Quinté du samedi 11 janvier 2014 : Ustou contre les plus riches

Paris-TurfC’est un quinté à dix-huit partants très ouvert qui nous est proposé avec le Prix de Joinville (D – M6A – 2 .700, GP), dimanche à Vincennes. Outre les plus riches du lot, la candidature d’Ustou retient l’attention.

« Dans le Prix de Tournon, sans une faute à cinq cents mètres de l’arrivée, je pense qu’il aurait gagné. » Difficile de contredire David Thomain, tant Ustou (5) semblait venir avec des ressources, le 30 décembre dernier, dans une épreuve équivalente à celle qui nous intéresse. Malheureusement pour son driver, le fils de Niky s’est désuni dans le tournant et a été disqualifié… pour la seconde fois de suite. S’il a donc tendance à faire la blague ces derniers temps, le protégé de la famille Thomain a sans aucun doute une course de ce genre dans les jambes. « Il est à Grosbois depuis et je vous garantis qu’il affiche une forme optimale, poursuit son driver attitré. Il va surtout falloir assurer le dernier tournant. »

Sans cette sortie de route, Ustou afficherait des gains équivalents aux plus riches de cette épreuve, à commencer par Un Rêve d’Haufor (18), engagé à 550 € du plafond. Très sérieux (une fois disqualifié et quinze fois dans les 4ers en vingt-deux sorties), ce fils de Jasmin de Flore vaut bien mieux que sa dernière sortie où Chrisitian Bigeon n’a pas insisté inutilement. « Il se présentera affûté et déferré des postérieurs [contrairement à la dernière fois – ndlr], précise ce dernier. S’il bénéficie d’un parcours limpide, alors il ne devrait pas être loin de la vérité. »

Auteur d’un très bel automne, Urbain de Guez (14) monte de catégorie. Sérieux et performant quand il est pieds nus, il peut logiquement avoir des ambitions. Vu à ce niveau et sur ce parcours le 1er décembre (5e alors qu’on en attendait un peu mieux),  Unix des Forges (15) reste compliqué à gérer, mais dispose de sérieux moyens. De nouveau déferré des quatre, Ultra du Puits (13) a montré qu’il pouvait viser une des premières places dans un lot comme celui-ci, surtout que Jean-Pierre Lecourt a cette fois appel à Pierre Levesque. Ulk de Godisson (16), qui reste sur un succès à Nantes, se frotte à plus forte partie que d’habitude : s’il reste au trot, il a probablement son mot à dire. Enfin, encore et toujours chez les plus riches au départ, Uranus de Val (17) vient d’effectuer une rentrée intéressante dans une épreuve équivalente : on s’en méfiera vraiment.

Source : paris-turf.com

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11/1/2014 – Vincennes – R1C4 – Prix de Joinville

Quinté+ – PMU.frAttelé – Mâles – Course D (trot) – 40 000€ – 2700m – 18 partants – Cendrée – corde : à gauche – Grande piste – Pour chevaux entiers et hongres de 6 ans (U), n’ayant pas gagné 84.000. – Allocations : 18.000, 10.000, 5.600, 3.200, 2.000, 800, 400.

Difficulté de la course : Peu difficile Lire la suite

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Quinté du vendredi 10 janvier 2014 : Septuor peut imiter Marathon Man

Paris-TurfAvec le Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur et le Grand Prix du Conseil Général des Alpes, le Prix de la Côte d’Azur (course A, réservée aux 5 à 10 ans sur 2925 mètres) représente l’un des rendez-vous phares de l’année pour les trotteurs, sur l’hippodrome de Cagnes. Cette année encore, nous sommes gâtés ce vendredi 10 janvier, l’épreuve ayant réuni un plateau de choix. Septuor se déplace du Calvados avec de légitimes ambitions.

