L’hippodrome de Cagnes-sur-Mer sera le théâtre de la 9e étape du Grand National du Trot, support du Quinté+ de ce mercredi 2 septembre. Déjà vainqueur de l’étape rémoise (17/06), Sire de la Creuse trouve une belle occasion d’engranger de précieux points.
S’il n’est pas entraîné sur place, Sire de la Creuse (n°12 – J.-F. Senet) connaît pourtant très bien l’hippodrome de la Cöte d’Azur. Il s’y est déjà produit à onze reprises et compte quatre victoires sur le parcours qui nous intéresse. En pleine possession de ses moyens, il a remporté ses trois dernières courses. Son mentor effectue le déplacement avec de logiques ambitions : « Il reste sur une jolie passe de trois victoires consécutives. Depuis, il a conservé des ressources intactes. Là, les données ne sont plus les mêmes. Il devra rendre 25 mètres. Comme il aime imposer son rythme, j’espère qu’il pourra refaire son handicap assez rapidement et s’installer au commandement, sans avoir trop d’efforts à founir. Si le déroulement de l’épreuve lui est favorable, alors… »
Actuel troisième du classement général du circuit, le fils d’IldodeFleurac pourrait en profiter pour revenir sur les deux pensionnaires de Jean-Michel Bazire (Val Royal et Vinci de l’Abbaye), absents mercredi.
Autre entraîneur à effectuer le déplacement, Stéphane Provoost sera doublement représenté avec Ursa Major (n°10 – L. Bullier) et Tiger Danover (n°16- F. Lecanu). La première citée a la particularité de n’avoir jamais couru sur une piste corde à gauche. Pour l’aider dans sa tâche, elle sera munie d’un piquant sur ses rênes. Quatrième à Beaumont-de-Lomagne, sixième à Reims et cinquième à Saint-Malo, elle semble de nouveau barrée pour la victoire mais une place est tout à fait envisageable. Second atout de l’écurie Danover, Tiger Danover (n°16) détient sans doute la meilleure chance. Il découvre un engagement idéal à la limite du recul des cinquante mètres et sera déferré des quatre pieds, contrairement à sa dernière sortie, qui avait pour but de l’amener au top sur cet objectif. À l’image de Sire de la Creuse (n°12), il peut en profiter pour améliorer sa position au classement général en cas de victoire.
Qu’en est-il des locaux ? L’incontournable Yannick-Alain Briand sera au départ avec Ubrine (n°1 – Y.-A. Briand). Cependant, c’est la moins riche de la course et elle semble s’attaquer à forte partie. Elle aura toutefois pour elle de connaître parfaitement l’anneau cagnois et de s’élancer au premier échelon. Son entraîneur n’est d’ailleurs pas totalement négatif : « Ses débuts récents au trot monté étaient mi-figue mi-raisin. Ferrée, elle n’a pas eu un bon parcours. Auparavant, son été était correcte. Sixième, elle était partie au galop et juste avant, elle avait terminé deuxième d’Alceste du Goutier. Elle n’a pas de marge mais elle se plaît à Cagnes et a l’avantage de partir en tête. Je ne peux pas être chaud dans un GNT mais une place est possible. »
Triplement représenté, Nicolas Ensch semble être mieux armé. Urac (n°11 – J.-C. Féron) a remporté l’étape marseillaise du 25 mars. Certes, il sera cette fois-ci muni de ses fers et devra rendre vingt-cinq mètres, mais il n’est pas totalement hors d’affaire. Truman Dairpet (n°13 – N. Ensch) s’est bien comporté dans le Grand Prix du Département des Alpes-Maritimes (6e – 1’10’’1). Doté d’une excellente pointe de vitesse, il peut compléter la bonne combinaison du Quinté+. Enfin, Turbo Jet (n°18 – R. Derieux) aura la lourde tâche de rendre cinquante mètres mais, avec une course suffisamment rythmée, il ne lui pas impossible de briguer la cinquième place.
Il ne faut pas passer sous silence la candidature de Slow du Beauvosin (n°14 – R. Mourice). Dernièrement, il s’est montré fautif au début de la ligne droite alors qu’il s’apprêtait à passer à l’attaque. De nouveau pieds nus et déjà vu à son avantage dans ce genre de courses (2e du Prix de la Côte d’Azur), il serait imprudent de faire fi de ses chances.
Parmi les outsiders, Sirius de Buquet (n°2 – J. Guelpa) peut brouiller les cartes, à l’image de Reine Hélène (n°17 – D. Bekaert), autre concurrente à devoir rendre cinquante mètres, ou encore Tornado de l’Océan (n°15 – R. Le Vexier) qui n’est plus à présenter.
Source : paris-turf.com
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