25 février 2015 archives

France Galop et le Trot proposent une transformation des paris sur hippodromes

Equidia LiveLe marché des paris hippiques a été profondément bouleversé au cours des dernières années. C’est la raison pour laquelle les sociétés mères envisagent de créer une nouvelle formule PMH : un parcours client sur les hippodromes.

Simultanément, dans une conjoncture délicate, ont émergé les paris sportifs qui, au cours de la seule année 2014, ont progressé de 34 % par rapport à 2013 alors que les paris hippiques diminuaient de 7 % d’une année sur l’autre.

Le modèle français des courses hippiques se trouve, de ce fait, face à des difficultés qui se sont traduites pour les sociétés-mères (France Galop et Le Trot) par un déficit d’exploitation pour ces sociétés de plus de 11 millions d’euros en 2013. D’ores et déjà, leur budget 2015 prévoit une perte de 80 millions d’euros.

Ce contexte économique a été particulièrement préjudiciable au Pari mutuel hippodrome (PMH) du fait de la chute de la fréquentation des champs de courses où le nombre de parieurs a été plus que divisé par deux en vingt ans. Le groupement d’intérêt économique PMH a été constitué en 1987 sous la houlette de ses deux sociétés-mères, France Galop et Le Trot, pour collecter et traiter directement les paris engagés sur les six hippodromes d’Ile-de-France (Auteuil, Longchamp, Vincennes, Enghien,Maisons-Laffitte, Saint Cloud) ainsi que ceux de Chantilly (Oise) et Deauville (Calvados). Or, la prise “physique” des paris sur hippodrome a été progressivement marginalisée pour ne plus représenter qu’environ 1,3 % du total des montants misés sur les courses hippiques.

Une nouvelle formule pour les paris hippodromes

Le PMH a enregistré une perte d’exploitation de 14 millions d’euros en 2014, après une perte de 13 millions en 2013, pour un montant d’enjeux collectés de 62 millions d’euros pour les hippodromes de son périmètre.

Cette situation a conduit les deux sociétés-mères à réunir ce 25 février leurs comités centraux d’entreprise pour les informer d’un projet de transformation au sein de l’Institution. Immédiatement à sa suite, s’est tenu le comité d’entreprise du PMH à qui a été présenté ce projet prévoyant soit la reprise de l’activité du PMH par un opérateur à rechercher, soit une solution interne à l’Institution des Courses.

Dans cette dernière hypothèse, le PMU pourrait proposer un nouveau modèle économique par la création d’un parcours client sur les hippodromes. Cette solution, privilégiée par la filière,permettrait des reclassements au PMU, notamment dans des fonctions de conseillers commerciaux. Ces derniers seraient dédiés à des activités à valeur ajoutée, en ligne avec l’évolution des attentes des parieurs, l’accompagnement et les conseils aux clients sur les champs de courses. Par ailleurs, le recours aux nouvelles technologies et l’implantation de bornes automatiques s’inscrirait dans ce nouveau parcours client.

Ce projet interne à l’Institution permettrait de conserver, au sein de la filière, les savoir-faire et les compétences acquises. Il permettrait, avant tout, de pérenniser le modèle économique de la filière des courses hippiques, activité essentielle de l’économie française qui est actuellement menacée dans son existence même.

Source : equidia.fr

Lien Permanent pour cet article : http://ponyturf.free.fr/index.php/2015/02/25/france-galop-le-trot-proposent-transformation-des-paris-sur-hippodromes/

Quinté vendredi 27/2 : Global Midnight adore Cagnes-sur-Mer

Paris-TurfCe vendredi 27 février sur la Riviera, le Prix de Stockholm (Course A – européenne- 80.000 € – 2925 mètres – 6 à 10 ans) a réuni quinze partants qu’on ne présente plus ni aux turfistes, ni aux adeptes des événements. Global Midnight aurait pu prétendre à beaucoup mieux que la cinquième place dans le Prix Jules Roucayrol. Lors de ce quinté+ nocturne, cette pensionnaire des frères Martens semble bien placée pour remettre les pendules à l’heure.

