Les trotteurs reprennent la route de Paris-Vincennes, ce vendredi 24 juin, où se déroulement le traditionnel Quinté+ : le Prix RMC. Dix-huit concurrents de 6 ans vont en découdre sur la distance classique des 2.700 mètres de la grande piste. Red Team Rex (1), un représentant du tandem Jean-Michel Bazire – Fabrice Souloy, demeure en net retard de gains. Sans incident, il devrait jouer la victoire !

Comme de coutume, les trotteurs prendront la direction de l’hippodrome de Vincennes, ce vendredi soir. Avec dix-huit éléments de 6 ans au départ, le Prix RMC, support de Quinté+, a fait le plein de partants. Concurrent le moins argenté du lot, Red Team Rex (1- J.-M. Bazire) n’est assurément pas le moins doué. Il devrait en profiter pour combler une partie de son retard de gains.

Présenté par Fabrice Souloy, lequel a épinglé cinq événements depuis le début de l’année, tous obtenus avec des éléments étrangers, et confié au multiple « sulky d’or » Jean-Michel Bazire, l’italien Red Team Rex (1- J.-M. Bazire) possède de solides moyens. Il s’était intercalé entre des chevaux de la trempe de Calvin Borel et Ah Quel Micha lors de sa deuxième sortie française, tout en faisant afficher la bonne réduction kilométrique de 1’13’’5 sur les 2.850 mètres de la petite piste de Vincennes. Malgré une modeste huitième place, il vient d’effectuer une réapparition digne d’intérêt sur un tracé réduit… Logiquement monté en condition sur cette prestation, il fera partie ici des sérieux prétendants à la victoire.

Autre « visiteur » aux dents longues, le « Bergh » Speed Delicious (10- D. Locqueneux) est annoncé déferré des quatre pieds pour ses premiers pas sur notre sol. Il compte de sérieuses références dans son pays d’origine, où il a enregistré pas moins de douze succès en quarante-sept apparitions publiques. Malgré les quelques incertitudes concernant son degré de forme, il mérite d’emblée un large crédit.

Son jockey nous en glisse quelques mots : « Il va faire la grande piste de Vincennes dès ses débuts français, d’après moi. Il évolue à un bon niveau en Suède. Il ne craint aussi surtout pas les parcours de tenue, d’autre part. Il est arrivé depuis quelque temps en Normandie. II ne m’a surtout pas déplu au travail la semaine passée, à Cabourg. J’en attends une très bonne performance… »

Reine du Zack (2- M. Smorgon) s’est mise en évidence, cet hiver, sur le tracé qui nous intéresse. Elle demeure cependant délicate au moment de la volte. Le nombre élevé de partants au même échelon de départ ne sera pas fait pour l’avantager mais son entraînement-driver connait parfaitement les courses françaises. Si elle part sur la bonne jambe, cette jument dotée d’une belle vitesse de base pourrait alors occuper rapidement un bon rang et réaliser une prestation de choix.

Après avoir connu de sérieux ennuis de santé et une longue interruption de carrière, As d’Urfist (5- A. Abrivard) semble retrouver la bonne carburation. En effet, cet élève de Franck Leblanc a renoué plaisamment avec le succès, le 16 juin à Lisieux, pour sa troisième sortie de l’année. Il représente, en valeur pure, l’un des meilleurs «tricolores » au départ d’un tel événement. Il faut lui faire confiance !

Longtemps façonné par Anthony Muidebled, Amour Orageux (13- D. Thomain) a rejoint cette année l’effectif de la famille « Masschaele ». Il a aussitôt donné satisfaction à son nouvel entourage et vient notamment de signer deux brillants succès d’affilée. Sur sa lancée, il peut réussir un retour tonitruant dans le temple du trot.

Jugé sur ce qu’il a fait de mieux, Avatar Bataille (4- P. Ternisien) est loin d’être hors d’affaire pour une place, tout comme Alf de Mélandre (8- F. Ouvrie), déferré des quatre pieds et confié à l’habile Franck Ouvrie, et Amédéo de Jelma (11- A. Garandeau), qui possède une tenue à toute épreuve. Alexis Garandeau demeure assez confiant : « Je l’avais arrêté mi-septembre l’an passé, après une période vraiment faste. Il lui a fallu du temps avant de retrouver son meilleur niveau. Il courait trop rapproché fin mai, d’où son échec. Je l’ai ensuite laissé décompresser à la campagne. Il a depuis rejoint Grosbois, où il travaille très bien. Il me semble être revenu au mieux. J’y compte pour un lot parmi les cinq premiers… »

Source : paris-turf.com