Aulis du Courtille, même s’il compte quelques disqualifications, ne manque pas de moyens. Bien engagé, ce pensionnaire de Jean-Michel Baudouin convient de le suivre de près dans le Prix du Limousin (course D – 65.000 € – 2.850 mètres GP – 7,8 et 9 ans) ce mardi 10 janvier à Vincennes.
Parmi les dix-huit concurrents au départ de ce Prix du Limousin, attendons-nous à une réhabilitation de la part d’Aulis du Courtille (5 – Jean-Michel Bazire). Ce fils de Buvetier d’Aunou, s’il n’est pas toujours sage, ne manque pas de moyens. Lors du Prix de Plouescat, le 24 décembre, il s’est, certes, montré fautif, mais a aussi joué de malchance. Il retrouve un tracé sur lequel il a toujours répondu présent (deux fois deuxième en deux essais) et sera une nouvelle fois sans ses chaussures, une configuration qui lui sied bien (réussite de 4 sur 7). Il n’a plus passé le poteau en tête depuis novembre 2015. Peut-il briser l’écart ? Son entraîneur Jean-Michel Baudouin l’espère en tout cas : « Il y a eu plusieurs départs non validés le dernier coup, et il s’est élancé au galop lors du bon. Vous avez ensuite pu voir sa forme, en retrait. Il a pris trois accessits depuis le début du meeting, étant à chaque fois devancé par de bons chevaux. Il devrait pouvoir s’imposer cet hiver, même s’il ne s’agit pas trop d’un gagneur, peut-être ce mardi… »
Matthieu Abrivard a décidé d’ôter les fers de son protégé Ange de Lune (10), afin qu’il profite au maximum de son superbe engagement (à 850 euros du recul). La totalité de ses trophées depuis novembre 2014 ont été acquis alors qu’il était pieds nus. Ce rejeton de Laetenter Diem a beaucoup mieux couru que ne l’indique sa neuvième place dans le Prix de Sainte-Marie-du-Mont, déroulé le 30 décembre dernier. Il s’agit d’autant de paramètres qu’il faut prendre en compte, comme le souligne son mentor : « Il a mis du temps à revenir au mieux. Sa dernière course, sur 2100 mètres, paraît toutefois l’avoir bien réveillé. Il était d’ailleurs arrivé au top à cette même période l’an passé. Je lui vois évidemment une première chance. »
Unième (6 – Eric Raffin), excepté en octobre, ne cesse de se distinguer depuis septembre. Sa récente victoire à Montauban est pleine de promesses. Son entourage le déferre afin qu’il réussisse ses débuts dans le temple du trot. Reste à savoir s’il pourra s’adapter au profil de la grande piste… Alinéa (2 – Damien Bonne) est plus caractériel que notre préféré. Cela étant, il possède de bonnes références sur ce parcours et sa récente tentative dans l’épreuve référence n’est pas déplaisante. Gare à lui s’il reste sage. Voici à la Bruyère (1 – Jean-Philippe Monclin) vient de réussir à Nantes alors qu’il rendait la distance. Même si c’est le petit poucet de ce Quinté+, il ralliera quelques supporters, d’autant que sa seule prestation sur ce tracé s’est soldée par un bon résultat (4e).
Viking Madrik (3 – Gabriele Gelormini) ne tient pas dans sa peau actuellement, comme en témoigne sa musique actuelle. Ce représentant de Yannick-Alain Briand peut monter de catégorie avec bonheur. Alf de Mélandre (4 – Franck Nivard), dont le récent échec s’explique par un souci de santé désormais résolu, et Vramdao (16 – Franck Ouvrie), une rente à ce niveau, ne doivent pas être négligés.
Source : paris-turf.com
Attelé – Mâles – Course D (trot) – 65 000€ – 2850m – 18 partants – Cendrée – corde : à gauche – Grande piste Pour chevaux entiers et hongres de 7, 8 et 9 ans (A, V et U), n’ayant pas gagné 265.000. – Recul de 25 m. à 152.000. – Allocations : – 65 000 € (29.250, 16.250, 9.100, 5.200, 3.250, 1.300, 650.)
Exclusivement réservé aux femelles, ce Quinté+ réunit 18 juments âgées de 7 à 9 ans. Sans une faute dans le dernier tournant, Vahiné de Fellière aurait probablement fait l’arrivée lors de sa dernière sortie. Située à la limite du recul, cette représentante de Jean-Paul Marmion peut remettre les pendules à l’heure.
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