Rendre la distance sur la piste de Cagnes n’est jamais chose aisée. Pour preuve, il faut remonter à 2007 et Marathon Man pour trouver un lauréat de ce Prix de la Côte d’Azur s’étant élancé au second échelon. Pourtant cette année, l’exploit semble réalisable, notamment pour un concurrent de la trempe de Septuor (n°15), qui s’est hissé au fil des derniers mois juste en dessous des meilleurs chevaux d’âge français. Sa récente septième place dans le Prix de Bar-le-Duc ne doit pas être prise au pied de la lettre, car il avait gardé ses fers à cette occasion. Alexandre De Jésus avait déjà en point de mire ce déplacement au soleil : «Dans le Prix de Bar-le-Duc, où il était ferré et sans artifice, il n’a fait que la ligne droite, comme prévu. Il tient vraiment une forme exceptionnelle actuellement. Il va voyager jeudi soir. Il supporte bien les longs déplacements normalement. J’ai fait de ce Prix de la Côte d’Azur un de ses objectifs de l’hiver. J’espère que tout se déroulera sans incident.»

Le tenant du titre Rire Mutin (n°12) remet son titre en jeu dans l’édition 2014, mais devra s’élancer au second poteau cette fois. Il n’aura pas non plus «JMB» à son sulky non plus, ce dernier étant pris sur sa pensionnaire Urella (n°8), mais retrouve Pierre Vercruysse qui s’en sert à merveille.  Dauphin de l’élève d’Edouard-Coubard Meunier dans la précédente édition, dans l’incroyable chrono d’1’12’’4, Quentin Rose (n°17) ne marche pas sur sa barbe à 10 ans, comme nous l’a signalé son mentor, Carine De Soete : « Il aurait été plus incisif avec un rythme plus soutenu dans la première partie du parcours le 3 janvier. Il est vraiment dans son jardin à Cagnes. Il a parfaitement encaissé ses efforts. C’est la plus belle course de l’hiver et on a tout mis en oeuvre pour cet objectif. Il est au top ! À l’issue d’un déroulement favorable, il doit lutter pour les premières places. »

Le premier échelon n’est toutefois pas en reste. Sometime (n°5) pourrait permettre aux frères « Martens » d’inscrire leur nom pour la troisième fois au palmarès de la course, après Sinko du Vivier en 2011 et Quattro Ecus en 2012. Toscane de Bruyère (n°10) vient de devancer la précédente nommée, ce qui l’autorise à se produire en dehors de son jardin de Vincennes. Viva Island (n°11), si elle négocie correctement les virages cette fois, a les moyens de réaliser un numéro au premier échelon. A l’instar de Christophe Martens, Jean-Michel Bazire, associé à sa pensionnaire Urella (n°8), a pris un abonnement avec cette épreuve : Rire Mutin l’an passé, Marathon Man en 2007, L’Amiral Mauzun en 2005.

Source : paris-turf.com

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10/1/2014 – Cagnes-sur-Mer – R1C2 – Prix de la Côte d’Azur – Prix GENYcourses

Quinté+ – PMU.frAttelé – Internationale – Course A (trot) – 150 000€ – 2925m – 17 partants – Pouzzolane – corde : à gauche – Pour 5 à 10 ans inclus (Q à V), n’ayant pas gagné 635.000. – Recul de 25 m. à 305.000. – Allocations : 67.500, 37.500, 21.000, 12.000, 7.500, 3.000, 1.500.

Difficulté de la course : Assez difficile

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Quinté jeudi : A Great Lady la bien nommée

Paris-TurfA Great Lady sera la pouliche à battre dans le Prix d’Evian (B – F4A – 2.700, GP), support du quinté de jeudi à Vincennes.

Treize pouliches de 4 ans, toutes placées au même échelon de départ, s’affrontent sur le parcours classique dans cette course-évènement. Tout le monde s’accorde pour dire que A Great Lady (10) est la base intégrale de cette épreuve, qui ne doit être, pour elle, qu’une étape supplémentaire vers le plus haut niveau. Débutante tardive (juin 2013), cette fille de Password a quasiment fait un sans-faute (cinq succès en six sorties) et monte les échelons avec facilité. Après avoir fait ses preuves en province, elle vient de débuter victorieusement sur la cendrée (2.100 m, GPP) en décembre. Déferrée des postérieurs comme lors de cette dernière sortie, on voit mal ce qui pourrait l’arrêter. « Evoluer sur la grande piste ne lui posera pas de problème, estime ainsi Julien Dubois. Elle sait aller de l’avant comme courir à l’économie. »

Bonne deuxième, sur ce parcours, le 12 décembre, Abatha (8) court en plein dans sa catégorie : il n’y a pas aucune raison de ne pas faire confiance, pour un accessit au moins, à cette pouliche estimée par son entraîneur. Auteur d’un très bon début de meeting (deux courses, deux victoires), Anine (11) n’a plus été vue depuis le 30 novembre. C’est le principal paramètre que l’on peut retenir contre cette pouliche (par ailleurs pieds nus pour cette semi-rentrée), qui semble assez douée et arrive doucement à maturité.

