVA jusqu’à leur terme et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2014. Il est admis que les licences FFE sont assimilées à des contrats.
A noter que les taux de 5,5 % et de 20 % s’appliquent à toute prestation n’ayant pas fait l’objet d’un contrat conclu avant le 31 décembre 2013. Une documentation détaillée sera publiée dans les prochains jours.

Source : equidia.fr

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Fév 05

La dernière course de Ready Cash

  • 5 février 2014

Ce dimanche 9 février, à l’occasion du prix de France 2014, le champion Ready Cash va courir sa dernière course avant de se retirer au haras. Ce sera un événement.

C’est fini pour les pistes. Ready Cash, énorme champion de trot qui aura marqué sa génération, se retire. L’annonce est catégorique, elle figure entre autres sur le site officiel de Ready Cash (lien en fin d’article). Il va désormais se consacrer à sa carrière d’étalon, déjà formidablement commencée.

Il est donc temps de tirer son chapeau à ce formidable trotteur, en rappelant toute sa formidable carrière. Ready Cash est né le 20 mai 2005 en Mayenne. Le 20 mai, soit très tard dans l’année par rapport aux habitudes : vous savez que les éleveurs essayent de faire naître leurs chevaux le plus près possible du début d’année pour qu’ils soient compétitifs plus vite dans les courses de jeunes, l’âge répertorié pour les inscriptions aux courses étant fixé au 1er janvier. C’est donc de manière d’autant plus méritoire que Ready Cash remporte le premier groupe I proposé aux jeunes, le Critérium des jeunes, à l’âge de 3 ans. Les débuts de Ready Cash sont même carrément tonitruants puisque, sur ses 12 premières courses, il en remporte 11 (une fois fautif). Avec le prix Albert Viel, il remporte son deuxième groupe I à l’âge de 3 ans. Puis son troisième avec le critérium des 3 ans. Un critérium des 3 ans d’ailleurs où il oublie littéralement ses adversaires pour terminer devant, échappé tel un coureur cycliste, alors que le peloton se contentait de sprinter pour la deuxième place.

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Fév 05

Quinté du vendredi 7 février : En quête de rachat

  • 5 février 2014

Paris-TurfTous les deux fautifs en dernier lieu, Rire Mutin et Rambo Jet trouvent une belle occasion de se racheter dans le Prix Jules Roucayrol (A, euro. – 5A+ – 2.925), qui se dispute vendredi à Cagnes-sur-Mer.

Disqualifiés dans le plus relevé Prix de la Côte d’Azur (A) le 10 janvier dernier, ces deux chevaux reviennent en appel sur l’hippodrome cagnois. Le lot semble franchement à la portée de ces deux trotteurs, qui se sont déjà distingués contre plus forte partie. Encore faudra-t-il rester au trot jusqu’au bout…

C’est particulièrement le cas pour Rire Mutin (11), qui vient de faire la blague deux fois consécutivement. « Desservi par les faux départs dans le Prix de la Côte d’Azur, il est mal parti au dernier essai, raconte Édouard Coubard-Meunier. Cette sortie est à oublier. Après l’avoir laissé décompresser pendant une huitaine de jours, il est actuellement bien et a un moral d’acier. » Très performant en général quand il est déferré des quatre, c’est incontestablement un trotteur doué. Dans un bon jour, c’est un lauréat en puissance.

Il ne faut pas accorder trop d’importance à la récente disqualification de Rambo Jet (12), qui n’est pas coutumier du fait. « Dans le Prix de la Côte d’Azur, je pense qu’il était trop allégé dans sa ferrure, ce qui explique sa faute, estime Eric Prudhon. Là, il sera comme lors de ses sorties précédentes et paraît très bien de condition. » Ce frère utérin de Rambo Jet, qui fut très prometteur dans sa jeunesse, n’a peut-être pas concrétisé tous les espoirs placés en lui, mais resté doté d’une belle pointe de vitesse. Dans ce lot, c’est suffisant pour le retenir très haut.

De trois ans leur cadet, Orione Degli Dei (2), qui fait partie des meilleurs trotteurs italiens de sa génération depuis l’âge de 3 ans, est probablement capable de damer le pion à ces deux-là. Déjà titré par deux fois au niveau groupe III en France, il a montré sa forme cet hiver à Vincennes. Comme il est probablement encore meilleur piste plate, il inspire la plus grande méfiance…

Valeur sûre chez les V, Viva Island (4) vient de bien faire contre ses aînés dans le Prix de la Côté d’Azur (4e). Mais comme elle partira cette fois au même poteau que tout le monde, il faut peut-être l’envisager d’abord pour une place. Le régulier Supervisor (14), déferré des postérieurs cette fois, devrait mieux faire qu’à Vinncennes. Attention ! Hubert Hardy a décidé d’envoyer Quiby des Caillons (13) terminer sa carrière dans le Sud-Est chez Romuald Morice (en grande forme en ce moment). Le cheval n’a plus de marge à Vincennes, sûrement plus à Cagnes, surtout pieds nus. Quango (6) est sur la montante aux dires de son entraîneur. Tango Somolli (3) monte de catégorie, mais reste sur toute une série de bons résultats sur cet hippodrome. Enfin, malheureux la dernière fois, et bien que pas simple à saisir, le finlandais Maxwell Mayday (9) mérite peut-être d’être repris.

Source : paris-turf.com

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Fév 04

Quinté du jeudi 6 février : Victoire doit confirmer

  • 4 février 2014

Paris-TurfContre ses seuls contemporains, la lauréate du Critérium Continental s’attaque à une tâche à sa portée dans le Prix Jean Le Gonidec (G. II, euro. – 5 ans – 2.175, GP), qui se dispute jeudi à Vincennes.