Il est, désormais, devenu traditionnel que le Prix de Stockholm serve de support au quinté+. Trois concurrents ayant pris part au récent Prix Jules Roucayrol ont décidé de tenter leur chance à nouveau sur la piste azuréenne, dont Global Midnight (10 – Christophe Martens). Cette pensionnaire des « très en forme » frères Martens, avant le 6 février, était tout simplement invaincue sur cet hippodrome les pieds dans l’eau (elle demeure la plus confirmée de cette épreuve sur la Riviera). Ce jour-là, elle était victime d’un départ un peu lent, toutefois, sa fin de course dans la ligne droite était séduisante. Le lot étant moins relevé ce vendredi soir, il est fort possible que cette fille de Ganymède remette les pendules à l’heure, comme nous l’a précisé Vincent Martens : «Elle est mal partie la dernière fois ici-même. Son échec s’explique donc. Il faut effacer ça. J’avais le choix entre ce quinté et un engagement la veille à Vincennes. J’ai opté pour cette course. Elle me semble disposer d’une première chance, en effet. Elle a un bout vite de trois cents mètres qu’il faut préserver le plus possible. J’espère que tout se passera mieux que récemment… »

Slow du Beauvoisin (8 – Romuald Mourice) s’était également rendu au départ du « Roucayrol ». Ferré, il s’était classé neuvième, sans prétention.  Le même scénario ne devrait pas s’écrire ce vendredi, puisque l’un des meilleurs chevaux d’âge de l’Ecurie Mourice (qui avait gagné ce quinté+ en 2012 avec Queur de l’Ante)  sera cette fois sans ses baskets. C’est dans cet uniforme qu’il a acquis ses quatre dernières victoires. Il convient donc de s’en méfier, comme nous l’a confirmé son entraîneur : « Je n’ai pas grand-chose à vous dire sur lui. Il était peu souple récemment, avec les pluies diluviennes sur une piste en béton armé. Je ne l’avais aussi pas drivé depuis un bon moment. Je trouve qu’il avait mieux couru dans cette configuration, ferré, le 21 janvier. Mais il est bien et je le déferrerai cette fois. Il devrait être très performant. Il a besoin d’un train sélectif… » Sophie du Vif (12 – Aymeric Thomas) avait surpris son monde en remportant un quinté+ le 30 décembre (cotée : 31/1). Par la suite, elle a effectué son retour au soleil, se classant troisième du Prix Grâce Ducale. Elle nous avait beaucoup plu ce jour-là, alors qu’elle rendait la distance, ce qui ne sera pas le cas dans ce « Stockholm ». Elle ne peut que confirmer, voire viser plus haut.

Derrière ce trio honnête, les possibilités sont nombreuses. Tolima (14 – Thomas Levesque) est, avec Sage de Guérinière (15 – Sage de Guérinière), l’un des deux trotteurs à découvrir ce champ de courses. Moins tranchante au monté désormais, son entourage a décidé de tirer profit de son bel engagement pour la remettre au sulky, qui plus est sans ses ballerines. Ils ne font sûrement pas le déplacement pour rien, comme en ce qui concerne Armando Kievitshof (9 – Dominik Locqueneux). Totem d’Azur (1 – Junior Guelpa) a livré une prestation convaincante dans le Prix de Joinville-le-Pont (groupe 3, devançant Sirroco Jibace, vainqueur 2014 de ce quinté+). On l’attend au tournant. Enfin, Récital Carisaie (11 – Yannick-Alain Briand), même s’il a beaucoup déçu le dernier coup, est un ambassadeur de la marque de l’Homme de Fuveau. Il serait dont risqué de faire fi de sa candidature.

Source : paris-turf.com

Lien Permanent pour cet article : http://ponyturf.free.fr/index.php/2015/02/25/quinte-vendredi-272-global-midnight-adore-cagnes-sur-mer/

27/2/2015 – Cagnes-sur-Mer – R3C2 – Prix de Stockholm

Quinté+ – PMU.frAttelé – Européenne – Course B (trot) – 60 000€ – 2925m – 15 partants – Pouzzolane – corde : à gauche – Pour 6 à 10 ans inclus (R à V), n’ayant pas gagné 428.000. – Allocations : 60 000 € (27.000, 15.000, 8.400, 4.800, 3.000, 1.200, 600.)

Départ 20h25

Difficulté de la course : Peu difficile

Lire la suite

Lien Permanent pour cet article : http://ponyturf.free.fr/index.php/2015/02/25/2722015-cagnes-sur-mer-r3c2-prix-de-stockholm/