Comme il est déferré des quatre pieds cette fois et qu’il évolue dans sa catégorie, mieux vaut faire confiance à Pingus Vang dans le Prix Léo (course D – européenne – 55.000 € – 2100 mètres GP – autostart – 7 à 10 ans) lors de la réunion nocturne de ce vendredi 13 mai sur le plateau de Gravelle. Il défendra l’entraînement du bien armé Fabrice Souloy, dont quatre pensionnaires, qui seront parmi les préféres, sont en lice.

Le Prix Léo, traditionnel en cette époque de l’année sur la cendrée de Vincennes, a fait le plein : dix-huit partants qui se répartiront sur deux rideaux derrière les ailes de la voiture. Un entraîneur, Fabrice Souloy, délèguera un joli club des cinq, dont quatre membres possèdent une belle chance à défendre.

Les exercices de vitesse, c’est un des sports favoris de Pingus Vang (1 – Yann Lorin). Ce danois d’origine, arrivé chez Fabrice Souloy cet automne, a réalisé une fin d’hiver de toute beauté. Parmi ses plus beaux faits d’arme, citons son succès dans le Prix de Sedan, à Enghien le 2 mars, où il s’imposait de belle manière en s’élançant avec le dossard 15 derrière la voiture. Il compte quelques belles références dans le temple du trot (deuxième sur les 2700 mètres de la grande piste), mais il court encore après son premier succès. Brisera-t-il l’écart ce vendredi ? Possible, d’autant qu’il sera cette fois pieds nus, contrairement à sa tentative précédente. Son pilote Yann Lorin nous en dit davantage : « Il s’agissait pour lui d’une petite rentrée la dernière fois à Enghien. Il s’est superbement comporté en étant quatrième ce jour-là, sans être spécialement affûté et en courant ferré. Il a des atouts. L’autostart lui plaît, car iI a de la vitesse, et il sera… pieds nus. Il devrait fournir sa valeur. Je lui vois une chance sérieuse. »

Continuons de faire confiance aux représentants de l’homme du Haras de Ginai en privilégiant les chances de Lover Face (17 – Eric Raffin). Il culmine à 10 % de réussite sur ce tracé. Il y compte, entre autres, déjà une victoire, acquise en s’élançant du couloir quinze, ce qui nous incite à penser que le numéro 17 ce vendredi ne lui posera aucun souci. Franck Nivard, son dernier pilote, nous en a parlé : « Il m’a laissé une bonne impression à Bordeaux en s’imposant à la lutte. C’est un bon élément, accrocheur et dur à l’effort. Il lui faudra négocier sa position en seconde ligne, ce qui complique les choses mais il est en pleine forme. Sans incident, il doit avoir sa place à l’arrivée. S’il y a du rythme, il devrait être dangereux. » Tell Me No Lies (7 – Franck Nivard), jugé de participer en son temps au Critérium des 3 Ans suédois, a repris de la fraîcheur (absent depuis le 8 février). Il connaît ce tracé, pour y avoir déjà tiré son épingle du jeu en partant du second rideau. S’il est déchaussé d’entrée de jeu, c’est plutôt bon signe. Enfin, Donttellmeanymore (15 – David Thomain), plutôt régulier, est capable, comme ses trois autres voisins de box, de faire honneur à son mentor. Enfin, Pick Kronos (11 – Jean-Philippe Monclin) doit, avant tout, montrer un tout autre visage que lors de sa récente reprise de contact.

Pour tenter de brouiller les plans de cette coalition, conseillons la candidature de Victoria Empress (6 – Ulf Nordin). Cette fille de Magnificent Rodney est revenue au mieux, et a même devancé un certain Pingus Vang (ferré) le 23 avril dernier. Elle s’annonce redoutable. Rooibos (2 – Pierre Vercruysse), à l’issue d’un bon parcours, sera lui aussi dans le coup. Il est le plus intéressant des trois élèves de Björn Goop engagés ici. Urus (3 – Jean-Michel Bazire), s’il profite lui aussi d’un bon déroulement de course, Up Nanie (4 – Mathieu Mottier), dont la dernière bonne « perf » a été enregistrée derrière la voiture ou encore Orient Horse (10 – Pierre Levesque), qui reste sur un certain regain de forme, viendront ensuite.

Source : paris-turf.com