Le Prix de Bar-le-Duc, une course européenne s’adressant à des trotteurs âgés de 5 à 10 ans, se déroule sur le parcours des 2.850 m. La candidature du représentant de Jean-Loïc Dersoir attire l’attention : la dernière fois qu’il avait été déferré, il avait gagné.
C’était il y a presque un an, sur le parcours classique du plateau de Gravelle, dans une course assez relevée, et Thé de Chine (6) disposait de bons éléments français et étrangers en établissant son record (1’12 »8). Sur cette lancée, il avait enchainé les bons résultats, gagnant même un groupe III. Il a fait sa rentrée au mois de novembre et n’a pas tardé à refaire parler de lui (deuxième de Beckman, troisième de Toutobio…). Alors est-ce son jour ? La réponse sera connue samedi, mais avant l’heure, il semble avoir beaucoup d’atouts, d’autant qu’il s’élancera du premier échelon.
Comme Séduisant Fouteau (3), qui lui aussi vient de trotter 1’12 »8 sur les 2.700 m de Vincennes (2e) et sera déferré des quatre pieds, pour la troisième fois de sa carrière. Sa forme ne fait aucun doute, car, dernièrement, il a débuté sous la selle en prenant un premier accessit. Son driver, Charles Dreux, déclare dans Paris-Turf qu’« il est meilleur à l’attelage, c’est certain ».
S’élançant aussi du premier échelon, Sometime (2) est elle aussi en forme, car elle vient de s’imposer au détriment de Sergent du Rib, en s’infiltrant à son intérieur. Depuis, « elle laisse une formidable impression à l’entrainement », selon Vincent Martens, son entraineur. Comme les deux dernières fois, elle sera déferrée des postérieurs.
Autre femelle âgée de 7 ans, Surprise du Lupin (10) est située juste à la limite du recul. Elle restera ferrée, comme lors de sa dernière sortie, où elle a rendu vingt-cinq mètres victorieusement. Un bel engagement, ce qu’en convient son entraineur, Jean-Paul Marmion, qui est « convaincu que les concurrents du deuxième échelons seront redoutables ».
Ru de l’Airou (20), le plus riche, est de ceux-là. C’est le tenant du titre et il lui faudra un parcours en or, mais il est capable, comme à Nantes dans une étape du GNT, où il devançait Swedishman (14), de tenir la dragée haute à ses adversaires, car c’est un cheval de classe. En effet, n’oublions pas que le pensionnaire de Patrick Martin était l’un des favoris du Prix de Maurice de Folleville, la Clôture du GNT.
Ramsey du Ham (12) aura Matthieu Abrivard à son sulky et s’élancera lui aussi du deuxième échelon. Rarement déferré, il le sera des antérieurs pour la première fois de sa carrière et il vaut mieux l’avoir sur son ticket.
Sur sa classe, Septuor (11), même s’il sera ferré cette fois et qu’il a un autre objectif prochainement, peut évidemment prendre une allocation.
Comme Toscane de Bruyère (5), qui possède à la fois de la vitesse et de la tenue.
Enfin, Le Cannibale (16) s’élancera du deuxième échelon, il fait une rentrée, et on le regardera bien sûr courir.
Source : paris-turf.com
Attelé – Femelles – Européenne – Course D (trot) – 48 000€ – 2100m – 16 partants – Cendrée – corde : à gauche – Grande piste – Départ : Autostart – Pour juments de 6 ans, n’ayant pas gagné 159.000. – Allocations : 21.600, 12.000, 6.720, 3.840, 2.400, 960, 480.
Les turfistes ont su contrer les mesures qui les visent depuis l’ouverture des marchés en ligne, en 2010. Certes, les cotes des favoris se sont effondrées sous l’effet conjugué du triplement du nombre de courses et des nouvelles formules de jeux à foison. Personne ne s’est élevé pour rappeler l’organisateur public à ses engagements de prévention de la dépendance, mais nous savons les risques des jeux à répétition : nous avons sensiblement réduit nos enjeux pour miser sur les concurrents les mieux cotés et gagner plus. Au final, le produit des jeux du PMU est resté atone et, en cette année 2013, ils sont à la baisse alors que ses charges progressent à tout va. L’opérateur public se devait de réagir pour échapper à l’effet de ciseau. Voici comment.
Commentaires récents