Ils seront dix-sept trotteurs de 6 à 10 ans à en découdre dans l’événement de ce vendredi 17 février à Cagnes-sur-Mer, le Prix de Barcelone (Attelé – Course Européenne – 2.925 mètres). C’est une épreuve assez intéressante dans laquelle nous avons eu beaucoup de mal à départager Ambassadeur d’Am et Archangel Am, qui trouvent un superbe engagement au premier échelon.

Après mûre réflexion, nous avons tablé sur une victoire d’Ambassadeur d’Am (11 – Christophe Martens) dans l’événement de ce vendredi 17 février à Cagnes-sur-Mer, le Prix de Barcelone. Le fils d’Orlando Vici nous semble, en effet, le plus fiable. Certes, il pourrait manquer d’une vraie course, puisqu’il est absent depuis le 5 janvier, mais son entourage l’a gardé au chaud pour cette épreuve visée de longue date. Il évite le recul pour pas grand-chose et, en outre, c’est un véritable spécialiste du parcours. En neuf sorties sur le tracé proposé, il a toujours terminé dans les cinq premiers et s’est imposé à six reprises. Christophe Martens, son partenaire ne tarit pas d’éloges à son propos : « Il revient plutôt bien et ce superbe engagement tombe donc à pic. Nous l’avons préparé au mieux. Il faut juste espérer qu’il ne manquera pas d’une vraie course, étant sans compétition depuis le 5 janvier. Il se plaît beaucoup à Cagnes-sur-Mer. Il a sa place parmi les trois premiers. Il peut aller de l’avant comme courir caché, s’adaptant à tout… »

Son principal adversaire, Archangel Am (7 – Pierre Vercruysse) ne manque pas de moyens non plus. Ce qui a fait la différence, c’est l’aptitude au parcours. Lui, ne s’est produit qu’une seule fois sur la Riviera, prenant pour l’occasion une belle quatrième place, tout en rendant vingt-cinq mètres. A la fin de l’été, il a enchaîné trois succès consécutifs, dont l’un était dans ce type de tournois, au niveau Groupe III. Il n’a pas démérité en dernier lieu dans le convoité Prix Jean-René Gougeon. Il descend de catégorie et s’entend à merveille avec Pierre Vercruysse.

Nicolas Ensch est particulièrement bien armé avec quatre de ses pensionnaires au départ. Il a décidé de mener celui que l’on considère comme sa meilleure chance, à savoir Ultimo du Douet (8). Il monte en puissance durant ce meeting et reste sur deux résultats positifs. Après avoir été le dauphin du bon Viking Blue, il a fini quatrième en devançant la plupart de ses adversaires du jour. Son mentor ne nous a pas caché sa confiance : « Ses deux dernières sorties sont vraiment plaisantes. Il est toujours aussi bien question condition en ce moment. Je préfère le laisser ferré à nouveau, après sa mésaventure pieds nus du 31 décembre où il s’était imposé avant d’être disqualifié après enquête. Les conditions aux gains sont idéales ce vendredi. Il a une belle chance à défendre… »

Varus du Bocage (15 – Romuald Mourice), récent lauréat d’une épreuve de ce genre, Boss du Meleuc (12 – Eric Raffin), qui se fait à l’attelage et Vicomte Boufarcaux (17 – Edouard Coubard-Meunier), en excellente condition, auront la lourde tâche de rendre la distance, mais il ne faut pas les négliger. En tête, nous nous méfierons de Perfect Power (3 – Jean-Charles Feron), remarqué dans le Prix du Roucayrol, et Vénézia de Mai (9 – Nicolas Mortagne), qui se plaît sur cette piste.

Source : paris-turf.com