On descend nettement de catégorie en cette période de meeting de Vincennes. Le Prix des Calcéolaires met aux prises 16 concurrents sur l’hippodrome de Cabourg. Parmi ceux-ci se dégagent deux pensionnaires de la famille Martens. Et le bon Angelo Am fait figure d’épouvantail.
Les incontournables
- 13- Angelo Am : Troisième de Lover Face et Blue Pass lors de son dernier parcours à Bordeaux, il redescend ici nettement de catégorie. Très à l’aise corde à droite et déferré des antérieurs comme lors de ses meilleures performances, il s’annonce très difficile à battre. C’est sa course !
- 10- Orleans Font : Premier (dans l’ordre des numéros) pensionnaire de l’écurie Martens dans cette course, il prend les choses du bon côté en vieillissant, lui qui alignait les bâtons les les D lorsqu’il découvrait les hippodromes français après un début de carrière en Italie. De plus en plus sûr, il reste toutefois capable de fautes, comme lors de son dernier parcours à Lyon, où il s’est enlevé alors qu’il s’annonçait comme un gagnant potentiel. Il faut impérativement le garder haut dans un pronostic.
- 14- Vanychof : Dans un Quinté sur l’hippodrome qui nous intéresse ici le 4 août dernier, il avait fait illusion jusqu’à l’entrée de la ligne droite finale. Installé tête et corde, il avait ensuite complètement baissé pavillon. Depuis, il a remporté deux courses en quatre tentatives. Se posent donc les questions de son aptitude à la corde (il n’a couru qu’à 5 reprises corde à droite pour aucun podium) et à l’hippodrome. Mais en qualité intrinsèque, on ne peut se passer de sa candidature très haut dans un prono.
Les challengers
- 2- Arceus Segah : Lui a besoin d’un parcours à l’économie. Lorsqu’il est bien amené dans le sprint final, il est souvent redoutable. En tout cas, ce pensionnaire de Sébastien Houyvet est de tous les combats et répond toujours présent : lors de ses 10 derniers parcours, il a conclu à 8 reprises dans les quatre premiers. Impossible de ne pas inscrire son numéro sur un ticket de combinaison élargie, même s’il paraît compliqué de l’envisager pour la gagne.
- 12- Ugophenio : Il n’a pas passé la seconde comme on aurait pu l’imaginer lorsqu’il a enfin vu le jour le 29 novembre dernier au Croisé-Laroche. Il évoluait alors toutefois ferré, ce qui ne sera ici pas le cas. Et déferré des postérieurs, il détient de bonnes lignes. Confié à Matthieu Fribault, il devrait donc ici monter en condition sur se dernière performance. On y croit.
- 9- Voss Rigeat : Impérial dans le Grand Prix de la Ville de Reims le 16 novembre dernier (il battait notamment à la régulière la bonne Aria de Joudes, tout de même !), il est capable du meilleur comme du pire, jamais à l’abri d’une faute dans un parcours. Il serait dangereux de ne pas le garder dans un pronostic.
L’impasse
- 7- Ursy Rafoulais : Lui a couru 20 courses depuis le début de l’année pour aucun podium. Autre stat ne plaidant pas en sa faveur : avec – comme ici – son entraîneur se plaçant à son sulky, il ne compte qu’un podium (une victoire) en 37 courses. Même si l’opposition du jour est vraiment faible, on décide de le rayer.
Les partants en détail
- Thé au Lait : Il court ici à quatre jours. Mais son dernier parcours, c’était donc vendredi dernier à Chartres, s’est soldé par une disqualification au moment de l’emballage final alors que le cheval allait déboiter, encore très loin de la tête d’une course remportée par l’excellent Bob. Déferré des quatre pieds, il est toujours tranchant. C’est la configuration dans laquelle il se présente ici. Aussi, on a décidé de le garder dans notre pronostic.
- Arceus Segah : Lui a besoin d’un parcours à l’économie. Lorsqu’il est bien amené dans le sprint final, il est souvent redoutable. En tout cas, ce pensionnaire de Sébastien Houyvet est de tous les combats et répond toujours présent : lors de ses 10 derniers parcours, il a conclu à 8 reprises dans les quatre premiers. Impossible de ne pas inscrire son numéro sur un ticket de combinaison élargie, même s’il paraît compliqué de l’envisager pour la gagne.
- 3- Ulky du Dain : Lui reste sur deux parcours intéressants, à Chatelaillon-La Rochelle puis à Laval. Deux petits parcours, sages, où le cheval s’est montré plutôt en forme, accélérant bien dans les phases finales. Confié ici à Pierre Levesque et affrontant un lot plus dans ses cordes que ceux auxquels il se confrontait lors de ses derniers parcours, il peut lui aussi venir pimenter les rapports.
- Anza du Carbonel : Loin, très loin de la bagarre lors de ses deux derniers parcours, elle s’élancera cette fois – ce n’était alors pas le cas – au même poteau que ses adversaires. Elle se plait sur l’hippodrome de Cabourg, en témoignent ses 4 podiums en 10 courses ici. Toutefois, on a besoin qu’elle nous rassure sur son état de forme actuel.
