C’est le Grand Prix de la Société des Courses de Lisieux qui est support aux paris à la carte ce mercredi 15 juillet, sur l’hippodrome éponyme. Dix-huit trotteurs de 5 à 10 ans bien connus des turfistes vont s’affronter dans cette épreuve, sur le parcours des 2725 mètres. Avec désormais deux courses dans les jambes, Ultra Daidou s’annonce redoutable.
Absent plus de trois mois, Ultra Daidou (14 – Tony le Beller) a effectué une rentrée intéressante dans l’événement du 25 juin, à Enghien, se classant au septième rang. Il a obtenu le même classement deux semaines plus tard, sur le même hippodrome, laissant une impression favorable. L’engagement auquel il fait face cette fois est bien meilleur, et il retrouve un parcours à main droite, sur lequel il s’est placé lors de sa seule apparition. Il a déjà affronté de meilleurs lots, et Tony le Beller a toujours su bien cibler les courses avec ce rejeton de Love You. Encore une fois pieds nus, il a les moyens de jouer un premier rôle, comme le pense son entraîneur-driver : « A Enghien, il a effectué une bonne rentrée mais il n’a pas eu le bon parcours, en étant nez au vent. Puis dernièrement sur cette même piste, après s’être fait arrêté en partant, il a effectué une très belle ligne droite. Il est allé à la plage. J’avais fait cela avant son succès à Caen. Très bon droitier et facile, il devrait lutter pour les premières places d’autant qu’il n’y a pas de 5 ans. »
L’opposition peut venir de Very Well Jet (18 – Mathieu Mottier), idéalement situé, au plafond des gains, et présenté sans ses fers. Dans cette configuration, cet autre rejeton de Love You a pris deux places en trois essais. Jugé sur sa cinquième place dans l’étape du Grand National du Trot Paris-Turf disputée au Croisé-Laroche, où il se frottait à des éléments comme Vinci de l’Abbaye (placé de groupes I ensuite), Ave Avis ou autres Altesse du Mirel, il dispose d’une première chance théorique. Mathieu Mottier, son partenaire, affiche de logiques ambitions : « Ce n’est pas un cheval monté. On a fait un nouvel essai à Vincennes. J’avais les ressources pour jouer un premier rôle mais pas la cadence. Ses deux prestations antérieurs étaient bonnes et attestaient de sa bonne forme. Au travail, il n’a rien perdu de sa condition physique. Il est encore meilleur à main droite. S’il peut bénéficier d’un bon parcours, il détient une très bonne chance. »
En pleine forme et redoutable droitier, Un Ecu Noir (7 – Arnaud-Gilles Maillard), qui s’élance vingt-cinq mètres devant, va tenter de tenir la dragée haute à nos deux favoris. Il évolue encore une fois déferré des postérieurs, et affectionne particulièrement les pistes plates. Même si les chevaux du second échelon semblent meilleurs que lui en valeur pure, sa place est sur le podium. Malchanceux en dernier lieu, ayant perdu le bénéfice de sa quatrième place suite à des soucis d’allures, sur une piste fouillante, Tom Rush (13 – Gildas Donio) mérite d’être repris en confiance. Il possède en effet suffisamment de qualité pour figurer à l’arrivée d’une épreuve de ce genre. Théo de Gissé (12 – Stéphane Bourlier) excelle pieds nus et sur ce type de profil. Il fait preuve d’une régularité de métronome depuis le début de l’année et peut encore se distinguer. Remarquée par sa fin de course, le 15 juin, à Vichy, Teeth White (5 – Christian Boisnard) a déçu deux fois ensuite. La condamner pour autant semble toutefois risqué.
Venicio Pommereux (3 – Sylvain Roger), qui n’était pas battu au moment de sa faute dans le quinté+ du 19 juin, Titan du Ferron (4 – David Thomain), s’il reste au trot, ou encore Vaisseau (17 – Vincent Viel), cheval de classe sous la selle, ont leur place dans une combinaison élargie, comme Us Force Dété (n°8), confiée à Matthieu Abrivard.
Source : paris-turf.com
Dans les sprints, tout est une histoire de bon wagon. Support du Quinté+, le Prix Albine (R1C1) peut permettre – une fois n’est pas coutume à Maisons-Laffitte – aux chevaux de l’extérieur de s’illustrer. En effet, une très bonne locomotive s’élance à l’extérieur…
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