On aura tout fait pour qu’un événement ait bien lieu ce dimanche 26 juillet. C’est, finalement, le Prix de Sainte-Anne (course D – 25.000 € – 1200 mètres LD – 4 ans et plus – Handicap – Ref : +32), qui a été créé et désigné pour faire office de quinté+, bien modeste avouons-le. Détachons timidement la candidature du chevronné Karadargent, qui a séduit le dernier coup.
« Il faut sauver le soldat quinté… » Ce n’est pas un remake version hippique du film réalisé par Steven Spielberg, mais un titre qui conviendrait à merveille au Prix de Sainte-Anne ce dimanche 26 juillet à Maisons-Laffitte ! Le Grand Handicap, initialement prévu comme événement, n’a pas réuni assez de partants pour « tenir » ! On a donc créé cette épreuve, qui propose dix-neuf partants, dont cinq supplémentés, et qui affichent une référence de 32, permettant à Val City (19 – Anthony Crastus), pris en valeur 15, de participer ce rendez-vous. Si on ajoute à ce constat sept chevaux contraints de porter plus de 60 kilos, on se rend compte à quel point il va être difficile de démêler le bon du mauvais…
Malgré ces conditions de course bizarroïdes, nous accorderons notre confiance à Karadargent (6 – Sylvain Ruis). Ce pensionnaire de Georges-E. Mikhalides évolue sur sa meilleure distance sur cet hippodrome. Nous en voulons pour preuve sa récente prestation dans le Prix Eglé, où il a été contraint de jouer des coudes pour s’exprimer pleinement dans la phase finale. Ce fils de Kendargent, qui a déjà devancé quelques concurrents qui seront en vue (deuxième du Prix des Vosges le 13 avril ici), doit être surveillé de près. Son mentor nous en dit davantage : «Il apprécie ce parcours mansonnien. Il doit toutefois venir de derrière. Il est donc souvent malchanceux, en restant bloqué avec des ressources, comme la dernière fois, ici-même. Il a néanmoins les moyens de gagner une telle épreuve. Il peut s’adapter à tous les terrains, mais il préfère quand même les pistes souples. »
Agnès Champ (10 – Grégory Benoist) va retrouver le parcours de son dernier podium (3e du Prix de la Forêt de Marly). Jamais meilleur qu’en ligne droite, il a besoin d’un parcours caché pour fournir sa pleine mesure. Si c’est le cas, ce fils d’Agnes Kamikaze a sa place à l’arrivée, comme l’espère son metteur au point Mathieu Boutin : «Il ne démérite pas récemment en étant sixième tout près du cheval ayant fini devant lui. Il s’était auparavant classé excellent troisième. Je peux vous garantir sa forme. Il sort aussi plus franchement des stalles de départ ces derniers temps. Un bon parcours lui sera évidemment nécessaire ici. Quant à un éventuel assouplissement du terrain, il lui serait profitable… » Chef Oui Chef (4 – Pierre-Charles Boudot), monté par un jockey en grande forme, a déjà tiré son épingle du jeu dans de si petites catégories. L’épreuve étant très ouverte, ce pensionnaire d’Yves de Nicolay n’est pas hors course.
Le dernier échec d’Auendon (13 – Williams Saraiva) ne compte pas. Il a repris de la fraîcheur depuis, et a déjà dicté sa loi en 23,5 de valeur, qui plus est sur le tracé qui nous intéresse. Supplémenté pour sa rentrée, on annonce qu’il est déjà prêt. Attention à lui ! Amberley (16 – Aurélien Lemaitre) retrouve le parcours de sa meilleure prestation récente. Il ne peut que monter en condition sur sa récente reprise de contact.
Contesurmoi (9 – Alexis Badel) est le seul candidat de ce quinté+ à rester sur une victoire. Même pénalisé, il garde son mot à dire. Enfin, Grand Lucius (7 – Vincent Cheminaud), cette fois muni d’œillères et confié à un jockey incontournable, ou encore Mystical Rock (14 – Valentin Gambart), avec les « australiennes », peuvent venir brouiller les pistes.
Source : paris-turf.com
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