Après un Prix de Belgique qui a permis de constater qu’une certaine marge la sépare encore des meilleurs chevaux de Vincennes et fini de convaincre son entourage de faire l’impasse sur le Prix d’Amérique cette année, Victoire (12) retrouve un engagement plus à sa mesure dans ce Prix Jean Le Gonidec, réservé aux seuls 5 ans. Largement à sa mesure même, si l’on considère son formidable succès dans le Critérium Continental du 22 décembre dernier. Pieds nus comme ce jour-là, la jument de la famille Mottier se pose comme la favorite logique de cette épreuve.

Dauphin de cette dernière dans le Continental, Village Mystic (11) a déçu dans le Prix de Croix, le 11 janvier, où il était cependant le seul à rendre 25 mètres. Si le cheval n’a pas couru sa vraie valeur ce jour-là, Louis Baudron avance une explication. « J’étais un peu déçu sur le coup, mais le cheval n’avait certainement pas la ferrure adéquate pour réussir. Il ne faut pas le condamner là-dessus. Sa condition physique est très bonne et il sera ferré plus léger cette fois. » Sa dernière sortie ressemble en effet beaucoup à un accident…

Vainqueur de ce Prix de Croix, Vigove (9) est désormais largement confirmé à ce niveau : c’est un prétendant naturel à l’une des premières places. Cinquième, après avoir regagné beaucoup de terrain dans la phase finale, Princess Grif (8) a été la bonne note de ce même Prix de Croix. Mais, si la fille de Varenne possède beaucoup de vitesse, elle doit aussi impérativement être économisée sous peine, comme dans le Continental, de rendre très vite les armes. A Mathieu Abrivard de jouer…

Bon finisseur dans le Prix de Croix (3e), Voyage de Rêve (3) est compétitif à ce niveau… s’il reste sage. En tout cas, la forme semble là et Julien Dubois paraît confiant avant le coup. Méfiance… En deux courses (le Continental et le Croix), Viking de Val (5) a montré qu’il faisait désormais patie des meilleurs de sa génération : difficile de faire sans lui.

Vanika du Ruel (14) prétend d’abord à un petit accessit avant le coup. En effet, l’ancienne reine de cette génération semble désormais arriver derrière plusieurs de ses rivaux. Ceci dit, ses rudes combats de l’hiver lui ont peut-être donné une dureté que les autres n’ont pas… C’est peu dire que Pascia’ Lest (13) n’a pas complètement répondu aux (grandes) attentes placées en lui à son arrivée en France. L’arrivée de Jos Verbeeck au sulky peut-elle changer quelque chose ? Vive Daidou (7) n’a pas beaucoup de marge à ce niveau. Volcan d’Urzy (4) n’a encore fait aucun résultat cet hiver : difficile de le retenir autre part qu’en bout de combinaison. Enfin, le bon Vaux le Vicomte (6) restera ferré.

Source : paris-turf.com

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Fév 03

La jeunesse dorée de Ready Cash

  • 3 février 2014

Equidia LiveChampion, Ready Cash l’est depuis toujours. Une longévité rare dans le microcosme hippique, où il est difficile de perdurer au plus haut niveau si longtemps. La première partie de notre focus se concentre sur ses années de 2 et 3 ans.

Reims, le 01 septembre 2007. Tandis que la délégation tricolore d’athlétisme engrange les médailles au Championnat du Monde d’Osaka, Ready Cash, lui, n’en est qu’à la cérémonie d’ouverture de sa carrière. Son premier tour de piste a lieu sur le mâchefer rémois dans le Prix de Versy, long de 2000 mètres. Comme son illustre père, Indy de Vive, Ready Cash (par Kidéa) débute victorieusement en compétition. Rien ne laisse présager, à l’époque, la « brillantissime » carrière qui l’attend, mais le style est convaincant.

Sur cette lancée, le protégé de Philippe Allaire, drivé par Bernard Piton, son premier partenaire attitré, vainc à Enghien, confirmant le potentiel entrevu pour ses premières battues. Mais la légende de Ready Cash s’écrira à Vincennes, terre de champions, synonyme de déception pour ce jeune 2 ans. Pour sa première apparition dans le Temple du trot, son futur royaume, il se montre fautif… alors qu’il avait course gagnée. Son épopée connait un coup d’arrêt, mais la rédemption de Ready Cash sera, tout aussi, fulgurante. Le fils d’Indy de Vive enchaîne quatre succès à Vincennes, dont le Prix Emmanuel Margouty (Gr.II), le Prix Maurice de Gheest (Gr.III) et le Prix Paul Viel (Gr.III).

Au rendez-vous

Leader de sa génération, Ready Cash justifie son statut en s’adjugeant, le 24 février 2008, le premier Groupe I de sa carrière : le Critérium des Jeunes (1’15’1 – 2700m).

Son année de 3 ans ne pouvait mieux commencer.  Le Prix Kalmia (Gr.II), le Prix Albert Viel (Gr.I), le Prix Pierre Plazen (Gr.II), le Prix Victor Régis (Gr.II), le Prix Abel Bassigny (Gr.II), le Prix Jacques de Vaulogé (Gr.II) et le Critérium des 3 ans (Gr.I) lui reviennent successivement. La moisson est impressionnante. Seul, le Prix de l’Etoile (Gr.I) manque cette année là à son palmarès. Un classique décroché par un certain Thierry Duvaldestin, son futur mentor. A cette époque, il n’est pas encore question d’association.

Entre 2 et 3 ans, Ready Cash totalise 14 victoires (dont 3 Groupes I) en 16 courses. A l’aube de ses 4 ans,  son compte en banque culmine à 771 800 euros. La jeunesse dorée de Ready Cash frôle la perfection. C’est alors que les premières péripéties vont apparaître…

Source : equidia.fr

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