Dix-huit chevaux de 4 ans seront aux prises dans l’événement de ce jeudi 11 mai à Maisons-Laffitte, le Prix de Provence (2.000 mètres). Peu bousculé depuis ses débuts, Onlyjim vient de se révéler à ce niveau de la compétition et, s’il s’adapte au gazon, paraît en mesure de jouer un premier rôle.
Faire un choix n’a pas été facile dans le Prix de Provence, l’événement de ce jeudi 11 mai sur les 2.000 mètres de la piste de Maisons-Laffitte. En effet, ils sont nombreux à vouloir afficher leurs ambitions. C’est le cas de notre favori Onlyjim (12 – Maxime Guyon). Auteur d’une excellente rentrée à ce niveau de la compétition (3e), le pensionnaire de Pascal Bary a très peu couru, alors qu’il va entrer dans sa quatrième année. Il a surtout montré des moyens sur le sable jusqu’à maintenant. C’est le seul bémol qui nous empêche d’en faire un coup sûr. Sinon, on ne peut rien lui reprocher et, à ce poids, il a une très belle carte à jouer.
Prometteur troisième d’un gros handicap le 28 mars dernier, Vilaro (8 – Grégory Benoist) a également une belle carte à jouer.
Il ne s’est pas montré à la hauteur en dernier lieu, dans une épreuve de ce genre, mais avait l’excuse d’un mauvais numéro à la corde. Il n’est pas très bien loti cette fois encore, mais s’il trouve un terrain suffisamment souple pour ses aptitudes, il ne devrait pas être loin de la vérité. C’est ce que pense son mentor David Smaga : « Sa corde 13 l’a desservi voilà peu au même niveau, d’autant que le terrain n’était pas assez souple pour ses aptitudes. Il avait fini excellent troisième d’un gros handicap la fois d’avant. Un rachat de sa part est attendu ce jeudi, surtout si l’état de la piste lui plaît… » Egalement mal placé dans les stalles dernièrement, Orfeas (10 – Olivier Peslier) n’a pu se distinguer. Il joue souvent de malchance, mais il s’est déjà imposé dans ce type de tournois. Si cela se passe mieux cette fois, il peut se rappeler à notre bon souvenir, comme nous l’a confié son entraîneur Carlos Laffon-Parias : « Il n’avait pas trop le choix en dernier lieu, avec sa corde numéro 14. Il a été obligé d’attendre ce jour-là, sur la fibrée cantilienne. Mais il ne s’agit pas de sa meilleure tactique. Il préfère avancer un peu, en effet. Il a tiré, avant de bien finir, au… sixième rang. Il cherche un deuxième succès à ce niveau. Je note qu’il a la stalle 5 cette fois ! »
Expérimentés dans ce type d’épreuves, Magari (1 – Fabrice Veron) et Isacc (6 – Christophe Soumillon) ne partent pas battus d’avance. Malgré leurs numéros peu enviables dans les stalles de départ, ils s’élanceront avec des ambitions justifiées, sur un tracé qui va parfaitement leur convenir. Dans le bas du tableau, les pouliches Spring Princess (14 – Vincent Cheminaud), Hygrove Katie (15 – Guillaume Millet) et Ragazza d’Oro (16 – Gérald Mossé) « ne laisseront pas leur part aux chiens », tout comme Handchop (7 – Eddy Hardouin), qui vient de montrer qu’il avait la distance proposée dans les jambes.
Source : paris-turf.com
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