Quinté+ de ce lundi 17 novembre à Vincennes, le Prix de Montignac-Charente, épreuve européenne ouverte aux chevaux âgés de 6 à 10 ans n’ayant pas gagné 450.000€, oppose dix-huit concurrents de qualité, sur le parcours classique de la grande piste. Jument de classe, Ursule du Bouffey fait partie des candidats au succès.
Ursule du Bouffey (4 – Pierre-Yves Verva) n’a plus été revue depuis sa disqualification dans le Grand Prix Anjou-Maine. Cela n’est pas vraiment un problème quand l’on sait qu’elle est préservée par son entourage, qui considère qu’elle dispose de suffisamment de qualité pour rivaliser dans les épreuves préparatoires au Grand Prix d’Amérique. Courant bien sur sa fraîcheur et affrontant plusieurs concurrents qu’elle a déjà devancés, il lui suffirait de se montrer appliquée d’un bout à l’autre du parcours pour ajouter un nouveau succès à son palmarès. Les propos de Pierre-Yves Verva vont dans ce sens : « À Angers, elle s’est enlevée sans raison dans le dernier tournant alors qu’elle progressait avec des ressources. Auparavant à Vincennes, elle s’était perdue dans ses allures un court instant pour finir ; c’est dommage. Physiquement, on ne peut rien lui reprocher. Elle est dans sa catégorie et les 2.700 mètres de la grande piste lui conviennent parfaitement. Elle devrait logiquement se racheter. »
Ils sont cependant nombreux à pouvoir contester sa supériorité. A commencer par le dauphin de l’édition 2013, Sage de Guérinière (17 – Alexandre Abrivard), dont la récente fin de course lavalloise n’est pas passée inaperçue. En plus, cela fait un long moment que l’élève de Matthieu Abrivard n’a plus été déferré des quatre pieds, une configuration dans laquelle il évolue seulement à bon escient. Idéalement engagé au plafond des gains et capable d’enrouler de loin, c’est un sérieux client. Son entraîneur vous donne son avis : « J’ai repéré cet engagement depuis plusieurs semaines. C’est même sa meilleure course de l’hiver, sans rendement de distance. Il s’est bien relancé à Laval dans la phase finale le 1er novembre. Sur un plan physique, il est opérationnel. Il aime aller de l’avant et dominer. L’occasion est idéale pour le faire. Pieds nus avec le bonnet, il est prêt à faire feu, même si l’opposition est de taille. »
Jument en plein épanouissement depuis plusieurs mois maintenant, Elles W. Phedo (16 – Johanna Lindqvist) fait évidemment partie des priorités de la course. Elle aussi a déjà donné du fil à retordre à plusieurs de ses rivaux du jour, et obtient une excellente réussite sans ses « chaussures ». Repay Merci (8 – Jean-Michel Bazire) a d’ailleurs déjà terminé à plusieurs reprises sur la même ligne que la fille de Kesaco Phedo. Lui qui a pu reprendre de la fraîcheur, après sa contre-performance du 18 septembre, paraît capable de remettre les pendules à l’heure, associé au multiple Sulky d’Or. Taormina d’Em (14 – Tony Le Beller) aurait sans doute pris une place sans une faute dans l’ultime virage, lors de la douzième étape du Grand National du Trot, courue à Nantes. Redoutable finisseuse, elle peut faire parler sa belle pointe de vitesse finale. Rarement hors du coup lorsqu’il est présenté pieds nus, et dans son jardin à Vincennes, Séduisant Fouteau (16 – Charles Dreux) ne surprendrait pas, lui non plus, en luttant activement pour le succès.
La candidature de Tag Wood (12 – Franck Nivard) pose problème. En effet, même s’il évolue totalement déchaussé, ce qui ne lui est plus arrivé depuis sa quatrième place dans le Critérium des 5 ans 2012, sa plus récente prestation ne nous a pas emballés. Au vu du talent de Fabrice Souloy, il est difficile de l’abandonner. Up The Green (6 – Pierre Levesque), bon vainqueur à Nantes, affronte un lot plus relevé ici. Rien ne l’empêche cependant de prendre une place. N’oublions pas non plus New Line (9 – Joakim Lövgren), lauréat de ses deux uniques tentatives dans le temple français du Trot.
Source : paris-turf.com
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