Le PMU mise sur l’avenir – Au lendemain du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, le PDG du PMU, Philippe Germond, avait convié la presse à Barge Liberty, une salle de séminaire au bord de la Seine dans le 15e arrondissement parisien…

Le patron du PMU a joué cartes sur table lundi matin : oui le contexte est délicat, “mais il faut poursuivre les efforts d’innovation et rebondir avec la croissance économique qui reviendra”. Il faut dire que le pays et les clients du PMU sont durement impactés par la crise et les récentes hausses de l’imposition ont amputé la consommation des loisirs, deux tiers des Français voyant leur pouvoir d’achat diminuer. Dans la “copie” de l’activité cumulée au 30 septembre, si les paris hippiques sont toujours au beau fixe à l’international (449,5 millions d’euros, soit + 102 %), les enjeux en France reculent de 4,7 % (au total, l’hippisme baisse de 1,4 %, soit 7,179 milliards), pour un total de l’activité en repli de -0,6 % (7,734 milliards). Toutefois, malgré la baisse des enjeux, le PMU maintient la croissance de son Produit Brut des jeux (NDLR : les mises moins les gains) à 0,2 %, l’activité du PMU étant tirée par l’international, le sport et le poker. Contrairement à l’hippisme (-0,7 % sur internet), un marqueur pour le marché online assez inquiétant, les enjeux sont dans le vert pour les paris sportifs (+15,8 %) et le poker (+10,1 %) : “Deux activités désormais à l’équilibre qui permettent de recruter de nouveaux parieurs hippiques”. Côté économie, le PMU se sert la ceinture à hauteur de 10 millions d’euros en 2013 en vue d’avoir des marges de manœuvre suffisantes pour investir. Concernant la filière hippique, l’orateur souhaite rassurer : “Il n’y aura pas de mauvaise surprise” avec le maintien de l’objectif de résultat net 2013 au profit de cette dernière.

Investir et innover !

Le but du “Géant Vert” est clair : séduire une clientèle plus jeune et améliorer son taux de pénétration de la population française, pour le passer de 10 % à 15 % à l’horizon 2020. “La décroissance n’est pas une fatalité !”, insiste Philippe Germond. Il voit loin et compte suivre à la lettre le plan 2020 fixé par son entreprise. En cette fin d’année, les innovations vont affluer, que ce soit dans les points de vente ou dans les canaux multimédias. Concernant le réseau physique, l’opérateur souhaite maintenir le niveau d’enjeux annuels à 8,5 milliards d’euros. Cela passe par une modernisation des terminaux, le développement des PMU City, le maintien d’un réseau dense (12.100 points de vente fin septembre 2013), le développement de MyPMU.fr (28 octobre), une application mobile d’information du parieur offline, d’info.pmu.fr sur internet dédié au parieur de points de vente, néophyte comme chevronné (à partir du 4 décembre), d’écrans d’informations tactiles (voir Paris-Turf du 23 juillet) et même de tables tactiles impressionnantes de paris (une quinzaine mise en place en 2014). Au niveau des innovations sur la toile, un nouveau site est en cours de déploiement. Il est beaucoup plus rapide pour la prise de paris (3 manipulations au lieu de 6) et novateur avec la “Timeligne” (le programme des courses défile comme un programme de télévision) et la “Parieuse” (un outil permettant de connaître tout de suite les paris proposés sur telle ou telle course). Une nouvelle application hippique de pmu.fr sera mise sur orbite le 4 décembre et une autre application vous permettra de miser sur le sport en direct juste en scannant l’événement sportif que vous regardez via votre smartphone. Bref, du côté du PMU, les idées et les développements ne manquent pas et on est prêt à affronter l’avenir…

Source : paris-turf.com