Après trois bonnes sorties sur la petite piste (3a 3a 5a), dans des lots de qualité relativement similaire, Andalouse (12) va découvrir la grande piste avec des ambitions. Déférrée des postérieurs pour la première fois et fautive la dernière fois, Agape Gwen (5) va courir dans une configuration plus habituelle. S’il n’a pas beaucoup de marge, elle est sûrement capable de se racheter et de prendre un accessit. Confirmée dans cette catégorie, Action Replay (15) reste sur une bonne 3e place obtenue sur ce tracé. Sur la montante aux dires de son entraîneur, elle, doit elle aussi, pouvoir se mêler à la lutte pour les places. Enfin, on se méfiera d’Altesse du Banney (13) et d’Agrippa Mesloise (1), qui intéresseront les amateurs de cotes plus spéulatives.

Source : paris-turf.com

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9/1/2014 – Vincennes – R1C1 – Prix d’Evian

Quinté+ – PMU.frAttelé – Femelles – Course B (trot) – 46 000€ – 2700m – 13 partants – Cendrée – corde : à gauche – Grande piste – Pour pouliches de 4 ans (A) n’ayant pas gagné 54.000. – Allocations : 20.700, 11.500, 6.440, 3.680, 2.300, 920, 460.

Difficulté de la course : Assez difficile

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PMU 2013 : Les enjeux hippiques tirent le CA vers le bas

Logo PMUPhilippe Germond, le président du PMU, a donné lundi matin une conférence de presse téléphonique sur les résultats de l’opérateur de paris en 2013. Par Emmanuel Roussel :

Le chiffre d’affaires global du PMU accuse un repli en 2013 de 0,9% à 10,405 milliards d’euros, mais le produit brut des jeux affiche une hausse de 0,6% à 2,542 milliards d’euros. On enregistre une baisse des enjeux hippiques en France de 5,2% à 9,636 milliards d’euros (-1,8% en incluant les mises étrangères), mais là encore, le produit brut des enjeux hippiques reste en hausse de 0,2%… La baisse des enjeux sur les courses se répercute de façon plutôt homogène sur les deux réseaux, en dur comme en ligne.

Ce chiffre d’affaires a globalement souffert, en France, d’un environnement économique difficile, qui s’est répercuté sur l’ensemble des marchés du jeu et du loisir. La perte de quatre Quintés par rapport à 2012 (année bissextile) a également joué un rôle important dans cette baisse, mais Philippe Germond a reconnu que la concurrence accrue des paris sportifs sur l’ensemble des réseaux (+22%) était aussi responsable de cette situation.

Le CA du poker au PMU a aussi augmenté de 10%, sur un marché pourtant baissier par ailleurs. Philippe Germond a annoncé que désormais, les activités « sport » et « poker » étaient à l’équilibre.

Un réseau en mutation

Les tendances observées confortent le président du PMU dans sa volonté de poursuivre une stratégie de modernisation du réseau, qui porte encore un potentiel important, notamment en segmentant les parcours des différents profils de clients qui l’utilisent. Il a en outre noté qu’il avait fallu ouvrir 1 000 nouveaux points de vente pour compenser la fermeture de 600 autres et augmenter ainsi la capacité du réseau de 400 points. Le réseau entre donc en mutation.

L’internationalisation du PMU doit également se poursuivre après le succès de l’acquisition d’Eurotiercé, opérateur belge dont le chiffre d’affaires a été multiplié par quatre en 2013. Le marché allemand, principal contributeur au chiffre d’affaires international désormais, a pour sa part doublé pour atteindre, en 2013, 250 millions d’euros d’enjeux (+200%, surtout de gros parieurs). On notera que la Belgique (142m€, +61%), la Suisse (110m€, +11%) et l’Afrique du Sud (96m€, chiffre non comparable avec 2012) sont les contributeurs suivants aux revenus étrangers des courses françaises.

