Aupiquaria vient de se changer les idées au trot monté et semble avoir été amenée au mieux pour son retour à l’attelé, à l’occasion du Prix de Salvanhac (course C – 64.000 € – Européenne – 2.700 mètres – 6,7 et 8 ans), ce jeudi 27 décembre sur la cendrée parisienne. La pensionnaire de Jean-Michel Bazire s’annonce redoutable.

Jean-Michel Bazire n’a plus dicté sa loi dans un Quinté+ depuis le 4 décembre et le succès d’Aubrion du Gers dans le Masters Grand National du Trot «Paris-Turf». Il s’agit d’un petit écart que notre multiple Sulky d’Or pourrait bien effacer à l’occasion du Prix de Salvanhac le 27 décembre. Sa protégée, Aupiquaria (14), possède pas mal d’atouts dans son jeu. Il faut tout d’abord parler de sa forme qu’elle a prouvée au trot monté le 10 décembre, en fournissant un bon effort final pour conclure troisième. Ensuite, il faut souligner le fait qu’elle soit complètement pieds nus. Dans cet uniforme, elle booste ses stats en concluant plus d’une fois sur deux sur le podium. Enfin, elle évolue sur un tracé sur lequel elle a déjà dicté sa loi. Par conséquent, cette fille de Goetmals Wood est prête à en découdre, comme l’annonce son incontournable metteur au point : « Depuis sa troisième place sous la selle, derrière Aéro King, elle a bien travaillé en vue de cette course. Le fait d’avoir évolué au trot monté ces derniers temps lui aura été bénéfique, je pense. Pour son retour à l’attelage, elle dispose d’un engagement favorable, sur sa distance. J’en attends une bonne performance. »

Pour lui mener la vie dure, suggérons Super Ariel (15 – Matthieu Abrivard), une concurrente d’origine étrangère. Certes, cette scandinave a un peu soufflé le chaud et le froid cette année, cela étant, elle compte déjà deux victoires dans ce genre de confrontations à Vincennes, toujours acquises sur la grande piste (2.100 mètres). Elle aura beau effectuer une rentrée, il convient de s’en méfier, surtout qu’elle reste sur une jolie prestation à Enghien. Jörgen Westholm, le représentant de son écurie, est « chaud bouillant » : « Nous avions une autre possibilité de courir la semaine passée mais nous avons fait l’impasse en vue de ce qui constitue certainement son engagement de l’hiver. La jument a très bien travaillé à Grosbois. Elle a son driver attitré. Il y a d’autres 6 ans au départ, mais nous n’envisageons pas de ne pas être à l’arrivée. »

Udine du Dézert (12 – Romain Derieux) n’a guère convaincu lors de ses deux plus récentes apparitions à Marseille-Vivaux. A sa décharge, elle rendait la distance, un vrai handicap sur l’anneau phocéen. Ce ne sera pas la même musique ce jeudi, vu que cette élève de David Békaert sera cette fois sans ses ballerines. De plus, elle retrouve un hippodrome sur lequel ses deux dernières tentatives se sont soldées par d’excellents résultats : première et deuxième. Elle mérite crédit, comme Venise Girl (11 – Yves Dreux), qui a laissé quelques regrets dans le Prix de la Tremblade. Elle retrouve son parcours de prédilection. Un bémol : elle demeure ferrée. Xea Venus (10 – Alexandre Abrivard), qui a terminé juste derrière la représentante d’Yves Dreux le 14 décembre, devrait améliorer le score, d’autant qu’elle effectuait une reprise de contact.

Akayama (16 – David Thomain) brille par ses soucis d’allures. Maintenant, c’est la jument de classe du lot. Vu son engagement, on ne peut faire fi de ses chances. Union des près (8 – Franck Nivard) ou encore Aurore de Chloée (3 – Pierre Vercruysse), si elles restent sage, peuvent également jouer un bon rôle dans cet événement exclusivement féminin.

Source : paris-turf.com