Ange de Lune devrait continuer de se faire une place au soleil, à l’occasion du Prix du Cantal (Course A – 90.000 e – 2850 mètres GP – 6,7 et 8 ans) ce jeudi 25 février dans le temple du trot. Même si le lot en présence est assez relevé, l’élève de Matthieu Abrivard semble en mesure de doubler la mise.

C’est de nouveau une épreuve au label européen qui nous est proposée en tant que Quinté+ ce jeudi 24 février. Le Prix du Cantal a réuni un joli plateau de dix-huit concurrents, qui évolueront sur la distance des 2850 mètres de la grande piste, et qui se répartiront sur deux échelons.

C’est au premier rideau que se situe Ange de Lune (6 – Matthieu Abrivard), notre préféré. L’âge aidant, ce fils de Laetenter Diem ne cesse de s’amender au niveau de ses allures. Cet hiver, il a réalisé un meeting assez concluant, surtout dans ses rendez-vous où il était déferré des quatre pieds (réussite de 5 sur 9 dans cet uniforme). Dans le Prix de Champtocé, déroulé le 7 février dernier, il s’aventurait sur ce parcours pour la première fois. Il a brillamment réussi son test en s’imposant dans un style qui en dit long sur ses possibilités actuelles. Ce jeudi, même s’il devra hausser le ton face à des rivaux assez huppés, mais ce trotteur, encore en retard de gains, en est largement capable, comme nous le précise son driver et mentor : « Il n’a pas raté son objectif la dernière fois. Il s’est imposé dans un bon chrono ce jour-là. Il affichait 1’14 » précisément sur ce tracé, en effet. Il est resté au top. Il trouve encore, dans la foulée, des conditions idéales au premier échelon ce jeudi. Il sera une nouvelle fois pieds nus et muni d’œillères. Il ne devrait pas taper loin avec un bon déroulement de course. »

Derrière ce logique favori « tricolore », ce sont les atouts de Rosemary Gar (12 – Jean-Michel Bazire) qui nous ont le plus séduits. Cette transalpine d’origine est capable d’employer toutes tes tactiques. Cette fois sans ses ballerines et confiée pour la première fois à « JMB », elle devrait faire honneur à sa situation aux gains en or massif, à condition, bien sûr, à ce parcours qu’elle découvre. Son dernier partenaire Mario Monaco nous en dit davantage : « Elle avait eu deux courses dures en janvier, sans ses quatre fers. Nous l’avons donc laissée ferrée récemment, alors que je la pilotais. Je l’ai drivée battue. C’est d’ailleurs l’engagement visé. Nous comptons la voir disputer activement les premières places, si tout se passe comme prévu. » La Suède ne sera pas en reste, avec la candidature, en premier lieu, de Bandit Hornline (5 – Franck Ouvrie). Ce protégé de Robert Bergh reste sur deux tentatives intéressantes. Même s’il n’est déferré que devant (a déjà gagné ainsi), il convient de le suivre, comme son compagnon d’écurie Udo’s Oiler (18 – Dominik Locqueneux), le plus riche au départ. Même s’il a connu quelques soucis de santés ces derniers temps, il a la pointure, s’il est dans un bon jour. Ayant déjà tiré son épingle du jeu en étant chaussé, on peut de nouveau lui faire confiance.

Valentino Crépin (4 – Adrien Lamy) a réalisé une reprise de contact encourageante le 7 février à Cherbourg. Même si on le préfère sans ses fers, une place, sur sa meilleure valeur, ne lui est pas interdite. Zonguldak (9 – Christophe Martens), uniquement déferré des antérieurs pour la première fois, tentera de se racheter une conduite. Arlington Dream (16 – Yoann Lebourgeois) a nourri des ambitions supérieures, et a laissé une impression très favorable dans le Prix de Nevers en dernier lieu. Il a sa chance, comme l’assez régulière Ufana Nonantaise (17 – Eric Raffin), compétitive sur sa fraîcheur.

Source : paris-turf.com