C’est le Prix d’Avignon, réservé aux trotteurs âgés de 4 ans sur le tracé réduit de la grande piste de Vincennes, qui est support aux paris à la carte ce samedi 31 janvier. Babylone Seven, présentée sans ses fers pour la première fois de sa carrière, a les moyens de s’illustrer.
Ce Prix d’Avignon ne s’annonce pas facile à déchiffrer, car plusieurs poulains sur les rangs évoluent sans fers pour la première fois de leur carrière. En plus, ils sont nombreux à découvrir le tracé réduit de la grande piste de Vincennes, ce qui n’est pas pour faciliter le choix. Babylone Seven (7 – Jean-Michel Bazire) fait partie des concurrents totalement déchaussés pour l’occasion. Cette fille d’Oiseau de Feux s’est bien comportée dernièrement, dans le Prix de Ribérac, duquel elle se classait troisième…avant d’être rétrogradée à la quatrième place pour avoir gêné un adversaire. Elle battait son record en cette occasion. Elle affronte ici des rivaux avec lesquels elle a déjà rivalisé. Rarement fautive, et pas mal située derrière la voiture, elle constitue un solide point d’appui, comme le pense le multiple Sulky d’Or : « Même si elle a été rétrogradée pour avoir penché lors de sa dernière sortie, elle m’a beaucoup plu face à des bons mâles, en étant déferrée des postérieurs pour la première fois. Là, elle le sera des quatre car l’opposition est relevée. Elle est pleine peau et sa place est dans les cinq premiers. Certes, elle vient de courir cinq fois sur 2700 mètres mais la courte distance n’est pas un problème. »
Trotteur de qualité, Bamako des Angles (2 – Pierre Vercruysse) peut lui donner du fil à retordre. Ce fils de Ni Ho Ped d’Ombrée a dévoilé un potentiel intéressant depuis le début de sa carrière, et possède l’avantage de s’être déjà illustré sur ce parcours. Dans le Prix de Valence, il s’est montré décevant, mais il effectuait une petite rentrée, après un mois d’absence. Cette sortie lui a certainement fait le plus grand bien. Avec le numéro 2 derrière la voiture, il dispose d’une belle carte à jouer. Son entraîneur, Jean-Paul Piton, affiche d’ailleurs des ambitions : « Il n’a pu suivre les premiers dans le tournant final dans le Prix de Valence le 18 janvier. Depuis, il s’est entraîné normalement. Avec ses gains, il n’a pas trop le choix des engagements. Celui-ci est moins relevé. Il a déjà réussi sur les 2.100 mètres de la grande piste et a l’avantage d’être en première ligne. Après, il y a de l’opposition, on ne court pas tout seul. »
Boléro Love (9 – Gabriele Gelormini) aurait figuré plus haut dans notre analyse s’il avait hérité d’un couloir plus favorable, car il enchaîne les bonnes prestations depuis plusieurs semaines. Le lot semble, en plus, dans ses cordes, et le style de son récent succès le montre en plein épanouissement. Défendant l’entrainement toujours redoutable de Sébastien Guarato, c’est, bien sûr, un candidat à la victoire. Délicate mais douée, Baraka d’Henlou (8 – Jos Verbeeck), déchaussée des antérieurs pour l’occasion, fait également partie des priorités de l’épreuve, malgré son numéro peu évident : le 8. L’élève de Philippe Allaire possède quelques lignes avec notre favorite et dispose d’une bonne vitesse de base, comme elle l’a prouvé plusieurs fois sur les courtes distances. Dès lors, une place sur le podium peut lui échoir. Modèle de constance, lui aussi inédit sans ses « baskets », Biwa Nectar (15 – David Thomain) dispose d’une belle carte à jouer, puisque confirmé sur les tracés réduits. Il vient, en plus, de bien se comporter dans le semi-classique Prix Tonnac-Villeneuve, duquel il a conclu quatrième. Bijou de Spinelly (13 – Yves Dreux) tarde à retrouver son meilleur niveau, mais affectionne particulièrement les courses dont le départ est donné avec l’aide de l’autostart. Mieux vaut ne pas l’écarter trop hâtivement.
Boeing du Bocage (10 – Franck Nivard), estimé par Franck Leblanc mais peu aidé par le tirage au sort, Barjal (14 – Franck Anne), qui vient de vaincre sur ce parcours, Bugatti Griff (4 – Eric Raffin), régulière, ou encore Bodeguita (3 – Matthieu Abrivard), avec Matthieu Abrivard, gardent leur mot à dire. Comment ne pas citer aussi Bambina Magic (5 – Mathieu Mottier), remarquée par sa fin de course, le 11 janvier.
Source : paris-turf.com
Commentaires récents