Selon Philippe Germond, le PMU a notamment pu compenser le recul des paris hippiques dans les revenus de l’institution par un soutien au Quinté+, générateur de marges plus importantes. Le bras commercial des sociétés-mères a aussi réalisé 10 millions d’euros d’économies, sans influence négative sur les effectifs, en un an au lieu de deux.

En mai 2014, joue quand il te plaît

« Le contexte économique sera à nouveau difficile en 2014, a pronostiqué Philippe Germond, même si la consommation des ménages peut reprendre et si le chômage cesse de grimper. Il faut attendre douze mois pour qu’une embellie se répercute sur les comportements, et je reste donc prudent sur 2014. On peut espérer du mieux en 2015. Toutefois, ce ralentissement plus fort que prévu ne nous empêchera pas de poursuivre nos investissements en 2014. Nous poursuivrons la modernisation de notre réseau. En mai, les parieurs pourront jouer sur le Quinté+ dès que celui du jour se sera disputé, c’est-à-dire toute la journée. C’était une barrière pour les néophytes et nous la levons en mai 2014. »

La coupe du monde de football, un sport dans lequel l’offre sportive du PMU serait hyper-performante, devrait doper aussi les enjeux dans ce secteur.

La stratégie d’acquisitions sur le plan international, entamée avec succès sur l’Eurotiercé belge, sera poursuivie. Les conditions de l’appel d’offres sur l’opérateur unique grec devraient parvenir au PMU et à son partenaire sud-africain Phumelela en janvier. Dès lors, le GIE se prononcera sur sa réponse.

La menace, réelle, d’une séparation des masses engagées sur le réseau en dur et sur Internet ne pourra pas se matérialiser en 2014, mais elle n’est pas écartée pour autant. Toujours pour s’en tenir au droit français, Philippe Germond a déclaré : « Il ne semble pas entrer actuellement dans les intentions du législateur de lever le monopole de la Française des Jeux sur les paris sportifs hors-ligne. C’est un marché que l’on peut estimer aujourd’hui à environ 2,5 milliards d’euros. S’il devait changer d’avis, nous serions très tentés. Si par ailleurs le monopole des paris hippiques sur le réseau en dur devait également être levé, je crois que nous serions rassurés par le fait que nous détenons 80 à 85% du marché en ligne, qui est ouvert. »

Fin de cycle

Le président du PMU dit avoir noté une évolution de l’attitude des sociétés-mères vis-à-vis du pari. Ainsi, le « tracking system » (suivi en direct, par exemple grâce à des pastilles de couleur, de la position des chevaux en piste, comme on le voit sur les courses américaines, à Singapour ou à Dubaï) qui faisait débat il y a peu encore dans l’institution semblerait désormais accepté. De même, si des projets de jeux plus à mêmes de placer les courses sur le plan du pari sportif (1N2 par exemple) ne sont pas encore d’actualité, l’idée semble faire son chemin dans l’esprit des cerbères du sport hippique, avant tout soucieux de l’éthique.

La hausse de la TVA pose également un problème car Philippe Germond a tôt fait de relier cette augmentation à une potentielle baisse du nombre de partants, qui affecte les enjeux, et s’est ressentie, avant même la mise en œuvre de cette mesure impopulaire, dans les résultats de 2013.

Les chiffres pourraient sembler indiquer le contraire, mais le président du PMU affirme que la clientèle du pari sportif sur pmu.fr se convertit volontiers au pari hippique. Cependant, on peut craindre que le pari sportif, socialement acceptable, sinon valorisant, omniprésent sur tous les médias et profondément enraciné dans la culture du pays, n’attire les populations qui, jusqu’à l’ouverture du marché, se convertissaient automatiquement au pari hippique. Si l’export et les autres formes de paris sauront certainement maintenir un niveau acceptable de revenus à l’institution des courses, et sachant qu’il n’est jamais très sain de devoir compter sur un tiers pour sa pitance, une mise à jour du réseau suffira-t-elle à rétablir le niveau des ressources traditionnelles du turf ?

Les courses françaises sont arrivées à la fin d’un cycle. Un nouveau doit commencer.

Communiqué de presse du PMU

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