Vu sa régularité, sa forme, et le « chrono » qu’il affiche sur les tracés réduits de Vincennes, il convient de faire d’Unbridled Charm une priorité dans le Prix Amalthéa (course C – européenne – 60.000 € – 2100 mètres GPP – autostart – 7 à 10 ans) lors de la réunion nocturne de ce vendredi 1er avril.

Comme un poisson dans l’eau sur les tracés réduits de Vincennes… Le premier jour du mois d’avril nous incite à commencer notre analyse ainsi concernant les chances d’Unbridled Charm (1 – Jean-Pierre Dubois) dans le Prix Amalthéa. Si les juges aux allures sont parfois intransigeants à son encontre, ce fils de Password faut preuve d’une régularité exemplaire. S’il découvre les 2100 mètres GPP de la cendrée, il connaît bien la même distance sur la grande piste. Il y a déjà trotté sur le pied d’1’11’’9, y compris en s’élançant en seconde ligne, ce qui ne sera pas le cas dans cette course. Il s’est déjà imposé sur la petite piste. Mieux vaut s’en méfier.

Court-il seul ? Non, vu que d’autres trotteurs du premier rideau détiennent également une belle carte à jouer, à l’image de Vodka du Wallon (6 – Jean-Michel Bazire). Cette pensionnaire de Jean-Michel Baudouin vient de courir à Laval en vue de ce retour sur la cendrée. Elle était chaussée, alors que dans ce Prix Amalthéa, elle sera pieds nus. C’est dans cet uniforme qu’elle a acquis ses meilleurs titres récents. Contrairement à notre préféré, elle s’est déjà placée sur ce tracé précis. Son mentor nous en dit davantage : « Elle n’a pas raté ses objectifs hivenaux, en s’imposant à deux reprises. Elle trouvait des tâches plus compliquées ensuite. Je lui ai aussi redonné de la fraîcheur. Elle a bien travaillé depuis, pour ce bel engagement. Elle a moins de marge désormais. Elle devrait cependant terminer parmi les cinq premiers, surtout avec son numéro 6. » Ulhior du Béziau  (2 – David Thomain) reste sur deux parcours de remise en route en province. Le 19 mars à Lisieux, il reprenait le cours de ses bonnes sorties en étant pieds nus. Certes, c’est un peu tout ou rien avec cet élève d’Adrien Pereira dans le temple du trot, mais ses récentes sorties prouvent qu’il devient de plus en plus sage. De quoi est-il capable pour son retour dans la capitale ? Son metteur au point nous répond : « Sa rentrée a eu lieu le 7 mars à Caen. Il n’avait pas d’ambitions ce jour-là, avec moi au sulky. Il est excellent troisième la fois d’après, à Lisieux. Il a vite recouvré d’excellentes sensations. Il s’est déjà distingué sur ce profil par le passé. Je vais encore le déferrer des quatre pieds. L’engagement est bon. David Thomain le connaît très bien. Il peut terminer à l’arrivée, sans incident… »

Les trotteurs d’origine étrangère ne manquent également pas de possibilités. Prince Di Poggio (5 – Eric Raffin) va effectuer une reprise de contact après avoir été soigné. Ce concurrent, qui possède un brin de classe, sera sans ses baskets pour l’occasion et confié à un pilote qui le connaît par cœur. Suivons-le. Le métronome Art On Line (7 – Franck Ouvrie) ne compte qu’une incursion à Vincennes… pour une deuxième place dans un lot de bonne qualité. Il a repris un peu de fraicheur. Il a sa chance, à l’instar de Sahara Fairytale (8 – Christophe Martens), qui vaut mieux que ses plus récentes tentatives.

Enfin, Rooibos (15 – Björn Goop), malchanceux le 5 mars dans le Prix de Montsoreau, ou encore Aristocat Boko (12 – Robert Bergh), redoutable s’il ne bouge pas une oreille, auront des supporters.

Source : paris-turf.com