La pression du Prix d’Amérique Opodo retombée, c’est le Prix de Rethel (R1C2 – 13h50) qui sert de support au Quiné+ de ce lundi à Vincennes. Disputée sur le parcours classique des 2.700 mètres de la grande piste, cette épreuve est réservée à des femelles de 7 ans qui ne totalisent pas 152.000 euros.
Parmi les 16 juments au départ du Quint+ de lundi à Vincennes, Valse du Pirai et Victoria du Viaduc découvrent toute deux un engagement des plus intéressants. Entre elles, nous intercalerons toutefois la Suédoise Felicia V.E. pour qui tout va se jouer au départ.
Les incontournables
Valse du Pirai : Lauréate d’un quinté le 6 novembre sur la petite piste, cette représentante de Gilles Lachemi a confirmé sa forme le 28 décembre en prenant la 3e place d’un nouvel évènement, le Prix de Neuillé-Pont-Pierre, sur le parcours qui nous intéresse. Rapprochée dans la descente, la fille d’Essaim Laurent a fourni un bon effort final à cette occasion. Comme lors de ses deux dernières tentative, Valse du Pirai se présente déferrée des quatre pieds pour cet engagement favorable au plafond des gains. Sur sa lancée, elle devrait de nouveau jouer un tout premier rôle à l’arrivée.
Felicia V.E. : Pour ses premiers pas à Vincennes, cette Suédoise a laissé beaucoup de regrets à ses preneurs le 4 janvier dans le Prix de Charleville, un quinté disputé sur les 2.100 mètres de la grande piste. Partie au galop derrière l’autostart, la fille de Adams Hall a en effet, par la suite, prouvé sa qualité en retrait. Une nouvelle fois, tout risque de se jouer dans les premiers mètres pour la pensionnaire de Peter Untersteiner. Ce lundi, pour mettre tous les atouts de son côté, l’entraîneur fait appel à Björn Goop pour la driver. Si elle s’élance sur la bonne jambe, Felicia V.E. peut réussir un numéro.
Victoria du Viaduc : Pour ses 2 premières tentatives de l’hiver à Vincennes, cette fille de Canada a réellement joué de malchance. C’est peut-être un mal pour un bien puisque, avec un compte en banque de 151.250 euros, elle est située à seulement 750 euros du plafond des gains. Associée à Franck Nivard, comme lors de sa plus récente sortie dans le Quinté+ Prix de l’Aveyron, où sans ses malheurs elle serait probablement montée sur le podium, Victoria du Viaduc trouve cette fois l’occasion de remettre les pendules à l’heure.
Les challengers
Vallée d’Haufor : Déferrée des quatre pieds pour la première fois de sa carrière, cette représentante de Christian Bigeon vient de conclure 5e du quinté référence du 28 décembre sur ce même parcours. De nouveau présentée pieds nus, la fille de Oiseau de Feux semble encore capable de tirer son épingle du jeu à ce niveau.
Viva Haufor : Seconde cartouche de l’écurie Bigeon au départ de cet évènement, cette jument vient de prouver sa belle condition sous la selle en se classant 2e derrière Humbrella de Chenu sur le tracé qui nous intéresse. Contrairement à ses dernières sorties, elle sera déferrée des quatre pieds pour cet engagement. À l’issue d’un parcours favorable, la partenaire de Charles Bigeon a les moyens de s’illustrer pour son retour à l’attelage.
Primula Brazza : Pour son premier essai sous l’entraînement de Salvatore Carro, cette ex-pensionnaire de Fabrice Souloy vient de remontrer le bout du nez à Vincennes dans le Prix de Saint-Omer, une épreuve de longue alène sur 4.125 mètres réservée aux amateurs. Bien qu’elle s’attaque cette fois à plus forte partie, cette jument d’origine italienne reste en mesure d’intégrer la bonne combinaison du Quinté+.
Les impasses
Victoria la Chancel : Écartée des pistes entre le 14 juin 2015 et le 14 janvier dernier, cette représentante de l’écurie Bézier vient de se montrer fautive au départ, pour sa reprise de contact avec la compétition à Nantes. Sans doute encore à court de compétition, elle semble confrontée à une tâche délicate dans ce lot.
Vicky du Mirel : En 6 tentatives dans les Quinté+, elle n’a jamais réussi à faire l’arrivée et ne compte, en tout et pour tout, qu’une seule victoire à son palmarès (en 101 courses). Comme les dernières sorties de cette fille de Général du Pommeau ne plaident guère en sa faveur, l’impasse paraît tentante.
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