- Uppy de Vive : Le 29 novembre au Croisé-Laroche, il a eu le parcours parfait, sans toutefois parvenir à en tirer profit, manquant de gaz au moment de l’emballage final lorsque son driver lui a montré le jour. Il était alors devancé à la régulière par Arceus Segah. Sur cette performance, difficile de l’envisager dans un premier choix.
- Alsonn de Guez : Placé de Groupe 3 dans sa tendre jeunesse, tandis qu’il dépendait de l’entraînement de Jean-Michel Bazire, il a été écarté des pistes pendant un an avant d’y revenir pour la casaque de Charles-Antoine Mary. Cinq courses plus tard, dont deux au trot monté, le voici ici. A l’attelage, depuis sa rentrée, il n’a pas vu grand-chose, mais sur sa classe, il pourrait très bien faire. Un casse-tête, donc, mais attention : à Cabourg il n’est venu qu’une fois pour une victoire.
- Ursy Rafoulais : Lui a couru 20 courses depuis le début de l’année pour aucun podium. Autre stat ne plaidant pas en sa faveur : avec – comme ici – son entraîneur se plaçant à son sulky, il ne compte qu’un podium (une victoire) en 37 courses. Même si l’opposition du jour est vraiment faible, on décide de le rayer.
- Valeur Ges : Après trois tentatives infructueuses sous la selle, elle a effectué son retour au sulky le 25 novembre à Graignes. Sa course n’est alors pas mauvaise, mais la jument n’a pas vraiment accéléré dans la phase finale après un parcours planqué à la corde. Cette fois, elle sera déferrée des quatre pieds, configuration qui la transcende (56% de réussite dans les cinq premiers). Une prétendante parmi tant d’autres aux petites places.
- Voss Rigeat : Impérial dans le Grand Prix de la Ville de Reims le 16 novembre dernier (il battait notamment à la régulière la bonne Aria de Joudes, tout de même !), il est capable du meilleur comme du pire, jamais à l’abri d’une faute dans un parcours. Il serait dangereux de ne pas le garder dans un pronostic.
- Orleans Font : Premier (dans l’ordre des numéros) pensionnaire de l’écurie Martens dans cette course, il prend les choses du bon côté en vieillissant, lui qui alignait les bâtons les les D lorsqu’il découvrait les hippodromes français après un début de carrière en Italie. De plus en plus sûr, il reste toutefois capable de fautes, comme lors de son dernier parcours à Lyon, où il s’est enlevé alors qu’il s’annonçait comme un gagnant potentiel. Il faut impérativement le garder haut dans un pronostic.
- Valentine’s Day : Absente des pistes pendant trois mois, elle a deux courses de rentrée dans les jambes. Mais lors de ces deux parcours-ci, on n’a pas vu grand-chose. Sa qualité est certaine, mais sa forme l’est moins. De fait, on va encore cette fois se contenter de la regarder courir.
- Ugophenio : Il n’a pas passé la seconde comme on aurait pu l’imaginer lorsqu’il a enfin vu le jour le 29 novembre dernier au Croisé-Laroche. Il évoluait alors toutefois ferré, ce qui ne sera ici pas le cas. Et déferré des postérieurs, il détient de bonnes lignes. Confié à Matthieu Fribault, il devrait donc ici monter en condition sur sa dernière performance. On y croit.
- Angelo Am : Troisième de Lover Face et Blue Pass lors de son dernier parcours à Bordeaux, il redescend ici nettement de catégorie. Très à l’aise corde à droite et déferré des antérieurs comme lors de ses meilleures performances, il s’annonce très difficile à battre. C’est sa course !
- Vanychof : Dans un Quinté sur l’hippodrome qui nous intéresse ici le 4 août dernier, il avait fait illusion jusqu’à l’entrée de la ligne droite finale. Installé tête et corde, il avait ensuite complètement baissé pavillon. Depuis, il a remporté deux courses en quatre tentatives. Se posent donc les questions de son aptitude à la corde (il n’a couru qu’à 5 reprises corde à droite pour aucun podium) et à l’hippodrome. Mais en qualité intrinsèque, on ne peut se passer de sa candidature.
- Venise Soyer : Après quatre mois d’absence, elle a désormais trois courses dans les jambes, mais rien d’exceptionnel à se mettre sous la dent. Impossible de jauger complètement son état de forme actuel. Toutefois, si son entourage décide de la déferrer des quatre pieds, c’est qu’elle doit montrer des choses à l’entraînement. Bien engagée, elle peut renouer avec les belles performances. Coup de poker.
- Amigo Turgot : Désormais chargé en gains, il trouve ici un superbe engagement, lui qui évolue désormais dans des catégories compliquées ou bien contraint de rendre la distance. Mais même dans son costume de marié, on peine à l’imaginer rivaliser pour le succès. Placé possible (parmi tant d’autres).
Le pronostic d’Equidia.fr : 13 – 10 – 14 – 2 – 12 – 9 – 1 – 15
Source : equidia.fr
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