9 avril 2015 archives

Quinze trotteurs de 7 à 10 ans bien connus des turfistes s’affrontent sur le tracé réduit de la grande piste ce samedi 11 avril dans le Prix de la Lorraine, support aux paris à la carte. Récente lauréat sur la distance proposée, Union du Rib constitue un solide point d’appui.

Deux femelles, à savoir Talicia Bella (2013) et Sometime (2014), se sont montrées dominatrices lors des deux dernières éditions de ce Prix de la Lorraine. Union du Rib (7 – Jean-Loïc-Claude Dersoir) va-t-elle permettre au fameux dicton « jamais deux sans trois » de s’appliquer ce samedi ?

Cela s’avère bien possible, car la protégée de Jean-Loïc-Claude Dersoir, prise en note à plusieurs reprises durant l’hiver, vient de s’imposer à la manière des forts sur un tracé analogue : celui de la petite piste. Son aptitude à la grande boucle ne fait aucun doute, et le lot qu’elle affronte semble parfaitement dans ses cordes. Jument qui fait preuve d’une grande constance, elle constitue, a priori, un solide point d’appui dans cette épreuve, comme le pense son entraîneur : « Elle a bien lutté dans le Prix Amalthéa sur la petite piste pour repousser Nuage en Ciel. Elle semble avoir parfaitement récupéré de ses efforts. Elle s’adapte à tous les parcours et les 2.100 mètres lui conviennent bien. L’engagement est favorable mais l’opposition est de taille. Elle devrait fournir la même valeur que lors de sa récente victoire. Aussi, elle détient une bonne chance. »

Nuage En Ciel (1 – Roberto Andreghetti), qui ne s’est incliné qu’à l’issue d’une vive empoignade contre la représentante de l’Ecurie Jeloca le 27 mars, a certainement soif de revanche. Lui aussi fait preuve de régularité depuis de nombreux mois, et sa seule prestation sur le parcours proposé s’est concrétisée par une victoire. Même s’il devra se sortir du numéro 1, qui peut s’avérer piège derrière la voiture, il fait partie des plus sérieux prétendants au succès. Fabrice Souloy peut également compter sur Orione Degli Dei (6 – Franck Nivard), qui n’a plus à faire ses preuves en pareille société, affectionne les tracés réduits, et se voit associé à Franck Nivard. Il se trouve, en plus, que l’engagement est idéal pour ce fils de Conway Hall. Une place sur le podium peut donc lui échoir.
Décevant lors de ses deux plus récentes prestations, Ultimate du Rib (3 – Michel Lenoir) ne doit cependant pas être condamné trop hâtivement. Il ne faut pas oublier que le 26 février, pour son coup d’essai déferré des quatre pieds, il avait course gagnée lorsqu’il s’est enlevé à la sortie de l’ultime virage, lorsque son partenaire lui a débouché les oreilles. Dernièrement, il a couru ferré, sans trop de prétentions. Déchaussé des postérieurs, il est capable de remettre les pendules à l’heure, nanti du numéro 3 derrière la voiture. Les propos de Joël Hallais vont dans ce sens : « Il n’a pas mal couru à Laval où il a refait du terrain sur les premiers pour finir. Cette sortie lui a pleinement profité. Je ne vous cache pas que ce Prix de la Lorraine constitue pour lui un objectif. Ce n’est pas un gros débouleur et il va probablement être pris de vitesse en partant. En revanche, il a du fond et plus l’épreuve sera sélective, plus il sera à son affaire. »

Jamais hors du podium en quatre apparitions sur les 2100 mètres de la grande piste de Vincennes, Tellement Haufor (8 – Charles-Julien BIgeon) mérite aussi un large crédit, à l’instar de Tischendorf Padd (2 – Matthieu Abrivard), présenté sans fers aux antérieurs cette fois.

Même s’ils ne disposent pas d’une grande marge de manœuvre, les valables Conrads Fredrik (9 – Jarmo Niskanen), Olympic Kronos (12 – Franck Ouvrie) et Nantucket (15 – Pierre Vercruysse) peuvent être inclus dans une combinaison élargie. Pas ridicule en retrait dans un récent événement, Orchetto Jet (10 – Pipo Gubellini) intéressera les amateurs de bons outsiders.

Source : paris-turf.com