11 mars 2015 archives

C’est sur l’hippodrome de Caen que le quinté+ a lieu ce vendredi 13 mars, à l’occasion du Prix de Cauvicourt. Cette épreuve, disputée sur 2200 mètres, regroupe dix-huit concurrents n’ayant pas gagné 30.000€ depuis le 1er novembre 2014 ou qui n’ont pas vaincu depuis le 1er mars. Des conditions de course favorables pour le métronome Ru de l’Airou.

S’il n’avait pas vaincu pour sa rentrée, jeudi dernier, Swedishman aurait certainement eu une première chance à défendre à l’occasion de ce Prix de Cauvicourt. Les conditions de course, qui privent les chevaux ayant gagné depuis le 1^er mars, l’empêchent, en effet,  d’être au départ.
Cela constitue donc une aubaine pour le métronome Ru de l’Airou (6 – Pierre Levesque), toujours aussi fringant du haut de ses 10 ans, comme le montrent ses plus récentes prestations. Le 24 janvier, à Vincennes, il a notamment pris le second accessit dans l’important Prix du Luxembourg, s’intercalant entre des concurrents comme Une Fille d’Amour et Chelsea Boko. Adepte des parcours à main droite, déferré des quatre pieds et associé à Pierre Levesque, qui s’en sert parfaitement, ce fils de Cygnus d’Odyssée fait office de solide point d’appui, comme le pense son entraîneur, Jean-Marc Chaineux : « Il n’a pas été très heureux dans le Prix du Plateau de Gravelle en occupant une position trop loin de la tête. Malgré tout, il courait très bien. Il a pleinement confirmé sa forme en s’imposant facilement à Mons. Il est idéalement placé dans les conditions de cette épreuve. Il est vraiment parfait au travail. Sans minimiser l’opposition, il a une première chance à défendre. Il sera muni de résine. »

Ses contemporains semblent, a priori, les plus aptes à lui barrer le chemin du succès. A commencer par Ramsey du Ham (5 – Antoine Wiels), auteur d’une rentrée de premier plan sur cet hippodrome. Bien sûr, le syndrome de la deuxième course après une absence peut l’empêcher de faire aussi bien ce vendredi. Mais il a déjà fait ses preuves en pareille société, et semble donc détenir une belle carte à jouer. Son metteur au point Yvonnick Dousset affiche ses ambitions : « Il a très bien couru pour sa rentrée au début du mois sur cette piste. Depuis il n’a pas fait grand-chose mais il revient à son meilleur niveau, c’est certain. Il faut lui cacher l’effort et avec son numéro en première ligne, il faut souhaiter qu’il puisse adopter sa tactique de course favorite. Pour moi, ce sera essentiellement une question de parcours. Il ira ensuite à Angers. »

Sujet dur à l’effort, Rapide du Digeon (1 – Damien Bonne) trouve une belle occasion de faire oublier ses récents échecs. D’une part car le lot qu’il affronte ici est moins relevé que lors de ses dernières tentatives. D’autre part, parce que le profil caennais va certainement lui permettre d’aller loin s’il parvient à prendre, comme à ses plus beaux jours, tête et corde. Cela fait presque trois ans et demi que Roxana de Barbray (9 – Gabriele Gelormini) n’a plus été présentée sans ses fers. Même si elle n’a jamais brillé à Caen et devra composer avec le numéro 9 derrière la voiture, mieux vaut la retenir assez haut.

Parmi les 9 ans, on peut surveiller des candidatures comme celles de Sissi du Morin (3 – Philippe Daugeard), compétitive jugée sur ses meilleures valeurs, Sud (4 – Sébastien Hardy), vainqueur de l’édition 2013, Sirocco Jibace (7 – Sylvain Roger), dépendant d’un entraînement en forme, ou encore Starter du Rib (12 – Jean-Loïc-Claude Dersoir), qui devrait être avantagé par la longue ligne droite.

S’agissant des plus jeunes, Uraki des Sarts (16 – Franck Ouvrie) a les moyens de bien faire, déchaussé des postérieurs.

Quant au trotteur le plus riche sur les rangs, Rêve de Beylev (2 – David Thomain), il effectue sa réapparition. Sébastien Guarato le pense davantage compétitif pour une quatrième ou cinquième place.

Source :  paris-turf.com