Support des paris à la carte, le Prix de Gémozac (R1C2 – 13h50) réunira dix-huit concurrents, âgés de 7 et 8 ans, lors d’un rendez-vous en diurne. Disqualifié à chacune de ses venues à Vincennes, Triton de Meunier (9) possède, en théorie, la pointure d’une telle épreuve. La réalité s’annonce plus complexe.
Les incontournables
Triton de Meunier : Lors de ses deux plus récentes excursions sur la cendrée parisienne, Triton de Meunier (9) était attendu. L’épilogue souhaité n’a pu se réaliser suite à des fautes prématurées en début de course. En dernier lieu, Franck Nivard s’est évertué à contenir les ardeurs de son partenaire, en roue libre derrière ses rivaux après sa disqualification. Cette fois, le départ volté va permettre à son driver d’assurer au maximum les premières battues du parcours. La forme de ce fils de Camélia du Donjon est sûre à l’image de ses capacités.
Tallien : Il est difficile, voire impossible, de reprocher quelque chose à Tallien (16) lorsqu’il évolue sans ses quatre fers. Au sommet de son art depuis plusieurs semaines, le pensionnaire d’Hervé Sionneau reste compétitif pour la victoire, ce jeudi. Son changement de vitesse peut lui permettre de dominer l’opposition, en particulier ses aînés.
Les challengers
Ugophénio : Sur la montante actuellement, Ugophénio (5) vient de laisser des regrets dans la course de référence, se perdant dans ses allures à l’abord de la phase finale, sans avoir eu à puiser dans ses réserves. Pour son retour sur une longue distance, le protégé de Daniel Béthouart, encore ferré, doit être suivi avec confiance.
Uni de Travouille : Malgré la présence de ses fers, le représentant de Jérôme Dubreil peut confirmer son regain de forme. Son aptitude à la grande piste de Vincennes n’est plus à prouver. Dans sa catégorie, Uni de Travouille (1) aborde cet engagement avec une fraîcheur primordiale. En revanche, un parcours à l’économie doit composer son cahier des charges.
Les impasses
Ultimo Vingt : Par le passé, il eut des ambitions face aux meilleurs éléments de sa promotion. Depuis, la carrière d’Ultimo Vingt (3) a laissé un goût d’inachevé. Au regard de son année 2015, ses prétentions seront très limitées dans cette épreuve.
Toi de Clerlande : Saison après saison, le pensionnaire de Didier Henry a perdu en régularité mais aussi en marge, logiquement. Face à une telle opposition, il semble surclassé à l’occasion de ce Prix de Gémozac.
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