Lauréate à ce niveau de la compétition et sur le parcours qui nous intéresse, Tagada Castelets compte désormais plusieurs courses dans les jambes et semble apte à renouer avec les bonnes performances dans le Prix Hera, événement du vendredi 10 octobre 2014 sur les 2850 mètres de la petite piste.
Jument de classe, Tagada Castelets (3 – Pierre Vercruysse) avait probablement besoin de se remettre dans le bain. C’est désormais chose faite avec quatre courses de rentrée. De plus, elle s’est déjà illustrée sur le parcours de tenue de la petite piste en trottant 15 et fractions, un chrono qui pourrait bien être suffisant pour faire l’arrivée ce vendredi, d’autant qu’elle s’élance au premier échelon. Le fils de l’entraîneur, Arnaud, est évidemment confiant avant le coup : « Il faut effacer sa récente course sur ce tracé, au deuxième poteau. Elle a dû rester en dehors durant le premier tour. Sa tâche était alors devenue trop difficile. Elle affiche la grande forme au travail. Cet engagement en tête est idéal, surtout sans les 6 ans. Nous la confions à Pierre Vercruysse, qui a déjà gagné avec elle. On y croit. »
Elle ne court cependant pas seule, puisque dix-huit concurrents sont inscrits au programme. L’entourage de Sirius de Buquet (7 – Junior Guelpa) fait le déplacement avec des ambitions. Ce fils de L’Océan d’Urfist, qui défendait les mêmes couleurs, excelle sur les tracés plats et aligne actuellement les victoires comme des petits bâtons. On viendra également du Sud-Est avec Saphir des Loups (10 – Tony Le Beller), idéalement engagé. On se méfiera également de Spike (9), associé à Eric Raffin et uniquement présenté pieds nus à bon escient. Jean-François Popot nous rassure le concernant : « Il n’a pas vu une piste en dur depuis début avril. Il se touche plus aux fanons (partie derrière le boulet) postérieurs sur un tel terrain. Il aura une protection spéciale. Il a été absent durant un bon mois. Mais je l’ai travaillé en conséquence, sur la plage et à Cherbourg. Il est gai, avec un bon moral. Il a sa place dans le quinté s’il court comme à Rambouillet voilà peu… »
Pour les places, on pensera surtout à Troufion (18 – Damien Bonne), pas pieds nus depuis février 2013, Thésée de Corbery (6) ou encore Sarah du Plessis (16 – Jean-Philippe Monclin).
Source : paris-turf.com
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