Jamais remporté par un concurrent d’origine étrangère depuis qu’il support des enjeux des paris à la carte, le Prix Raymond Goléo (Prix de la Ville de Feurs – R1C1 – 13h50) pourrait bien l’être en 2015. Bien que ferré, Osiride Grif a combattu a un tout autre niveau lors de ses batailles parisiennes.
Président de la Société des Courses de Feurs pendant près de quinze ans et de la Fédération Régionale du Centre-Est de 2011 à 2015, le Quinté+ de ce lundi rend hommage à l’un des personnages emblématiques de la région, Raymond Goléo, décédé cette année.
Présentons rapidement la piste de l’hippodrome de Feurs. Corde à gauche, le tour de piste est de 1300 mètres. Toutes les tactiques sont applicables, mais il est préférable d’être bien placé au moment de l’emballage final. La ligne d’en face est en léger faux-plat descendant et la ligne droite d’arrivée en léger faux-plat montant. Il ne faut donc pas avoir fait trop d’effort sous peine de le payer dans les derniers mètres.
Le Prix Raymond Goléo a la particularité de se dérouler sur la distance inhabituelle de 3500 mètres. Dureté et aptitude seront exigées. Des qualités détenues par Osiride Grif.
Les incontournables
Osiride Grif : En faisant le papier strict, il a bataillé dans de bien meilleurs lots. L’italien d’origine s’est livré un match de luxe face à Ulster Perrine et Alfas da Vinci. Ces deux derniers seraient les grandissimes favoris de la course s’ils couraient ce lundi. Il sera ferré, ce qui n’apparaît pas non plus rédhibitoire. Le rendement de distance va lui permettre d’attendre et de tenter de se faire ramener lors du dernier tour de piste. C’est un sérieux client pour la victoire.
Tropic du Hêtre : Courir en dehors de Vincennes ne peut lui faire que du bien. Après un été ponctué par plusieurs bonnes prestations, et une victoire à Enghien, la suite a été plus nuancé. Devant subir la course de par sa tactique d’attentiste, sa récente fin de course dans le Prix Ovidius Naso laisse présager une bonne course de sa part.
Les challengers
Playing Tua : Sa première sortie sur notre sol ne s’est pas passée comme prévue. Rapidement en tête, sans être souple au niveau de ses postérieurs, elle a filé au poteau avant de subir les foudres des juges aux allures, après enquête. En quête de rachat, Conrad Lugauer délègue sa place au sulky à Franck Jamard, l’un des pilotes les plus en réussite sur la piste de Feurs.
Sem Jafet : La famille Untersteiner, père et fils, ont pris la décision de laisser Sem Jafet courir en France. C’est Ronny Kuiper qui en a la responsabilité, et le cheval est assez appliqué jusqu’à présent. Sa prestation sur la piste de Bellerive sur Allier est bonne, après avoir fait avancer Zonguldak « sur un bout ». Avec un avantage initial de 25 mètres, une place est à sa portée.
Buck Boko : C’est un des outsiders amusants de la course. Malgré ses tendances à faire la faute de temps à autre, il a le potentiel pour mettre un brin de piment dans les rapports. Sans son ultime disqualification, il aurait terminé deuxième sur l’herbe d’Alençon, dans un lot bien constitué.
Sergey : Désormais sous la férule de David Békaert, sa nouvelle expérience dans le Sud de la France se passe assez bien. Surprenant vainqueur sur 1609 mètres, sa régularité et son expérience sur une aussi longue distance de 3500 mètres. Une petite place est jouable pour ce cheval dont la dureté ne fait pas de doute.
Les impasses
Ulysse de Vrie : Passé dans l’écurie de Loris Garcia, il faut encore trouver les bons boutons avec ce facétieux hongre.
Tchao Tempo : En phase de reprise après avoir été mis au repos au cours de l’été, l’impasse est plus qu’envisageable.
Tony Boy : Son objectif est pour plus tard. De plus, il n’est plus dans la même forme que lorsqu’il était entraîné par Jean-Michel Bazire. Nous le mettons de côté.
Roquebrun : Il réalise une rentrée de près de près de cinq mois. Il serait surprenant de le voir d’entrée de jeu compétitif face à une telle opposition.
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